Drones civils: un miroir aux alouettes? Les chiffres sont parfois cruels. Et c'est le cas pour la filière industrielle spécialisée dans les drones civils en France. Selon l'Académie de l'air et de l'espace (AAE) et l'Association aéronautique et astronautique de France (3AF), le marché français composé par "environ 1.200 sociétés, essentiellement de PME et TPE" a enregistré "un chiffre d'affaires global de l'ordre de 10 à 20 millions d'euros (hors drones de loisirs) en 2014". Bien loin des chiffres claironnés par la Fédération professionnelle du drone civil (FPDC), qui estimait les ventes à "moins de 100 millions d'euros en 2014". "L'examen des résultats financiers de l'ensemble des acteurs en France indique un chiffre d'affaires 2014 plus probablement entre 10 et 20 millions d'euros", précisent l'AAE et la 3AF, qui ont organisé fin 2014 un colloque sur les drones "Présent et futur des drones civils".
Pourquoi des chiffres aussi peu élevés? Un marché (trop?) Et à l'avenir? Quels secteurs utiliseront le plus les drones. Rapport de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et ... - Jean-Yves Le Déaut. Pourquoi la robotisation peut faire disparaître près de la moitié des emplois d'ici 2035. FIGAROVOX/CHRONIQUE - Robin Rivaton explique pour Figarovox quelle influence l'innovation technologique a sur l'économie et notre vie quotidienne. Il décrypte l'étude du cabinet Roland Berger, qui montre que la robotisation pourrait menacer 3 millions d'emplois d'ici 2025. Robin Rivaton est économiste, essayiste, membre du conseil scientifique de la Fondapol, et auteur de «La France est prête» (Les Belles Lettres, 2 octobre 2014). FigaroVox: Qu'est-ce que sont précisément ces robots? Qu'est-ce qui a déclenché cette évolution? Robin RIVATON: C'est la rencontre de deux mondes, d'un côté l'ingénierie avec des capteurs de plus en plus performants, des matériaux de plus en plus solides, des processeurs de plus en plus rapides et de l'autre les sciences informatiques avec les progrès spectaculaires en direction de l'intelligence artificielle.
Les robots voient leurs «corps» devenir de plus en plus mobile et réactif et leur «cerveau» de plus en plus gros. Quels seront les emplois restants? Bertin Technologies dénonce une réglementation castratrice pour les drones en France - L'Usine de l'Aéro. Le fabricant français de drones de surveillance aérienne appelle à un assouplissement de la législation, condition sine qua none pour que le marché des drones civils décolle.
Faut-il déjà revoir la législation des drones en France ? L'arrêté ministériel qui fixe les conditions de développement du secteur des drones à usage civil ne date pourtant que d'avril 2012. Dans l'état actuel, ces appareils sans pilote seraient cloués au sol tant les contraintes sont drastiques, notamment pour les mini drones de moins de 32 Kg. Bertin Technologies, un des pionniers du domaine, en fait l'amère expérience. Des règles claires Sur le marché civil, la nouvelle réglementation de la DGAC (direction générale de l'aviation civile) serait trop contraignante: "On ne peut pas faire voler un drone à plus d'1 km de la station de contrôle", déplore ainsi Philippe Demigne, président de Bertin Technologies. Bertin Technologies espère une évolution du cadre réglementaire.
Hassan Meddah. Le drone professionnel en plein brouillard. Le drone civil sera un marché de niche ou ne sera pas. En clair, il ne faut pas s'attendre à un décollage à la verticale des applications professionnelles sous l'impulsion conjuguée de quelques hardis donneurs d'ordres. Cet appel au pragmatisme pas forcément agréable à entendre a été maintes fois formulé lors du colloque organisé les 13 et 14 novembre à Paris dans les locaux parisiens de la DGAC par l'Académie de l'air et de l'espace ainsi que l'Association aéronautique et astronautique de France. Parmi les représentants des opérateurs de drones civils – un millier d'entreprises, désormais, en France – une certaine lassitude est palpable face au manque de débouchés. « Le marché est balbutiant, il représente au mieux quelques dizaines de millions d'euros, c'est à dire pas grand'chose. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Non classé, avec comme mot(s)-clef(s) économie.
Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien. Contre les survols illégaux, un dispositif pour attraper les drones (et leurs pilotes) - L'Usine de l'Aéro. Des drones plus autonomes sur le plan énergétique - Industrie aéronautique. Symbole d’un secteur en plein essor, les salons dédiés aux drones civils se multiplient. A l’image de celui-ci qui vient de se tenir à Nantes. De quoi découvrir quelques innovations technologiques, abouties ou en cours de développement autour de l’autonomie de ces machines volantes.
Car l'autonomie, est le principal point faible des drones civils. Ce drone roulant, par exemple, a été conçu pour travailler en tandem avec un drone volant et effectuer des missions de plusieurs jours, sans aucune intervention humaine. Grâce à la géolocalisation, ce chargeur mobile se déplace à 30 km/h selon un programme prédéfini, sa plateforme servant de point de décollage et d'atterrissage automatique pour le multirotor. Ce fabricant de multirotors a également levé un coin de voile sur son futur système d'énergie, qui devrait permettre à la plupart des drones professionnels de voir leur autonomie passer de une à deux heures, contre 15 à 30 minutes en moyenne aujourd'hui.
Les pilotes de drone civil en quête de clients. NANTES (Reuters) - Le nouveau marché du drone civil doit faire face à une explosion en France du nombre de pilotes professionnels, qui peinent parfois à trouver des débouchés en dépit de potentiels usages révolutionnaires régulièrement cités, selon ses acteurs. Ces opérateurs, dont le nombre d'inscrits auprès de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) est passé de 162 à 1.600 en l'espace de trois ans, sont au coeur d'un nouveau salon spécialisé qui s'est ouvert vendredi à Nantes pour deux jours, où les organisateurs tentent de les mettre en relation avec de nouveaux clients. "La plupart des opérateurs sont des passionnés d'aéromodélisme, qui se sont installés comme auto-entrepreneurs", constate Anne-Marie Haute, 43 ans, déléguée locale pour la Fédération professionnelle du Drone civil.
"Mais certains se lancent sans même avoir une idée de leurs clients potentiels... Or, chef d'entreprise, c'est aussi un métier. " (Guillaume Frouin et Claude Canellas, édité par Yves Clarisse) Le drone français n’est plus dans le vent - L'Usine de l'Aéro. Malgré l'annonce de la SNCF de s'équiper d'une flotte d'ici la fin de l'année, la filière française du drone civil ne connaît pas le dynamisme espéré. Au risque d'être dépassée par d'autres pays... Le fier cocorico a perdu de sa superbe et laisse place à un gazouillis maigrelet teinté d’amertume. En moins de trois ans, la filière française du drone civil, pourtant pleine d’allant depuis la réglementation établie en 2012, semble faire du surplace.
Certes le français Parrot s’est taillé une belle renommée mondiale dans les drones de loisir. Certes la SNCF vient d’annoncer son intention de détenir une flotte d’une dizaine d’engins d’ici la fin de l’année pour la maintenance et la sécurité de son réseau. Mais où sont les contrats que les innombrables opérateurs de la filière attendaient de la part des grands donneurs d’ordre ? Vols illégaux Le contraste est frappant avec des pays comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne. Olivier James. Drones : la menace fantôme.
Incredible HLQ. Drones-sur-paris-des-professionnels-inquiets-pour-leur-avenir. Les drones c’est comme toute technologie, cela peut être détourné des usages pour lesquels ils ont été conçus. Développés d’abord pour des usages militaires dès la Première Guerre Mondiale, ils ont commencé à être utilisés pour des applications civiles de surveillance dans les années 2000 (incendies, inondations, sécurité…), puis certaines applications privée ont commencé à voir le jour voici moins de 10 ans (surveillance de grandes infrastructures, sécurité d’installations étendues, agriculture, photo aérienne, télévision, cinéma…). Certains projets futuristes envisagent même des flottes de drones de livraison, sans il est vrai vraiment tenir compte et gérer l’encombrement de l’espace en 3D, ni évoquer les risques d’accidents vis-à-vis des personnes survolées.
Parallèlement, les applications grand public restaient jusqu’ici du domaine des pratiquants de l’aéromodélisme, loisir très encadré par les autorités aériennes. Tous pilotes de drone Une législation existe depuis trois ans. Salon de l'agriculture : "Il y a un problème de réglementation pour l'utilisation des drones aux champs", selon Vivescia. Née de la fusion des coopératives Nouricia et Champagne Céréales en 2012, Vivescia revendique la première place des coopératives céréalières en France avec 3,9 millions de tonnes commercialisées en 2013-2014 et 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Elle est notamment connue du grand public pour ses marques Délifrance et sa farine Francine. A l’occasion du salon de l’agriculture, qui se tient à Paris jusqu’au 1er mars, Christian Rousseau, son président délégué à l'agriculture et à l'innovation, revient sur le développement des outils numériques d’aides à la décision en agriculture et sur la démarche Respectin engagée par la coopérative. L’Usine Digitale - Les agriculteurs sont de plus en plus connectés à Internet et férus de nouvelles technologies. Vivescia propose-t-elle des outils numériques d’aides à la décision pour la conduite de leur exploitation ? Christian Rousseau - Depuis 2011, nous proposons les services de cartographie de Farmstar à nos adhérents.
Et les drones ? Mon Drone | Tout savoir sur la fabrication d'un drone DIY. Samsung lancera un drone, des robots et une offre d'impression 3D. Selon un article du Korea Times, Samsung aurait décidé de placer Shin Jong-kyun, patron jusqu’ici de la division mobile de Samsung, à la tête d’un nouveau département du fabricant. Celle-ci sera chargée de développer de nouveaux produits comme des drones, des imprimantes 3D et des robots ! Comme nous vous le révélions récemment, Samsung ne veut plus produire que des objets connectés d’ici à 2020. Mais en attendant, le patron de la division mobile Shin Jong-Kyun sera chargé de mettre en place une nouvelle business unit. Celle-ci deviendra le bras armé de Samsung dans la High-Tech grand-public : le conseil d’administration du groupe lui a confié l’exploration de tous les segments porteurs de l’internet des objets. On peut donc s’attendre rapidement à voir débarquer Samsung dans le monde des drones et de l’impression 3D.
Le fabricant coréen aurait aussi l’intention de s’essayer à la robotique, un des enjeux majeurs pour certains pays d’Asie comme le Japon et la Corée. -du-Sud.