Changement climatique : cinq îles des Salomon disparues sous les eaux du Pacifique. Cinq îles des Salomon, dans le Pacifique, ont disparu en raison de la montée des eaux et de l’érosion côtière, selon une étude scientifique australienne publiée samedi 7 mai.
Six autres sont fortement touchées. Les cinq îles qui ont totalement disparu (Kakatina, Kale, Rapita, Rehana et Zollies) étaient des îles non habitées mais porteuses de végétation, d’une superficie allant jusqu’à 5 hectares et sur lesquels les pêcheurs faisaient parfois escale. « Il ne s’agit pas seulement de petits îlots sablonneux », a expliqué Simon Albert, l’un des scientifiques auteurs de l’étude, à l’Agence France-Presse. Sur les six autres îles touchées, l’érosion de la côte a précipité une dizaine de maisons dans la mer depuis cinq ans et a obligé deux villages à se relocaliser plus à l’intérieur. Clipperton, un destin noir au milieu de nulle part. Le drapeau tricolore flotte sur un territoire de 1,7 km2 dans le pacifique nord, l’île de Clipperton.
Un confetti de l’empire situé à près de 6000 kilomètres de Tahiti, un peu plus d’un millier de kilomètres de Mexico et près de 13000 du parvis de Notre Dame, du point ou l’on calcule la distance de toutes les routes de France. Un gros beignet avec à la place du trou, une étendue d’eau croupissante et acide, un atoll mort, fosse septique géante pour les oiseaux et notamment une colonie de fous masqués estimée à plus de 110 000 individus. C’est le seul lagon d’eau douce au monde entouré d’une bande de sable de 360 mètres au point le plus large et de seulement une petite quarantaine de mètres au plus étroit. Un îlot évidemment inhabité et oublié de la métropole mais qui bénéficie quand même d’un code postal. Histoire d’envoyer une petite bafouille pour donner des nouvelles à un Robinson qui s’y serait échoué par mégarde. Entrée en vigueur du traité mondial contre la pêche illégale. Un accord international visant à lutter contre la pêche illégale est entré en vigueur ce dimanche 5 juin 2016 et a valeur légale pour les 29 pays et l’organisation régionale qui y ont adhéré, s’est félicité l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
L’Accord relatif aux mesures du ressort de l’Etat du port visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée – adopté comme Accord FAO en 2009 après plusieurs années d’efforts diplomatiques – est le premier traité international contraignant qui porte expressément sur la pêche illégale. Le seuil requis pour l’activation du traité – à savoir l’adhésion d’au moins 25 pays – a été dépassé le mois dernier, déclenchant ainsi le compte à rebours de 30 jours avant son entrée en vigueur, qui prend fin aujourd’hui.
Ces radeaux de bambou qui dépeuplent les mers. LE MONDE | | Par Martine Valo (Canal du Mozambique, envoyée spéciale) Depuis le 15 avril, Le Monde suit, à bord de l’Esperanza, la campagne de Greenpeace destinée à renseigner et dénoncer la surpêche des thons tropicaux, aggravée par la technique des dispositifs de concentration de poissons (DCP).
Une méthode de pêche particulièrement dévastatrice. Durant six semaines, l’ONG va naviguer dans le canal du Mozambique, entre Madagascar et Mayotte, au sud des Seychelles, traquant ces DCP. Yvon Riva, président d’Orthongel, l’Organisation des producteurs de thon tropical congelé et surgelé, ne fait pas mystère de son inquiétude : « aujourd’hui, la pêche est excessive. Nous ne cherchons pas à nous faire passer pour les premiers de la classe, mais nous voulons que notre activité dure. 40 Km : la longueur de l'embouteillage des pétroliers en mer - Express [FR] FIG Saint-Dié-des-Vosges » Martinique, Le Bassin caraïbe : un carrefour maritime ? Respectivement Professeur des Universités honoraire Maître de conférences, et Recteur honoraire IUFM de Martinique Télécharger l'intégralité de l'article (76 Mo - rtf) | Résumé Le Bassin caraïbe, défini comme l’ensemble des territoires qui bordent le Golfe du Mexique et la Mer des Caraïbes, enserre un espace maritime de 4,3 millions de kilomètres carrés qui s’étire sur plus de 4 000 kilomètres.
Cette « Méditerranée américaine » située entre l’Amérique du Nord et l’Amérique de Sud se singularise par une dépendance marquée vis-à-vis des États-Unis et de l’Europe occidentale, polarisant les activités économiques et les flux sur la rive états-unienne du Bassin. Dans ce contexte, les échanges maritimes sont révélateurs du fonctionnement de cet espace, à la fois continental et insulaire, avec des ports, outils privilégiés de l’ouverture de ces territoires sur l’extérieur. Djibouti, les Chinois arrivent ! Ces derniers mois, les tensions entre Pékin et Washington en mer de Chine du Sud connaissent un regain de vigueur.
Pourtant, plus discrètement sans doute, la Chine s’active aussi à l’autre extrémité de son « collier de perles »1. Djibouti est comme enchâssé dans la Corne de l’Afrique entre trois voisins difficiles : l’Érythrée autocratique au nord, l’Éthiopie énigmatique à l’est et la Somalie chaotique au sud. Mais, à trente kilomètres des côtes du Yémen, l’ancien « territoire français des Afars et des Issas », avec le golfe de Tadjoura ouvert sur le détroit de Bab-Al-Mandeb qui voit passer 40 % du trafic maritime mondial, dispose d’atouts incomparables. 3303331280668 EX. Géographie des mers et des océans. Les déchets marins en Méditerranée / CORSE PASQUALE PAOLI. Dans le cadre de son cycle annuel de conférences, le centre culturel de l'Université de Corse reçoit François Galgani, océanographe biologiste.
Les débris marins sont actuellement observés partout dans les océans, notamment en mer Méditerranée qui est la zone la plus affectée dans le monde. Avec une population littorale supérieure à 2 millions d'habitants, des quantités de déchets générés à terre représentant entre 208 à 760 kg/an, un tourisme développé, les apports continentaux des fleuves ou du ruissellement, les sources de pollution sont multiples. En Méditerranée, les sources marines représentent également une part importante des apports en raison d'un trafic maritime qui représente 30% du trafic mondial. La haute mer, un no man’s land en quête de lois. L’ONU ouvre lundi les négociations pour préparer les futures règles qui régiront cet espace qui représente pas moins de 55 % de la surface du globe.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo Le chantier est de taille : il s’agit d’établir un accord international portant sur rien moins que 55 % de la surface du globe. Lundi 28 mars, les représentants de 196 Etats doivent lancer les préparatifs de futures règles régissant un colossal espace, la haute mer, qui n’en compte à peu près aucune actuellement. De la surface jusqu’aux fonds et aux sous-sols : cet univers de quasi-non-droit commence une fois dépassées les zones économiques exclusives (ZEE) qui s’étendent jusqu’à 200 milles nautiques (370 kilomètres) des côtes, et au-delà des plateaux continentaux sur lesquels les pays maritimes ont un droit de regard.
L'Appel de Paris pour la sauvegarde des océans.