Cyber, informationnelle, numérique...A nouvelles économies, nouvelles cultures ? / E-dossier de l'audiovisuel : L'éducation aux cultures de l'information. Philosophe, Claude Baltz est professeur en Sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8, et il est membre permanent du laboratoire Paragraphede l’université.
Il a également été professeur aux départements Documentation et Hypermédia et directeur du Master NET « Numérique : Enjeux, Technologies» à l’Université Paris 8. Parmi ses thèmes de recherche : l’épistémologie de l’information et de la communication ; les effets sociaux des TIC ; la cyberculture. Il a assuré diverses consultations et directions d’étude : France Télécom, CNET, Plan Urbain, Observatoire des Télécommunications dans la Ville (OTV), Digital Equipment France, etc. Outre de nombreux articles, il a publié: « Essai sur le capital idéologique » (Honoré Champion, 1976) ; « La Nébuleuse Inforcom » (CNET/CNRS, 1988); « Shannon en questionS » (Europia, 2009 1 ). On remarquera, pour commencer, que le rapport TIC/culture peut se concevoir selon deux directions inverses. - En termes de conséquences. 1. 2.
Comprendre la notion de translittératie. A la convergence des cultures de l’information : information-documentation, médias et informatique, la translittératie est une notion récemment interrogée par les professionnels et les chercheurs en science de l’information, sans pour autant que l’intérêt de ces analyses ne se limite aux seuls experts.
La définition communément acceptée est celle traduite de la définition initiale de Sue Thomas « l’habileté à lire, écrire et interagir par le biais d’une variété de plateformes, d’outils et de moyens de communication, de l’iconographie à l’oralité en passant par l’écriture manuscrite, l’édition, la télé, la radio et le cinéma, jusqu’aux réseaux sociaux » Définition qui donne son poids à l’éventail de formations qu’elle implique à l’ère du papier, de l’audio-visuel et du numérique. Quelles origines, quelle définition, quel rapport avec les autres littératies, quels enjeux ? Pour mieux comprendre la notion, voici quelques textes récents : Translittératie et compétences médiatiques (1) Eric Delamotte. Definition s culture informationnelle 2010. Culture informationnelle et enseignement info-documentaire : des pratiques ordinaires à la raison scientifique - FADBEN - Fédération des enseignants documentalistes de l’Éducation nationale.
Culture informationnelle et enseignement info-documentaire : des pratiques ordinaires à la raison scientifique Animateur : Alexandre Serres, Maître de conférences – URFIST de Rennes - Equipe Limin-R Permanence et changement dans la culture informationnelle : ce que dit le terrain Yolande MAURY Une enquête en contexte scolaire révèle, dans une approche ethnologique, ce que pensent les enseignants documentalistes des évolutions des technologies du numérique et de la culture informationnelle.
Ceux-ci entendent construire « à partir » des pratiques non formelles plutôt que de « faire avec ». Savoirs, connaissances et tâches dans la culture de l'information André TRICOT On peut définir une discipline soit par sa légitimation scientifique, soit par sa référence à des pratiques sociales dans le champ extra-scolaire, ce qui est le cas de l’information-documentation. Bibliothèques et Information Literacy. De nombreuses publications analysent le développement de la Société de l’information en lien avec les évolutions technologiques depuis les années 1960 (microprocesseurs, réseaux numériques, ordinateurs et surtout Internet).
Ces « nouvelles technologies » permettent et induisent une mise en réseau de données dans un cadre mondial depuis une bonne dizaine d’années. Nous nous trouvons dans une situation d’offre exponentielle d’information. Mais, paradoxalement, alors qu’une grande attention et de forts moyens sont accordés à la mise en place des infrastructures permettant l’accès à cette information, peu de personnes en dehors des professionnels de l’information semblent prendre conscience que rien n’est, en fait, directement accessible. La profusion de savoirs et d’informations véhiculés suppose des citoyens ayant la capacité d’identifier leur besoin d’information, de sélectionner celle-ci, de l’évaluer pour enfin l’utiliser. 89404 14460 18270.