Cité des sciences (@citedessciences) Stop, Science: l'origine de la Vie. Bactérie synthétique: une avancée majeure, mais pas la vie artificielle. «Des scientifiques ont créé la première cellule contrôlée par un génome synthétique.»
C’est en ces termes sobres que la revue américaine Science a annoncé vendredi la publication, dans ses colonnes, d’une réalisation scientifique majeure dans l’histoire des technologies du vivant. Des chercheurs ont réussi à construire, par synthèse chimique, l’ADN entier d’une bactérie et à démontrer qu’il fonctionne normalement. C’est là un nouveau pas vers des horizons dont rêvent de nombreuses équipes travaillant dans les biotechnologies: fabriquer des microbes au génome taillé sur mesure et qui, grace à leurs caractéristiques génétiques choisies, produiraient, en fermenteur, des quantité infinies de substances rares, comme par exemple… de l’hydrogène, le Graal des carburants verts. On en est encore loin.
Loin également de cette «vie artificielle» qu’évoque cette expérience de biologie synthétique. Qu’en est-il exactement? Les obstacles à franchir sont nombreux. Corinne Bensimon. La recette d'une membrane cellulaire artificielle : c'est facile ! L'origine de la vie intrigue.
De nombreux chercheurs rêvent certainement d'être les premiers à recréer intégralement une cellule vivante à partir de composés moléculaires. En 2007, John Craig Venter avait remplacé par un autre le génome entier d'un mycoplasme et, en 2010, affirmait avoir recréé « la première cellule vivante synthétique ». Derrière cet effet d'annonce exagéré, ce chercheur voulait présenter des résultats surprenants : il était parvenu à synthétiser le génome d'un mycoplasme (582.970 paires de bases). Injecté dans une autre espèce de mycoplasme, cet ADN s'était avéré parfaitement fonctionnel.
L'impression 3D de la peau humaine est presque une réalité. Les promesses de la bioimpression. Mise à jour de l’article du 10 avril 2014 Partout dans le monde, le nombre d’organes disponibles est bien inférieur à la demande, ce qui ne manque pas de renforcer le trafic d’organes.
Avec l’allongement de l’espérance de vie, le nombre de patients avec des organes endommagés risque de s’accroître considérablement. Les progrès de la bio-impression d’organes pourraient répondre à ces problèmes dans un futur proche. La bio-impression contre la pénurie mondiale d’organes Dès 1938, Alexis Carrell, Prix Nobel de Médecine, et Charles Lindbergh, pionnier de l’aviation et inventeur passionné, proposent de cultiver des organes. Des implants imprimés en 3D font repousser les nerfs ! - Science-et-vie.com. Voici une technologie révolutionnaire !
De petits implants construits sur mesure grâce à l'impression 3D permettent aux nerfs aux formes les plus complexes de repousser après une lésion... et ont permis à des rats de laboratoire paraplégiques de recommencer à marcher ! Mise au point par des ingénieurs et neurobiologistes américains (universités du Minnesota, du Maryland, Princeton, John Hopkins et Virginia Tech), cette technique fait appel au scanner 3D, à l'imprimante 3D et à la biologie moléculaire.
Les scientifiques ont eu l'idée de construire des implants qui sont autant de "tuteurs" à l'intérieur desquels les nerfs sectionnés peuvent repousser, grâce à des molécules présentes sur leurs parois qui agissent comme des traces biochimiques stimulant la croissance des neurones. Leur expérience est détaillée dans la revue Advanced Functional Materials. → Quels objets peut-on fabriquer avec une imprimante 3D ? L’impression 3D est un procédé de fabrication dont l’étendue du champ d’application reste encore sous estimé par beaucoup.
Si les médias relayent de plus en plus ses exploits, pour autant particuliers mais aussi nombre de professionnels ignorent bien souvent tout de son réel potentiel et de ses multiples usages… Aujourd’hui les possibilités de créations offertes par cette technologie remettent pourtant sérieusement en question notre manière de produire de nombreux objets et de les consommer. Afin de combler les lacunes mais aussi dissiper les fantasmes, nous allons voir ici les différents secteurs d’activité couverts par cette technologie. Du prototype industriel au produit alimentaire, découvrez un panorama des applications possibles avec l’impression 3D. Des prototypes Si l’impression 3D n’est médiatisée que depuis quelques années, pour autant ce procédé ne date pas d’aujourd’hui. L'impression 3D d'organes humains est désormais une réalité. Cet os de machoire et cette oreille humaine ont été imprimés en 3D, puis implantés à des rongeurs.
(Crédit : Wake Forest Institute) Face à la pénurie de donneurs d'organes, la médecine travaille depuis plusieurs années sur l'impression 3D de tissus humains. Problème : jusqu'ici, la production de ces tissus se faisait souvent à l'échelle microscopique. Et lorsqu'ils étaient produits à plus grande échelle, ils ne survivaient pas à la greffe.
Des chercheurs américains réussissent à imprimer des tissus vivants en 3D. Médecine régénérative - L'imprimante 3D va révolutionner nos vies. Des chercheurs sont parvenus à imprimer en 3D des cellules souches embryonnaires et ouvrent ainsi la voie à l’enjeu suprême de la médecine régénérative : la création d’organes humains entiers et fonctionnels.
Le rêve fou est aujourd’hui à portée de souris, de laboratoire et d’ordinateur, pour imaginer notre corps réparable à l’infini. La médecine-fiction est à nos portes. Les imprimantes 3 D, déjà capables de copier des structures à partir d’un modèle en trois dimensions conçu sur ordinateur, peuvent reproduire des tissus vivants !
A un stade expérimental, mais bluffant. Il ne s’agit pas de greffer des prothèses éditées sur mesure en plastique biodégradable ou en titane, comme cela a déjà été fait pour se substituer à une main, une mâchoire inférieure ou un morceau de trachée, mais d’imprimer des cellules jusqu’à obtenir tout ou partie d’un tissu de peau, de muscle ou d’os. Comment ça marche ? Toute reproduction interdite. Sciences, environnement, technologies. La construction de tissus humains par imprimante 3D devient une réalité - Science-et-vie.com.