Extinction des animaux. La Liste rouge mondiale des espèces menacées. La Liste rouge de l’UICN est un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde.
Grâce à cet état des lieux, on sait aujourd’hui qu’une espèce de mammifères sur quatre, un oiseau sur huit, plus d’un amphibien sur trois et un tiers des espèces de conifères sont menacés d’extinction mondiale. Qu’est-ce que la Liste rouge ? La Liste rouge de l’UICN constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales.
Elle s’appuie sur une série de critères précis pour évaluer le risque d’extinction de milliers d’espèces et de sous-espèces. Ces critères s’appliquent à toutes les espèces et à toutes les parties du monde. Fondée sur une solide base scientifique, la Liste rouge de l’UICN est reconnue comme l’outil de référence le plus fiable pour connaître le niveau des menaces pesant sur la diversité biologique spécifique. La Liste rouge permet de répondre à des questions essentielles, telles que : Quelques chiffres clefs. Le dodo, une célèbre victime de la colonisation. Le Dronte de Maurice, plus communément appelé dodo, est devenu l’exemple-type de l’espèce animale disparue en raison de l’activité humaine.
Son extinction est également porteuse de sens quant au vandalisme de la colonisation. En effet, cet animal gauche, de la taille d’un gros dindon, vivait paisiblement sur l’île Maurice actuelle, jadis inhabitée, jusqu’à l’arrivée des Européens. En 1598, des marins hollandais entrent en contact avec cet oiseau jusqu’ici inconnu, ne fuyant pas l’homme, mesurant aux alentours d’un mètre pour un poids d’environ 23 kg. Les Portugais qui avaient pourtant déjà visité l’île n’en avait pas fait mention. Les marins hollandais baptisent rapidement l’étrange volatile « walgvogel » (littéralement « oiseau répugnant »), avant de l’appeler « dodo ».
Graduellement, les premiers colons s’installent sur cette île bien située, au climat favorable, et riche en bois précieux. Une extermination rapide et pathétique Lire aussi : OGM : connaître les risques. Les Organismes génétiquement modifiés sont-ils dangereux pour la santé ?
Demain, vais-je retrouver du boeuf transgénique dans mes hamburgers ? Les consommateurs se posent de nombreuses questions sur ces fameux OGM. Entre rumeurs et fausses informations, difficile de se faire une idée. Jean-Pierre Prunier, chargé de mission à la direction scientifique "plante et produits du végétal" à l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), nous explique les bénéfices, les risques et les perspectives liés aux OGM.
Doctissimo : Quels sont les avantages des organismes génétiquement modifiés ? Jean-Pierre Prunier : Les OGM sont essentiellement un outil de recherche extrêmement performant pour étudier le fonctionnement des êtres vivants. Clonage et manipulation génétique des animaux pour l'alimentation humaine. La recherche scientifique démontre que la manipulation génétique et le clonage posent de graves problèmes de santé et de bien-être pour les animaux clonés et génétiquement modifiés, ainsi que pour les mères qui les portent jusqu’à la naissance.
La pratique du clonage et de la manipulation génétique entraînerait l’agriculture dans la mauvaise direction, en perpétuant l’élevage industriel. Les animaux génétiquement modifiés. Temps de lecture: 5 min Les plantes génétiquement modifiés sont déjà cultivées sur 175 millions d'hectares dans le monde (13% des surfaces cultivées mondiales).
Et elles arrivent en Europe: depuis le mois d'avril 2015, dix-sept types d'OGM ont le droit d'être importés et commercialisés dans l'Union européenne. Le tour des animaux viendra-t-il bientôt? Expérimentée dès les années 1980, l’ingénierie génétique animale en est encore essentiellement au stade de la recherche. Pourtant, de plus en plus d'utilisations concrètes voient le jour. Le premier embryon humain génétiquement modifié est chinois - Sciences. Une équipe de scientifiques chinois - sous la direction de Junjiu Huang, un chercheur en génétique de l'université de Sun Yat-sen à Guangzhou -, vient d'annoncer qu'elle avait modifié le génome d'un embryon humain.
Les résultats de leur recherche ont été publiés dans le magazine Protein & Cell. Cela confirme les rumeurs de plus en plus persistantes autour de l'existence de telles expériences. Modifier le génome de l'homme Il s'agirait de modifier le génome humain alors qu'il est encore à l'état d'embryon. De cette manière, on pourrait non seulement modifier le matériel génétique d'une personne, mais aussi l'ADN qu'elle transmet à ses éventuels descendants. L'équipe de Huang a essayé de contourner les critiques en utilisant des embryons non viables. Dans sa publication, Huang lève le voile sur la manière dont il compte modifier le gène qui est responsable de la bêta-thalassémie, une maladie sanguine potentiellement mortelle.