Marché de la restauration rapide. La concurrence entre réseaux : quand la compétition devient déloyale. Crédits photo : Shutterstock Deux arrêts rendus par deux cours d’appel(1) viennent illustrer les règles que doivent respecter les réseaux concurrents pour se livrer une compétition loyale. 1/ La concurrence que se livre les réseaux de franchise de vente de pizzas a donné un résultat judiciaire pour le moins piquant A l’affut de toute déloyauté de concurrence, Speed Rabbit, constatant que la société Domino’s Pizza ne publiait pas ses comptes conformément aux obligations légales lui incombant, l’a assignée en concurrence déloyale.
Le raisonnement se fondait sur un courant jurisprudentiel selon lequel le non-respect d’une obligation légale est constitutif d’un acte de concurrence déloyale. Ainsi, Le Figaro a été condamné pour avoir commercialisé "Le Figaro Madame Pocket" qui se présentait comme un supplément hebdomadaire, sans avoir respecté les obligations juridiques et fiscales afférentes au "supplément"(2). Domino's Pizza veut tripler de taille en France. Le leader mondial de la livraison de pizzas cherche à contrer l'essoufflement de la restauration rapide.
Les Français sont les plus gros consommateurs de pizzas, derrière les Américains: ils en mangent dix kilos par an et par personne, d'après le baromètre Pizzas 2013 réalisé par CHD expert pour le salon Parizza. «Le marché français a encore beaucoup de potentiel. Il existe plus de 22.000 pizzerias, dont seulement 600 sont affiliées à une chaîne», avance Mélanie Farcot-Gigon, présidente de Domino's Pizza France. Le leader mondial et français - depuis 2007, devant Pizza Hut - de la livraison de pizzas, qui compte plus de 10.000 points de vente dans le monde, est présent en France depuis 1989. Le groupe y a vendu l'an dernier 16 millions de pizzas et dépassé la barre des 200 points de vente. Quelque 25 ouvertures sont prévues cette année, soit autant qu'en 2012 (23). «Une pizza achetée, une offerte» Franchise Domino’s pizza: prudence. Hier je parlais avec un ami commerçant, il me disait que si j’ouvrais une franchise dominos pizza dans son quartier ça cartonnerait vu que le pouvoir d’achat est bon, que la densité de population est importante (petite couronne), et surtout qu’il n’y a pas beaucoup de concurrence dans les alentours, il en veut pour preuve ce franchisé Domino’s pizza dans une commune non loin et qui « cartonne », eu égard à la vingtaine de motobylettes parquées devant.
C’est vrai que la consultation des bilans sur societe.com de la société créée en 2002 laisse apparaitre des chiffres flatteurs, plus de 1,3 million d’euros de CA, un EBE de 138 000 euros et un résultat net de 23 000 euros pour l’exercice 2008. J’avais déja parlé des franchises de pizza sur ce blog, c’était en mai, en faisant de nouvelles recherches je suis tombé sur ce message posté sur un forum. C’est très long mais la précision et l’exhaustivité de ce témoignage m’a convaincu. Morceaux choisis: Domino’s Pizza en guerre avec ses franchisés- 2 janvier 2013.
L’ambiance n’est toujours pas à la fête.
Malgré un accord trouvé fin novembre, les relations restent plus que tendues entre Domino’s Pizza France (DPF), numéro un de la pizza livrée à domicile et à emporter, et l’association Pepperoni, qui regroupe 180 des 203 restaurants franchisés de l’hexagone. Voilà dix mois maintenant que le torchon brûle entre le franchiseur et ses franchisés, très remontés contre leur maison mère à qui ils reversent plus de 40% de leur chiffre d’affaires sous la forme de redevances diverses et autres royalties.
Et malgré quelques premiers signes d’apaisement, les désaccords restent nombreux. "Nous croyons à nos produits et à la marque. Pour ma part, ça fait presque 20 ans que j’y suis attaché ! D’autres sont moins confiants que Kamel Boulhadid. Gérer l’après-crise : l’exemple de Domino’s Pizza. Bien communiquer en temps de crise, c’est bien.
Poursuivre l’action une fois le gros de l’orage passé, c’est encore mieux. Victime d’un cyber-chantage qui a mis en péril son image, Domino’s Pizza a tenu bon dans sa communication de crise. La base de donnée de Domino's Pizza publiée sur Internet. Cession-Commerce Mobile. Consommation : les Français préfèrent la pizza au hamburger. G.Z | 14 Janv. 2014, 07h46 | MAJ : 14 Janv. 2014, 08h41 Si ce marché de l'ordre de 5 milliards d'euros résiste globalement à la crise, tous les consommateurs ne sont pas logés à la même enseigne.
Le prix moyen de la pizza Reine, la plus consommée en France, est en moyenne à 10,20 euros, selon une étude du cabinet Gira auprès de 800 points de vente. Mais les Parisiens et les Bordelais doivent débourser en moyenne 12,70 euros, alors que les habitants d'Epinal peuvent préserver leur porte-monnaie avec un prix qui ne dépasse pas les huit euros.
Ramené au temps de travail nécessaire pour se payer une pizza, il faut en moyenne 38 minutes de travail. Mais pour y avoir droit, il faut travailler un quart de plus dans le Nord-Pas-de-Calais qu'en Alsace... Sans surprise, les prix sont plus élevés dans les chaînes de restauration que chez les indépendants. La France championne du monde En France, on ne plaisante pas avec la pizza ! > Restez informés !