Un désastre démographique guette l’Europe. De Lisbonne à Berlin, en passant par Rome et Madrid, c’est le même problème partout dans l'Union européenne: le taux de natalité a chuté ces dernières années.
Tant et si bien que l’Europe semble menacée par un grave problème démographique, préviennnent des experts interrogés par six journalistes du quotidien britannique The Guardian, dans le cadre d’une grande enquête qui plaide pour un recours à l’immigration comme une solution parmi d'autres à cette crise du «manque de bébés». L’indice moyen de fécondité en Europe s’élève en effet à 1,55 enfants par femme, quand il en faudrait au moins deux pour renouveler les générations et éviter un étiolement de la population. En Espagne, il atteint même 1,27 enfants, un score chétif dû notamment à l’exode des jeunes, confrontés au chômage alors que le pays a traversé une grave crise économique. Au Portugal, on estime que la population pourrait passer de 10,5 millions d’habitants aujourd’hui à seulement 6,3 millions d’ici 2060.
La famille en chiffres. 3.
La famille en chiffres Pour moi, il y a un point commun dont je ne suis pas tellement fière entre la démographie, la géographie et le solfège : c’est que je n’en ai compris que fort tard l’intérêt. Peut-être est-ce aussi votre cas en ce qui concerne la démographie : il se peut que vous n’en voyez pas l’intérêt. Pourtant la démographie s’intéresse à vous. Quand nous prenons la décision qui nous paraît oh combien individuelle de nous marier ou pas, d’avoir ou non un second enfant, nous participons sans en avoir conscience à des mouvements plus généraux que la démographie met en évidence. C’est au démographe Laurent Toulemon responsable de l’unité de recherche « fécondité, famille sexualité » à l’institut national d’études démographiques, que nous avons demandé de nous initier.
Nos histoires de famille, ce sont aussi les relations familiales. Les Européens dans le peuplement de la terre. CONTRAIREMENT à ce que l’on pense souvent, les évolutions démographiques ne sont nullement linéaires.
Cela est vrai pour la population dans le monde, pour celle de l’Europe comme à l’échelon infracontinentale. L’évolution de la population dans le monde est donc contrastée dans le temps. Pendant l’Antiquité et le Moyen Âge, elle n’est pas rectiligne : la fin de l’Empire romain, ou encore la peste noire à la fin du Moyen Âge, entraîne un déclin démographique qui révèle des sociétés fragiles soumises aux aléas, guerres, famines ou pandémies. Ainsi, considérée à la fin du Moyen Âge par rapport au début de l’ère chrétienne, la population dans le monde se caractérise à peine par un doublement. Comment utiliser ce texte "clé en main" pour construire votre exposé ou votre cours ? L’Europe, un des grands foyers de peuplement… L’Europe demeure, depuis l’Antiquité, un des grands foyers de peuplement mondial. …en diminution relative La France doublée par ses voisins européens Plus. Vidéo de l'INED - La transition démographique en Europe. Quitter l'Europe: une nouvelle vie en Amérique.
L'Amérique est bien connue comme étant un pays d'immigrants ; cette notion est essentielle pour son identité.
On peut faire remonter l'émigration européenne vers l'Amérique à 1620 lorsque 100 pèlerins d'Angleterre s'embarquèrent pour un difficile voyage de quatre mois à travers l'océan Atlantique. La plupart des Européens émigrèrent en Amérique entre 1820 et 1920. Ils arrivèrent en deux grandes vagues, venant d'abord de l'Europe du Nord et de l'Ouest au début du 19e siècle, puis de l'Europe méridionale et de l'Europe de l'Est entre 1860 et 1920. Si les pèlerins avaient quitté leur patrie pour tenter de se libérer des persécutions religieuses dont ils étaient l'objet, les immigrants du 19e et du début du 20e siècle fuirent aussi de mauvaises conditions économiques ou l'oppression politique. Les immigrés aux Etats-Unis du 10 juin 2013 - France Inter. Menacé d'impuissance, encerclé par des scandales toxiques, le président Obama est sur le point de voir aboutir au moins une réforme d'importance.
Une offre de régularisation des sans-papiers pourrait être décidée ce mois de juin qui ouvrirait à quelque onze millions de personnes, majoritairement latinos, un long chemin vers la citoyenneté. Par ailleurs, l'immigration choisie serait encouragée. On ne trouve plus grand'monde pour ramasser les salades, les fruits et les légumes mais, dit le président, l'économie ressent aussi un grand besoin de "gens ingénieux et talentueux" . Les lois d'immigration, même quand elles étaient encore, avant 1924, très libérales, utilisaient généralement un vocabulaire négatif. En voici une qui affiche des intentions positives.