Polyamour : peut-on aimer au pluriel ? Marche des fiertés LGBT : grand succès pour le char de la police. Paru dans leJDD La Gay Pride, samedi, à Paris. (Reuters) Ils ont troqué leur arme de service contre des pistolets à eau, et la foule prend un malin plaisir à se faire tirer dessus. Sur leur char camouflé sous des ballons bleu-blanc-rouge, les policiers et gendarmes de l’association Flag! À quelques mois de l’élection présidentielle, et le jour même où l’État de New York vient d’adopter le mariage gay, cette Marche des fiertés se veut aussi festive que militante. Pour les militants en uniforme, la Gay Pride est donc l’occasion de se montrer et de se faire entendre. D’ordinaire privés du droit de manifester, en vertu du sacro-saint devoir de réserve, les policiers et militaires LGBT goûtent à l’un de leurs rares cortèges vécus de l’intérieur. LIRE AUSSI :Homosexualité : "C'est la droite la plus dure qui parle" Yann Thompson - Le Journal du Dimanche.
Genre et sexualité. Homosexualité en France. LGBT+ L'invention de l'hétérosexualité. La culture hétérosexuelle n’est qu’une construction parmi d’autres. Si elle domine dans les représentations des sociétés occidentales, elle n’est ni forcément naturelle ni universelle. Depuis des siècles, des milliers d’ouvrages ont été consacrés au mariage, à la famille, à l’amour ou à la sexualité des hétérosexuels. En fait, l’hétérosexualité en tant que telle n’apparaissait guère dans ces écrits, en général point de vue, donc point aveugle de toute vision. Dès lors, l’absence de réflexion sur l’hétérosexualité est en elle-même un fait remarquable, quoique rarement remarqué. Pourtant, le monde qui nous entoure est tout entier obsédé par l’imaginaire du couple hétérosexuel : les contes de l’enfance, les romans des adultes, le cinéma, les médias et les chansons populaires, tout célèbre à l’envi le couple de l’homme et de la femme.
Sur l’hétérosexualité, les questions les plus simples n’ont guère été posées. L’hétérosexualité est-elle naturelle ? L’hétérosexualité est-elle universelle ? J. SOS Sexisme. Mixité égalité. J'enseigne le genre. Et je continuerai à le faire. Ce sera un billet énervé. Très énervé. Fatigué aussi. Fatigué d'entendre des ignares et des incompétents baver de haine sur quelque chose qu'ils ne connaissent pas. Enervé de voir qu'on les laisse faire et que, pire encore, on leur donne raison. Enervé d'apprendre que je fais le mal.
Enervé de voir que l'on laisse des mouvements religieux dicter la forme du débat public, surtout en matière d'éducation. J'enseigne le genre parce que c'est ce que mon programme de Sciences économiques et sociales me demande de faire, n'en déplaise à Vincent Peillon qui double son ignorance crasse des sciences sociales - déjà étonnante pour un philosophe de profession... - d'une méconnaissance absolue de ce qui se passe dans l'administration dont il est le ministre. On étudiera les processus par lesquels l'enfant construit sa personnalité par l'intériorisation/ incorporation de manières de penser et d'agir socialement situées. J'enseigne le genre parce que c'est un fait. Être Noir aux USA. Le viol, le quotidien des Indiennes d'Amérique. «Je suis littéralement née dans la violence.» Lisa Brunner vit à White Earth Nation, la plus grande réserve indienne du Minnesota.
La moitié des femmes de son peuple a un jour été violée, frappée ou traquée, rapporte Al Jazeera. Une Amérindienne sur trois sera violée dans sa vie. Lisa Brunner raconte son histoire à la chaîne qatarie: les cris de sa mère, d'abord, lorsque son beau-père la frappe avec la crosse de son fusil; la fuite dans les bois et les hurlements de celui-ci, lancé à leurs trousses; puis, des années plus tard, le viol de ses deux filles, l’aînée par un oncle lorsqu'elle n'est encore qu'une enfant, la plus jeune par quatre étrangers l'été dernier.
«Je rêve des hommes qui ont brisé ma fille, confie Lisa à Al Jazeera. Elle-même a survécu à des viols. Lisa est avocate et défend les survivants de violences sexuelles et domestiques à White Earth Nation. «J'ai déjà parlé de ça avec ma mère. «J'appelle ça une chasse, les non-natifs viennent ici chasser. Célésia Barry. Birmanie : le calvaire des Rohingyas. Juin 2012 : affrontements dans l'ouest du pays. Alors que l'icône birmane est en tournée en Europe, notamment pour recevoir officiellement son prix Nobel de la Paix 1991 et promouvoir les investissements dans son pays, une région birmane s'enflamme : l'Etat occidental d'Arakan, ou Rakhine. A l'origine, une information répandue fin mai selon laquelle une femme bouddhiste arakanaise aurait été violée et assassinée par trois hommes musulmans. Quelques jours plus tard, inévitables représailles. Des villageois attaquent un bus et tuent dix musulmans qui se trouvent à bord.
L'ONG Human Rights Watch l'affirme : des policiers et des soldats étaient présents au moment de l'attaque du bus. Ils n'ont pas bougé le petit doigt. De l’expression "racisme anti-blancs" Vous savez que vous ne trouverez pas cette expression validée sur ce blog. Mais j’aimerais énumérer quelques unes des choses que j’entends et que je rapporte à celle-ci: Voilà pèle-mêle certaines des idées qui résonnent dans mon esprit quand j’entends cette expression. Elle résonne dans un endroit émotionnel spécial, et l’utiliser fait de vous un mauvais allié dans la lutte antiraciste. C’est ce que j’essayais d’expliquer (entre autres) avec force et énervement (en vain) sur ce forum. Certains n’y voient qu’une bataille de vocabulaire entre discrimination raciale et racisme. Soit. Je n’en vois pas d’autre, à part redire que le blanc a raison (et alors maintenir votre privilège).
Plus sur le racisme antiblanc : Excellent texte du nègre inverti que vous pouvez retrouver dans ma blogroll. Like this: J'aime chargement…