Découverte d’un nouveau virus géant en Sibérie. La crevette, la libellule et l’araignée au secours de l’économie française. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Rémi Barroux Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui réunit les représentants des entreprises, des syndicats de salariés, d’agriculteurs, d’associations environnementales, de personnalités indépendantes… a adopté à l’unanimité, mercredi 9 septembre, un avis, « Le biomimétisme : s’inspirer de la nature pour innover durablement ».
Le biomimétisme, qui consiste à s’inspirer de propriétés essentielles de systèmes biologiques, animaux ou végétaux, pour mettre au point des formes, des matériaux, des procédés de production dans une approche durable et innovante, est insuffisamment développé en France. Pourtant les innovations empruntées dans la grande bibliothèque de la nature sont nombreuses. En 1941, un ingénieur suisse, Georges de Mestral, observe combien il est difficile de retirer les fleurs de bardane des vêtements et des fourrures des animaux, en raison de minuscules crochets : le Velcro est né. Les exemples sont légion. Mission-economie-biodiversite. ACN2014-Session1-1-presentation-1. Valeur économique des récifs coralliens et écosystèmes associés des collectivités de l’outre-mer.
L’objectif est de demontrer les bénéfices économiques des récifs coralliens et écosystèmes associés de la France outre-mer.
Plusieurs études de valeur économique totale ont été réalisées sur la Guadeloupe, la Martinique, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie et Saint Martin. Les résultats sont en cours de divulgation avec les acteurs locaux et mettent en valeur l’importance des récifs pour l’économie locale et le developpement de la collectivité. Une consolidation nationale de la valeur totale sera réalisée en 2015. Les résultats par collectivités > Etudes réalisées : Com-pen-ser, le nouveau mantra des financiers (La nature, combien ça coûte ? chapitre 2) D’où viennent les marchés de compensation ?
Du carbone, une fois encore. Dans le but de ne pas affliger davantage un monde industriel contraint par les objectifs de réduction d’émissions, le Protocole de Kyoto a inventé des mécanismes originaux allégeant le fardeau pourtant léger du marché du carbone. Ces mécanismes dits « de projets » autorisent les entreprises à déduire de leurs quotas des « crédits carbone » obtenus en échange du financement d’activités susceptibles de moins émettre de CO2 dans l’atmosphère.
Les entreprises peuvent ainsi s’échanger non pas des quantités réelles de gaz carbonique, mais des certificats de non-existence de l’émission d’une tonne. Comprendre ce marché de la compensation carbone, c’est comprendre celui de la biodiversité car ils sont en grande part identiques. S’échanger une quantité qui n’existe pas… La nature, combien ça coûte ? (chapitre 1)
Il y a eu cette semaine un très bon film sur Arte (Nature, le nouvel eldorado de la finance | ARTE Info) nous expliquant que la finance, les « marchés », se jetait désormais sur la nature car, menacée, celle-ci devenait rare, alors que ce qui est rare est cher.
Et puisqu’elle n’a pas de prix, vu qu’on ne l’échange pas, qu’on n’en fait pas commerce, l’occasion était trop bonne : voici donc le papillon, l’arbre et le marécage aujourd’hui transformés en obligations, en actions, en « dérivés », en titres, échangeables sur des marchés à terme. Comme le carbone et, avant celui-ci, le SO2. Avec la même logique, les mêmes produits financiers, l’identique « titrisation » qui a coûté plus cher à nos sociétés qu’un voyage organisé sur Mars. La même faillite. L’argent, c’est sale, mais ça cause Que l’on attribue un prix à la nature, via les services qu’elle nous offre, c’est heureux. Mais que vaut ce prix ? La « catastrophe naturelle » est une valeur approchée de la nature qui ne fonctionne plus. Le coût d'adaptation au réchauffement climatique revu à la hausse. Pollution : question 7. Pollution : chaque année, un coût de 101,3 milliards d’euros à la France. Une commission d’enquête du Sénat donne pour la première fois une évaluation de la charge économique et financière de la mauvaise qualité de l’air.
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout La pollution de l’air en France coûte chaque année 101,3 milliards d’euros. Deux fois plus que le tabac (47 milliards d’euros). La commission d’enquête sénatoriale, présidée par le sénateur (Les Républicains) de Meurthe-et-Moselle Jean-François Husson, a rendu publique, mercredi 15 juillet, son estimation de la charge financière globale de la mauvaise qualité de l’air. L’évaluation inédite intègre non seulement les dommages sanitaires de la pollution, mais également ses conséquences sur les bâtiments, les écosystèmes et l’agriculture.
Après la publication du document, la ministre de l'écologie Ségolène Royal a promis des « mesures extrêmement fermes » dès « la semaine prochaine ». « Je vais rendre publiques les décisions que l'Etat va prendre.