Culture de l'information, Information literacy, documentation, CDI, , Pédagogie, sciences de l'information et de la communication, Humanisme numérique, Humanités digitales.Olivier Le Deuff 1999-2015. Usages et usagers de l’information numérique. 1Tout au long de ces dernières décennies, de nombreux auteurs ont critiqué le déterminisme technique (voir notamment Ellul, 2004 ; Miège et Vinck, 2012).
Cette remise en cause a concerné en particulier la notion de « société de l’information ». Gaëtan Tremblay souligne à son propos : « Le déterminisme technologique sous-jacent au modèle de la société de l’information, dans lequel l’évolution des technologies de l’information et de la communication est présentée comme le facteur déterminant du changement, en fait nécessairement une explication réductrice incapable de prendre en considération les stratégies d’acteurs et les conflits qui en résultent » (Tremblay, 2007, 119). 2Depuis les annonces faites autour des autoroutes de l’information dans les années 1990, du programme e-Europe des années 2000, ou plus récemment du Digital Agenda de l’Union Européenne, le mythe d’une société dorénavant qualifiée de « numérique » est plus fort que jamais. 6L’homme redéfinit sans cesse ses besoins.
Economie du document (Bloc-notes de Jean-Michel Salaün) Le cours ouvert en ligne sur l'économie du document s'est achevé fin avril. Le cours n'en est pas à sa première version. Il a précédemment été proposé en format ouvert trois fois sur le web depuis 2008. La dernière version a bénéficié des expériences précédentes, mais elle a compris aussi de nombreuses innovations. En voici un bref bilan subjectif du côté enseignant.
Pour éviter une trop grande dispersion, je n'ai pas mis de lien à l'intérieur du texte. Audience Le cours était offert, cette fois, sur deux programmes comme cours optionnel, le master en architecture de l'information de l'ENS de Lyon (2 étudiantes) et la maîtrise en sciences de l'information de l'EBSI de l'Université de Montréal (27 étudiant(e)s) et il était librement accessible sur le web par l'intermédiaire d'un blogue sur Hypothèses.org.
Mots-clés - épistémologie des SIC. Pour une épistémologie complexe des SIC - Articles du congrès 2008 de la SFSIC. Par MONNOYER-SMITH Laurence « laurence.smith@club-internet.fr »Costech - Université de Technologie de Toulouse Laurence Monnoyer-Smith.
Bruno Ollivier, Les sciences de la communication. Théories et acquis. 1Publié dans la collection « U » de l’éditeur Armand Colin, cet ouvrage très intéressant a, classiquement, pour destinataires désignés « l’étudiant, l’enseignant, le chercheur », spécialisé ou non en sciences de la communication.
Tenant ainsi du manuel, il se veut neutre au sens où « il ne prend parti ni entre les écoles de pensée, ni entre les écoles scientifiques » (p. 4). Néanmoins, l’organisation et les choix de l’ouvrage nous renseignent sur la façon dont l’auteur, professeur à l’Université des Antilles et de la Guyane comprend et interprète le périmètre des « sciences de la communication ». 2L’ouvrage est ainsi divisé en deux grandes parties, la première étant consacrée aux « grands paradigmes utilisés en sciences de la communication » et la seconde aux « champs de recherche actuels ». 7La seconde partie, qui relève sept champs de recherche (De l’information au document ; la communication lieu d’où analyser les cultures ; les médiations ; Que deviennent les médias de masse ? Chronologie des supports, des dispositifs spatiaux, des outils de repérage de l'information. Sylvie FAYET-SCRIBE. Chronologie des supports, des dispositifs spatiaux, des outils de repérage de l'information Le commentaire donne à voir les temps propres à chaque technique intellectuelle de repérage.
En effet, notre fin de siècle présente une formidable explosion d'informations et de documents et les changements survenus récemment nous semblent parfois plus importants que ceux qui se sont déroulés auparavant. Or, il n'en n'est rien : l'accès à l'information relève d'outils de repérage dont il convient de faire la différence au niveau de leur durée. Certains se mesurent en décennies, d'autres en siècles, certains évoluent sur un temps de l'ordre de plusieurs millénaires. Manifestement, on observe un temps long où s'exprime des opérations mentales pour se repérer : classifier, hiérarchiser, indexer, résumer... Conclure à une absolue dépendance se heurte à l'obstacle des anticipations fulgurantes de certains outils et aux pratiques empiriques. La science de l'information : posture épistémologique et spécificité disciplinaire.
L’approche informationnelle de la SI Quelles pourraient être les composantes essentielles d’une conception « informationnelle » de la Science de l’information ?
L’homme produit des connaissances qu’il cherche à communiquer aux autres car la communication est un besoin essentiel pour lui. Besoin de faire savoir, besoin d’échanger : « l’homme ne peut pas ne pas communiquer ». Il est doté pour ce faire de moyens de communication, personnels et artificiels. Enfin cette communication est située dans le temps et dans l’espace. L’homme a besoin d’information. La communication informationnelle est une communication que l’on qualifiera de finalisée, d’intentionnelle, mais qui n’est, pour autant, ni « persuasive », ni « d’influence ».
La recherche d’information est la rencontre « virtuelle » d’acteurs. Bien qu’il soit couché sur un support et qu’il acquière par là même une matérialité, une trace, le texte n’est pas pour autant une réalité en soi. Présentation - Portail. Présentation de la discipline.