Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. 1er juillet 1751 - Naissance tumultueuse de l'Encyclopédie. Le 1er juillet 1751 paraît le premier volume de l'Encyclopédie, précédé du Discours préliminaire de d'Alembert.
C'est le début d'une aventure éditoriale sans précédent qui va bousculer les idées reçues en France et dans toute l'Europe. Un projet révolutionnaire Le projet est né six ans plus tôt du désir par le libraire Le Breton de traduire la Cyclopaedia de l'Anglais Ephraïm Chambers, un dictionnaire illustré des sciences et des arts publié en 1728.
Le libraire soumet son idée à Denis Diderot (32 ans) qui envisage non plus une simple traduction mais un «tableau général des efforts de l'esprit humain dans tous les genres et dans tous les siècles» !... D'où son titre, Encyclopédie, néologisme forgé d'après une expression grecque qui désigne les sciences destinées à être enseignées. Diderot s'associe les services de son ami, le mathématicien et philosophe Jean Le Rond d'Alembert. Le temps des Révolutions - Chrétien Guillaume de Malesherbes( 6 décembre 1721 - 22 avril 1794) Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes succède à son père comme premier président de la Cour des aides, en 1750, sous le règne de Louis XV.
Il est également nommé directeur de la Librairie, avec la responsabilité d'octroyer les autorisations d'imprimer. À ce poste, jusqu'en 1768, il protège les philosophes et soutient la publication de l'Encyclopédie. Mais quand le garde des sceaux Maupeou fait arrêter et exiler les parlementaires, il prend le parti de ceux-ci, ce qui lui vaut d'être disgrâcié et contraint de se retirer sur ses terres, à Pithiviers. Il est rappelé par Louis XVI pour s'occuper de la Maison du roi et de la police du royaume dans le gouvernement de Maurepas et Turgot. Il tente en vain de restreindre la pratique des lettres de cachet (détentions arbitraires sur ordre du roi). Ses initiatives témoignent de l'évolution des esprits et des mentalités vers davantage d'humanité dès avant la Révolution.
Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers est une encyclopédie française, éditée de 1751 à 1772 sous la direction de Diderot et de D’Alembert. Contexte[modifier | modifier le code] La nouvelle science astronomique nécessitait, pour expliquer le mouvement de la Terre, des expérimentations et un formalisme mathématique qui étaient étrangers à la méthode scolastique encore en vigueur dans les universités, et qui pour cette raison était déjà critiquée par Descartes. L'astronomie avait besoin du secours des mathématiques et de la mécanique pour sa théorisation. À terme, la plupart des sciences étaient touchées par ce changement, que le philosophe des sciences Thomas Kuhn appela une révolution scientifique[1]. Dans le Discours préliminaire de l'Encyclopédie, d'Alembert expliqua les motivations de l'immense travail entrepris par l'équipe des encyclopédistes.
L’aventure éditoriale[modifier | modifier le code] Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, né le 6 décembre 1721 à Paris, où il a été guillotiné le 22 avril 1794, est un magistrat, botaniste et homme d’État français, particulièrement connu pour le soutien qu'il apporta, en tant que chef de la censure royale, à la publication de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
Il fut un des défenseurs de Louis XVI à son procès. Le magistrat[modifier | modifier le code] Issu d’une importante famille de la noblesse de robe parisienne, apparentée à la maison de Nicolaï par sa tante paternelle, fils de Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil, il est nommé substitut du procureur général du parlement de Paris en 1741. En 1771, le triumvirat de Maupeou prend le pouvoir et supprime les parlements. Après la mort de Louis XV, il est secrétaire d’État à la Maison du roi. Mais les désillusions sont rapides. De 1787 à 1788, il est membre du Conseil d’En-haut.