Entretien avec Nicolas Bourriaud. Arles, en reflet des déferlantes d'images sur Internet. Paris – Delhi – Bombay…, au Centre Pompidou. La note de Carpe Webem : Du 25 mai au 19 septembre 2011, le Centre Pompidou invite près de 50 artistes français et indiens dans le but d’ouvrir un dialogue sur l’Inde d’aujourd’hui. Plus des deux tiers des artistes ont créé une oeuvre spécifique pour cette exposition/correspondance qui s’articule en six thèmes de civilisation.
La discussion démarre-t-elle ? En entrant dans l’exposition (je ne parle pas de l’oeuvre d’ORLAN qui orne l’entrée… j’aime bien ce qu’elle a fait au XXe siècle), deux oeuvres monumentales entrent dans notre champ de vision et annoncent le thème par un contraste saisissant : au fond, la tête sculptée de femme indienne de Ravinder Reddy et son évocation de la culture indienne traditionnelle ; à gauche, le mur de matériel informatique abandonné de Krishnaraj Chonat qui, lui, évoque le poids économique de l’Inde d’aujourd’hui, en particulier dans le domaine des nouvelles technologies… et l’empreinte que ce poids ne manque pas d’imprimer. Tonalité sombre à la 54e Biennale d'art de Venise. Jeu de Paume, jeu de billes. Il y a deux grandes et belles expositions au Jeu de Paume dont je parlerai bientôt, mais, maintenant un bref billet sur le club de billes au sous-sol. Un club de billes ?
Eh oui, le Billes Club Concordance Accident ou BCCA : un jeu aux règles complexes joué par des gentlemen (et une lady) à l’élégance très British en veste noire, chemise blanche, et souliers vernis. C’est apparemment la sixième occurrence d’un tel club protéiforme, né au Palais Royal et qui a migré à Stockholm, à Londres et à Berlin sous des formes mutantes. La mezzanine en retrace l’histoire et la salle basse est un terrain de jeu. Il y a un pentagone et un triangle, des codes de société secrète, mais tout un chacun peut participer en devenant membre du club, étant dès lors doté d’un écusson et d’une bille sur laquelle est gravé une maxime (la mienne, attribuée au hasard – croyez le ou pas – était « sur la bouche »). fosse commune et de l’oubli. Photo 1 courtoisie du Jeu de Paume, photos 2, 3 & 4 de l'auteur. Images de l'Inde. Galerie d'art contemporain Le Point sur le i. Accue.
Bulletin d´information - Octobre 2011. C’est dans une atmosphère tumultueuse et inquiétante que lieux culturels, associations et artistes ont fait leur rentrée ! Budgets pour la culture serrés voire inexistants, à tel point que les foires pour ce mois d’octobre n’ont pas fait le plein non plus d’exposants. Paradoxalement la presse spécialisée nous dit que le monde de l’art ne s'est jamais porté aussi bien depuis les trois dernières années malgré la Crise. Y aurait-il un marché parallèle ? Nous assistons depuis peu à un phénomène en vogue où la tendance pour les galeristes est de se recentrer certes dans le fonctionnement de leur galerie mais aussi d’exposer dans et hors leur mur. Est-ce une nouvelle façon de donner de la visibilité à l’art ?
Et si la vérité était d´ouvrir l´art plutôt que de l´enfermer dans des salons privés ? A quand une expo sauvage ? Julie Perin Directrice d´alternatif-art. Accue. Le site de l’art post-contemporain - Les Annexes. Les Tablettes des Chanteroels Photographies Bibliothèque Humaniste de Sélestat : En mars et avril 2002, quelques fragments de tablettes furent présentés au public au milieu de manuscrits anciens et autres incunables confiés à la conservation de cette prestigieuse institution.
Le Manuscrit apocryphe Mis sous scellé au Cloître des Dominicains de Colmar, l’ouvrage semble plus appartenir à l’environnement des icônes urbaines actuelles, qu’à une écriture ancienne que, malgré de nombreuses tentatives, personne encore n’a été à même de dater et de décrypter. Zhou Jinde - Les apographies Alors que la justesse n’implique en rien la beauté, le « beau » n’existe que par rapport au « juste ». Pour créer les vitraux de la Chapelle de Puits d’Ambroise, Zhou Jinde s’est inspiré des tablettes des Chanteroels.
Paroles de pierre Vidéo.