Sophie BARRIERE
Bombay. La crise des grands pays émergents inquiète les marchés. Inde, Brésil, Turquie, Russie et Afrique du Sud subissent une baisse de croissance, source de tensions sociales.
Simple trou d'air ou crise plus profonde? Les grands pays émergents, ces étoiles montantes qui tirent l'économie mondiale depuis plus d'une décennie, inquiètent les marchés. La croissance a nettement ralenti dans le club des Brics - Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud - ainsi qu'en Turquie, devenue le nouveau tigre du Proche-Orient. La semaine dernière, le FMI a lancé un message d'alerte sur ces pays, revoyant à la baisse ses prévisions de croissance. La hausse de PIB ne dépassera pas cette année 2,5 % au Brésil et en Russie. Le scepticisme a gagné les investisseurs qui retirent leurs capitaux depuis début mai, comme si soudainement ils prenaient conscience de leurs fragilités structurelles, qu'il s'agisse de la gouvernance en Russie ou du manque criant d'infrastructures au Brésil avec un travers commun, la faiblesse des investissements.
Pas de krach en vue. Procès Eichmann. Alain Finkielkraut - Annette Wieviorka - Claude Klein 18-8-2012. Histoire. Shanghai : l'exemple d'une métropolisation accélérée - Le devenir des métropoles. En vingt ans, Shanghai a connu l'équivalent des aménagements haussmanniens, de la modernisation automobile et des restructurations postmodernes et contemporaines de Paris, des années 1850 à celles du début du XXIe siècle.
Retour sur son histoire. Shanghai est apparue ces dernières années comme l'une des principales métropoles émergentes de notre monde postbipolaire. Elle incarne, avec Pékin, le retour en force de la Chine sur la scène internationale et le succès de la politique économiquement réformatrice du régime communiste chinois ; elle réactive surtout les représentations anciennes d'une ville née de la greffe de la modernité internationale sur les rives chinoises après les guerres de l'opium. En cela, le trait dominant de la modernisation de Shanghai est certainement sa rapidité. Il y a seulement vingt ans, la ville-centre gardait les témoignages urbains et architecturaux de la période moderne, celle des concessions étrangères et d'un premier essor entre les années 1910 et 1940. Asie du S et de l'E. Asie du S et de l'E. Bûcher son Bac. Terminales LESS Géo. Dynamiques géographiques de grandes aires continentales. Mali 2013. Cartes et fonds de cartes.
La mondialisation en débat. Londres 2012 en cartes et diaporama : les JO vitrine de la mondialisation - Globe. Le slogan des jeux olympiques de Londres 2012 est : "the world in one city" (le monde dans une seule ville).
Ce slogan, forgé pour la candidature au début des années 2000, fait référence au cosmopolitisme londonien : Londres est une "ville globale" (Saskia Sassen), c'est-à-dire l'une des quelques capitales de la mondialisation. A l'échelle locale, elle se caractérise par son multiculturalisme. Elle attire des populations venues du monde entier et de tout le Royaume-Uni. Et ce depuis longtemps, notamment du temps où elle était un poumon industriel de l'économie mondiale. Le choix du site de Stratford et les aménagements qui y sont effectués témoignent de l'envers du slogan "the world in one city". Vous pouvez réécouter et podcaster l'émission du 27 juin 2012 "Les JO transforment-ils Londres ? " Mexique : La paranoïa et la terreur comme paradigmes de gouvernement. L’année 2010 s’annonçait exceptionnelle, à en croire les panneaux installés par le gouvernement le long des routes : un Mexique moderne allait fêter tout à la fois le bicentenaire de la Guerre d’Indépendance et le centenaire de la Révolution.
Exceptionnelle, elle le fut vraiment. Chaque année, le 6 janvier, les enfants qui viennent au pied de l’Angel de la Independencia, à Mexico, déposent des messages aux Rois Mages. « Chers Rois Mages, Nous ne voulons pas la guerre de Calderón », voilà le message, pour 2011, sur une pancarte brandie par un niño de dix ans. Si le Mexique existe encore en 2110, il se souviendra que 2010 aura été l’une des années les plus sanglantes de toute son histoire.
La « guerre au narcotrafic » aura fait à ce jour 34 000 morts, et près de la moitié ont été tués en 2010. Une grande partie de ces morts sont considérés comme dommages collatéraux. Faut-il dresser l’épouvantable comptabilité ? C’est que plus la frontière se rapproche, plus le danger se précise. Histoire géo TL Tes.