Pauvreté et richesse en France. L’Insee collecte et analyse des informations sur les ménages français qui permettent de mesurer les notions de pauvreté et de richesse relative.
Le revenu disponible des ménages Définition Le revenu disponible d'un ménage est celui qui peut être utilisé pour la consommation ou l’épargne. Il comprend les revenus d'activité (salaires nets, honoraires, résultat courant avant impôt des entrepreneurs individuels), les revenus du patrimoine (dividendes, intérêts perçus, loyers reçus), les transferts en provenance d'autres ménages (pensions alimentaires) et les prestations sociales (y compris les pensions de retraite et les indemnités de chômage), dont on déduit les impôts directs (impôt sur le revenu, taxe d'habitation et Contributions sociales (CSG et CRDS)).Source Insee correspond à la somme des revenus déclarés à l’administration fiscale, aux revenus financiers non déclarés ainsi qu’aux prestations sociales et à la prime pour l’emploi.
Les chiffres clés de l'impôt sur le revenu. Pouvoir d’achat. Revenus. Inégalités, pauvreté et justice sociale. Inégalités, pauvreté et justice sociale. Objectifs et limites de la politique sociale. Cabestan - référentiel de plus de 600 indicateurs pertinents pour mieux comprendre vos territoires, mesurer leurs dynamiques. Défendons notre protection sociale ! En France, la pauvreté augmente et le niveau de vie recule, sauf pour les plus aisés (Insee) - 7 septembre 2012. S'il ne faut retenir qu'un chiffre de l'enquête édifiante de l'Insee publié vendredi 7 septembre, c'est celui-ci: 19.270 euros.
Soit le niveau de vie* médian d'un Français en 2010, quel qu'il soit (salarié, indépendant, chômeur, retraité, inactif, enfant…). En clair, il y a deux ans, la moitié de la population avait un revenu disponible inférieur à 1.610 euros par mois, quand l'autre moitié dépassait cette barre. Pour la première fois depuis 2004, on constate un recul sur un an de 0,5%, en tenant compte de l'inflation. Autrement dit, le niveau de vie des Français a baissé de 2009 à 2010. Toutefois, derrière ce constat déprimant, les situations sont très différentes selon les catégories de population, comme le montre sans équivoque le graphique ci-dessous. 1.3 La redistribution. Dessine-moi l'éco : la protection sociale. Qui sont les perdants et les gagnants de la réforme de la politique familiale? Redistribuer des riches vers les pauvres.
C’est ce que l’on appelle une politique de gauche. Et c’est ce que le gouvernement vient de faire en réformant par petites touches la politique familiale. Mais bizarrement, il ne s’en vante pas. Les aides versées aux familles les plus aisées ont pourtant été nettement rabotées. Et dans le même temps, les transferts en direction des familles les plus vulnérables ont augmenté. L'Etat réduit-il effectivement les inégalités? La hausse apparente des inégalités en France, liée à la mondialisation et au progrès technique, donne une importance particulière à la politique de redistribution des revenus opérée par l'Etat.
Celle-ci vise notamment au maintien d'un niveau jugé juste d'inégalités. Cette redistribution passe par les impôts, qui ont surtout pour effet de réduire les revenus les plus élevés, et par les transferts sociaux, qui accroissent les revenus les plus bas. Les dernières années ont été marquées par une diminution des impôts directs et par d'importantes modifications des prestations sociales, qui ont eu des effets contradictoires sur les inégalités. 1. L'impact de la fiscalité Le système de redistribution modifie la répartition des revenus en prenant plus à certains, sous forme d'impôts (*) et de cotisations (*) sociales, et en donnant plus à d'autres, sous forme de prestations sociales et de services gratuits.
Accès réservé. Revenus: les inégalités se creusent. En France, la pauvreté ne recule plus depuis dix ans, tandis que les écarts de revenus continuent d'augmenter.
L'impact de la crise de 2008 n'a rien arrangé. Entre 1998 et 2008, le rapport entre le niveau de vie (après impôts et prestations sociales) le moins élevé des 5% les plus riches et celui le plus élevé des 10% les plus pauvres est passé de 4 à 4,3. L'écart entre ces deux tranches de revenus s'est accru de 25 000 à 33 500 euros par an. Ainsi, en dix ans, les 5% les plus riches ont vu leurs revenus progresser - au minimum - de 8 000 euros de plus que les 10% les plus pauvres, l'équivalent de huit mois de Smic. Et parmi eux, la progression des revenus des super-riches est spectaculaire: rien qu'entre 2004 et 2007, le 0,01% les plus riches a gagné 360 000 euros supplémentaires.