T2C5 - La mesure de la production et ses limites. T2C6 - La dynamique de la répartition des revenus. Les mots de la crise. - Aléa moral Le philosophe Adam Smith a défini l'aléa moral au XVIIème siècle comme "la maximisation de l'intérêt individuel sans prise en compte des conséquences défavorables de la décision sur l'utilité collective".
Dans le secteur assurantiel, le concept d'aléa moral désigne la capacité pour un assuré à prendre plus de risques dès lors qu'il n'a pas à assumer, du fait de l'assurance qu'il a souscrit, l'intégralité des conséquences négatives de ses actes. Appliqué à la crise économique et financière que traverse la zone euro, ce concept vient souligner les prises de risques financières opérées par certaines banques, assurées d'une intervention de l'État où elles sont établies, en cas de menace de faillite. - Anticipations auto-réalisatrices Selon l'économiste britannique John Maynard Keynes, face au ralentissement de l'activité, les acteurs économiques anticipent de façon pessimiste l'avenir en gelant leurs investissements ou leur consommation.
. - Bulle immobilière - Contagion. Mieux comprendre la crise. Alternatives Economiques Education. Comment se répartit la valeur ajoutée créée par les entreprises en temps de crise ?
A 77 % pour les salaires et cotisations sociales, à 5 % pour les taxes et impôts liés à l'exploitation (donc hors impôts sur les sociétés), et à 10 % pour financer leurs investissements. Reste 8 %, qui constituent le bénéfice à partager, selon l'étude menée par ATH, une association technique de cabinets d'audit et de conseil, réalisée sur les comptes 2011 d'un panel de 500 PME [[Voir www. ... Alternatives Economiques Education - Quelles sont les clés de la productivité?
La mesure de l'efficacité économique est aujourd'hui chargée d'enjeux, qu'il s'agisse des interrogations sur le déclin français, le renouveau de la croissance américaine ou la concurrence chinoise.
Dans ces débats, les statistiques de productivité jouent un rôle important. 1. Que faut-il mesurer? La productivité est le rapport entre une production et les facteurs qui ont permis de la réaliser. Il y a trois grandes mesures de la productivité, qui rapportent la production à différents facteurs de production: le travail, le capital ou l'ensemble des facteurs utilisés. Accès réservé.
Alternatives Economiques Education - Les limites du PIB. Si le PIB demeure un indicateur économique pertinent pour juger de l'accroissement de la production dans un pays, il présente de nombreuses limites intrinsèques qui en font un indicateur inadapté pour juger de l'état de bien-être ou de progrès d'une société.
Les critiques faites au PIB ont été formulées depuis longtemps et la plupart des économistes et des comptables nationaux se disent parfaitement conscients de ses limites. Le problème, c'est la focalisation sur cet indicateur et le fait que sa croissance soit désormais considérée comme l'alpha et l'oméga de nos sociétés modernes. Cependant, cette façon de définir la richesse nationale et sa progression uniquement par la lentille de la production génère des non-sens et des paradoxes dont les conséquences impactent durablement notre bien-être collectif et individuel. Riches, mais de quoi ? Alternatives Economiques Education - Valeur ajoutée: de quoi parle-t-on ? Le chiffre d'affaires d'une entreprise mesure ce qu'elle a vendu.
Sa valeur ajoutée mesure, elle, comme son nom l'indique, ce qu'elle a ajouté aux biens et aux services qu'elle a achetés à d'autres entreprises. Par exemple, la coopérative Alternatives Economiques a réalisé un chiffre d'affaires de 6,5 millions d'euros en 2008, mais, une fois déduit ce qu'elle a acheté à l'extérieur (papier, impression, électricité, frais postaux, publicité, etc. Accès réservé Je suis lycéen, étudiant ou enseignant, et abonné à Alternatives Economiques :> Je m'identifie pour accéder gratuitement à cet article.Je suis abonné à une des publications d'Alternatives Economiques, mais pas lycéen, étudiant ou enseignant : > Je peux consulter les articles de la publication à laquelle je suis abonné en m'identifiant sur le site En revanche, je ne peux pas accéder aux contenus de ce site réservé aux lycéens, étudiants et enseignants.
Alternatives Economiques Education - Valeur ajoutée : quelle répartition ? Comment se répartit la valeur ajoutée créée par les entreprises en temps de crise ?
A 77 % pour les salaires et cotisations sociales, à 5 % pour les taxes et impôts liés à l'exploitation (donc hors impôts sur les sociétés), et à 10 % pour financer leurs investissements. Reste 8 %, qui constituent le bénéfice à partager, selon l'étude menée par ATH, une association technique de cabinets d'audit et de conseil, réalisée sur les comptes 2011 d'un panel de 500 PME [1]. Ces bénéfices, quand ils existent, vont en moyenne à 16 % dans la poche des salariés, à 22 % dans celle de l'Etat (impôt sur les sociétés), 30 % dans celle des actionnaires et 32 % dans l'autofinancement de l'entreprise.