Le droit à l'oubli “numérique” Découvrir et comprendre le droit à l'oubli numérique. Note. Droit à l’oubli : la France en tête des demandes. Ce dispositif permet aux internautes de demander à Google de désindexer certains contenus.
L’entreprise a publié des chiffres sur ces requêtes, dont la majorité sont refusées. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Un million : c’est le nombre d’URL (Uniform Resource Locator, littéralement « localisateur uniforme de ressource », en français, ou adresse d’une ressource Internet) que les internautes européens ont demandé à Google de déréférencer, au nom du « droit à l’oubli », mis en place en mai 2014. A la suite d’une décision de la Cour de justice de l’Union européenne, le moteur de recherche leur permet de remplir un formulaire en ligne afin de réclamer la suppression de résultats de recherche les concernant.
Plus d’un an après le lancement de ce dispositif, Google a publié cette semaine des chiffres sur le nombre de requêtes reçues. La France est le pays le plus demandeur, avec près de 200 000 URL concernées, suivie par l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Note. L’arrêt Google Spain de la Cour de justice de l’Union européenne : un clic de plus vers la reconnaissance d’un droit à l’oubli numérique. 1.
Qui n’a jamais effectué une recherche en encodant ses nom et prénom sur internet dans le but de prendre connaissance des résultats proposés par les moteurs de recherche ? En consultant les pages qui vous concernent, certains se sont sans doute offusqués de voir, tantôt un lien, tantôt un texte, tantôt une image, portant potentiellement atteinte à sa vie privée.
Alors que le net constitue une formidable mémoire virtuelle qui permet à tout un chacun de disposer en un temps éclair d’une multitude d’informations sur un sujet donné, cette infaillibilité de la mémoire peut s’avérer dommageable quand elle ne permet plus d’effacer certaines données considérées comme personnelles. 2. C’est à ce constat qu’est arrivé un citoyen espagnol en effectuant une recherche sur sa propre identité. La première publication avait été imposée dans la version « papier » de ce journal, quelques années auparavant, par le ministère espagnol du Travail et des Affaires sociales. 3. 4. 5. Note. Le droit à l’oubli sur Internet. InShare33 L’arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) du 13 mai 2014 oblige Google à répondre favorablement aux citoyens ressortissants de l’Union européenne désireux de supprimer tout lien à des documents « hors sujet, obsolètes ou autrement contestables ».
Cet arrêt et ses répercutions ont remis le thème de l’e-réputation sur le devant de la scène internationale avec notamment une grosse médiatisation de la presse internationale de masse. Depuis la décision de la CJUE, Google recevrait en moyenne 1 000 demandes de suppression par jour, et envisagerait l’embauche ou du redéploiement d’employés pour faire face à un tel volume. Droit à l’oubli : l’origine de l’affaire. Note. E-réputation : entre droit au déréférencement des données personnelles et droit à l'oubli numérique.
Le temps sur Internet s'étire à l'infini.
Sur Internet, le passé est présent en un clic. Internet garde aussi en mémoire les informations que l'on croyait oubliées. Pire, dans certains cas, les moteurs de recherche, tel que celui de Google, les amplifient en hiérarchisant les résultats de requêtes. Avec la hiérarchisation des résultats par leurs algorithmes, les moteurs de recherche braquent leur faisceau sur des contenus précis et créés ainsi une image à part entière, une réputation numérique, une E-réputation jusqu'à donner dans certains cas une image dégradée de la personne concernée.
Loin d'être virtuelle cette image est bien réelle et peut être source de préjudices selon la notoriété, la vie privée ou la vie professionnelle de chacun. Or, comme l'a très justement formulé Woody Allen, on a rarement l'occasion de se faire deux fois une première impression. Grâce à internet et aux Smartphones s'est créé un nouveau reflex, celui de rechercher des informations sur tout et sur chacun. Note.