Un cadre passe en moyenne seize ans en réunion. Si 98 % d'entre eux estiment qu'elles sont nécessaires, les trois quarts considèrent aussi y perdre leur temps.
Ne dites pas à un cadre qu'il perd son temps en réunion! Il y consacre en réalité seize années de sa vie professionnelle (sur une carrière de quarante ans), selon une étude du cabinet Perfony, spécialisé dans la coordination en entreprise. Trop coûteuse, trop longue et peu efficace: pour beaucoup, la réunion est pourtant bel et bien une perte de temps. Plus de 340 cadres ont été interrogés par Perfony sur leurs impressions au sortir des réunions au mois de novembre dernier. Si 98 % d'entre eux estiment qu'elles sont nécessaires, les trois quarts considèrent aussi y perdre leur temps.
Ordre du jour peu précis ou encore non-respect des horaires de début et de fin, les causes de perte de temps sont connues. Par ailleurs, plus de la moitié des salariés interrogés pensent que le manque de visibilité entre deux réunions est une des principales causes de leur improductivité. Le dialogue social est-il mort en France ? Tribune de Laurent Bigorgne, directeur de l'Institut Montaigne, parue dans L'Expansion, avril 2015.
L’échec de la dernière négociation sur la modernisation du dialogue social interroge sur la poursuite du processus initié en 2007 qui a complètement "totémisé" le dialogue interprofessionnel. En imposant au gouvernement de saisir les partenaires sociaux avant toute réforme dans le champ du travail, on a transformé ces derniers en colégislateurs et ce système est arrivé à ses limites. Depuis plusieurs années, on s’est trop accoutumé à l’idée que "mieux vaut un mauvais accord que pas d’accord".
En huit ans, nous n’avons pu vu émerger un ensemble aussi cohérent et ambitieux que les "lois Hartz", forgées en Allemagne en deux ans à peine, entre 2003 et 2005. Beaucoup trop prudent, l’État a renoncé à cadrer le processus de négociation comme il le devrait. Permettre certaines dérogation aux conventions collectives C’est d’abord au niveau des entreprises que doit vivre le dialogue social désormais. Recruter, communiquer : le couplage print et web pour plus d'efficacité. « Aujourd’hui, le numérique s’impose dans toutes les entreprises, compte tenu de son faible coût et de sa capacité à toucher une large cible, » explique Arnaud Pottier Rossi, directeur associé de l’agence Kalaapa, « Les sites carrières des entreprises sont d’ailleurs devenus depuis longtemps la colonne vertébrale de leur communication de recrutement et la marque employeur s’est fortement digitalisée avec l’apparition du web 2.0 ».
Par ailleurs, les réseaux sociaux ouvrent une nouvelle forme de communication avec des possibilités de conversation en temps réel sur les salons ou même lors des journées portes ouvertes. Le monde de la communication de recrutement est ainsi devenu digital, plus fluide et plus immédiat. Et l’obésité de l’information via ces canaux (mails, flux RSS, réseaux sociaux.) est telle qu’elle laisse peu de place aux autres supports de communication comme le papier. Le couplage comme solution Le print comme support à une com’ plus qualitative Frédérique Guénot. L'identité employeur selon Nespresso. À quels objectifs répond le travail mené par Nespresso France sur sa marque employeur ?
Nespresso France est une entreprise jeune, lancée en 1991 avec moins d’une dizaine de personnes. Nous avons rapidement grossi en termes d’effectifs, avec une cinquantaine de créations de poste par an pour atteindre 1 200 collaborateurs aujourd’hui. Au fur et à mesure, l’entreprise a fortement gagné en visibilité et en notoriété grâce aux produits. Notre objectif est d’être davantage connus en tant qu’employeur, à travers une démarche structurée valorisant deux dimensions : d’abord, une culture commune, vécue au quotidien par nos équipes ; ensuite, la croissance de l’entreprise qui se traduit par environ 300 recrutements annuels et une grande diversité de métiers – 130 ont été recensés. Quelles sont les principales caractéristiques de la marque employeur ? L’une d’elles est la maîtrise de la chaîne de valeur, de la production à la distribution et la commercialisation.
Comment va-t-elle être déployée ? La forme fait passer le fond. Quick mise sur une nouvelle communication pour relancer ses ventes en 2015. Alors que McDonald’s continu sa croissance Quick n’arrive toujours pas a se rapprocher de son concurrent américain.
La chaine de fast food a donc présenté lundi de nouveaux outils de communication pour doper ses ventes après une année décevante avec un nouveau message, un logo modernisé et des décors modifiés. « Dans un marché changeant et de plus en plus concurrentiel, réaffirmer les valeurs qui ont fait notre succès est indispensable », explique Cédric Dugardin, président du groupe Quick, cité dans un communiqué. Lire aussi : McDonald’s rend sa carte plus simple pour devenir une chaîne de fast-food branchée Le chiffre d’affaires du groupe, qui avait augmenté d’environ 4% en 2013, a reculé d’autant en 2014. Organiser la communication interne en santé et sécurité - Les RH publiques, en toute sécurité.