Patagonie : Terre de l'extrême. L’ancien président argentin Carlos Menem est mort. Ses amis comme ses ennemis étaient d’accord sur un point : Carlos Saul Menem était imprévisible.
Elu président de l’Argentine en juillet 1989, par une large majorité, sur un programme flou aux accents populistes, puis réélu de 1995 à 1999, Carlos Menem est mort dimanche 14 février, à l’âge de 90 ans, rapporte la presse argentine. Avec lui, le péronisme était revenu au pouvoir après une parenthèse de treize ans (dictature militaire de 1976 à 1983 puis gouvernement de l’Union civique radicale – UCR – avec Raul Alfonsin, entre 1983 et 1989). Caudillo venu de La Rioja (nord-ouest), l’une des provinces les plus pauvres du pays, il se réclamait du général Juan Domingo Peron, le fondateur du Parti justicialiste (péroniste). Lire aussi Argentine : le crépuscule des années Kirchner Alors que le général Peron était un ennemi traditionnel des Etats-Unis, Carlos Menem se transforma en un allié inconditionnel de Washington. Privatisations tous azimuts. L'Argentine en "défaut de paiement virtuel", confirme son président. Le peso argentin se stabilise après deux jours de plongeon.
Le peso argentin s'est légèrement ressaisi vendredi à l'ouverture du marché des changes, avec une hausse de 0,68% par rapport au dollar, après une forte dépréciation mercredi et jeudi, qui lui a fait perdre 20% de sa valeur. La 3e économie d'Amérique latine espérait ce vendredi un rebond du peso, qui s'est déprécié de plus de 50% depuis le début de l'année, en raison d'une crise de confiance des Argentins et des investisseurs, dans un contexte de forte inflation.
Jeudi, la Banque centrale a porté de 45 à 60% son taux directeur, afin d'encourager les placements en monnaie locale. En Argentine, l'inflation sur les douze derniers mois est d'environ 30% et chaque dépréciation de la monnaie stimule une hausse des prix. Les lumières de Buenos Aires. Les blancs et les bleus ont bien travaillé.
Deux équipes aux couleurs du drapeau argentin, banquiers et hauts fonctionnaires, ont sillonné le monde de la haute finance, de Washington à Londres, pour vendre le retour de leur pays sur les marchés. Mardi 19 avril, le troisième pays d’Amérique latine devait emprunter près de 15 milliards de dollars (13,2 milliards d’euros) auprès des investisseurs internationaux. Le succès est déjà au rendez-vous. Plus de 50 milliards de dollars auraient été proposés au pays. Lire aussi : L’Argentine va pouvoir retourner sur les marchés financiers. Le Sénat valide le retour de l'Argentine sur le marché de la dette, Marchés Financiers. Il aura fallu treize heures pour que le Sénat argentin approuve l'accord avec les fonds « vautours » et ouvre ainsi la voie à une gigantesque émission de dette.
Contre toute attente, la loi impulsée par le nouveau gouvernement a été votée à 54 voix contre 16. Un triomphe pour Mauricio Macri, élu en décembre, dont l'une des promesses de campagne était le retour de l'Argentine sur les marchés. Le président a fait passer sa première loi en un temps record. « Cet accord n'est pas parfait, mais il était nécessaire. Les députés argentins valident l'accord sur la dette extérieure. BUENOS AIRES (Reuters) - Le président argentin, Mauricio Macri, a obtenu mercredi le feu vert de la chambre basse du Congrès à l'accord de règlement conclu avec les créanciers obligataires du pays, et seul le vote du Sénat est désormais requis pour clore le bras de fer qui oppose depuis 14 ans le pays à ces créanciers.
Les députés ont voté en faveur de l'accord par 165 voix contre 86, un vote qui a dépassé les clivages partisans, à la suite d'un débat télévisé de près de 20 heures. (11) Petit espoir de règlement pour la dette argentine. Il reste encore quantité de détails à régler.
Certains pourront être bouclés rapidement, d’autres prendront un peu plus de temps. En attendant, l’Argentine a tourné la page de cette époque où la présidente Cristina Kirchner dénonçait à la tribune de l’ONU le «harcèlement des fonds vautours» dans le litige sur sa dette externe tout en accusant le système judiciaire américain de «complicité». C’était en septembre 2014 à New York. Pour l'Argentine, la dette due aux fonds "vautours" s'alourdit.
Saturday, June 6, 2015 4:04 PM GMT L'Argentine, qui a renégocié sa dette avec 93% de ses créanciers privés, a enregistré vendredi un nouveau revers devant la justice américaine, qui a porté à près de 7 milliards de dollars son obligation de remboursement aux fonds "vautours".
L'Argentine n'a plus que 48 heures avant la faillite. Il reste moins de 48 heures à l'Argentine pour commencer à payer ce qu’elle doit aux fonds vautours et éviter la faillite.
La deadline est en effet fixé au 30 juillet prochain. Le juge Thomas Griesa avait en effet rejeté la demande de délai du pays lors d'une ultime audience à New York mardi 22 juillet. "Fonds vautours": la condamnation de l'Argentine confirmée. L'Argentine sous la menace des exigences des "fonds vautours" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie de Vergès Une nouvelle manche doit se jouer dans la bataille qui oppose l'Argentine à ceux qu'elle appelle les "charognards".
Surnom sans équivoque pour ces fonds spéculatifs qui s'estiment lésés par la spectaculaire faillite du pays en 2001 et exigent de récupérer leur dû. L'Argentine, sa dette et les fonds vautours : un répit temporaire. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé Pas de retour imminent au chaos de 2001.
Ce qu'il faut savoir sur la fin du "corralito" en Argentine. L'Argentine sort ce vendredi 3 août d'une crise bancaire qui aura duré plus de 10 ans.
Pour la présidente Cristina Kirchner, c'est "une période historique qui se referme". Dans une mise en scène très soignée, un compte à rebours a été installé sur écrans plats au ministère de l'Economie: "Nous finissons de rembourser le corralito dans 0 jour, 2 heures, 51 minutes, 06 secondes", peut-on lire sur le site inetrnet du ministère en fin de journée. Timeline: Argentina. A chronology of key events: 1916 - Hipolito Yrigoyen of the Radical party is elected president.
He introduces a minimum wage to counter the effects of inflation. Yrigoyen is elected again in 1928. 1930 - A coup involving all services of the Argentine armed forces and led by General Uriburu overthrows Yrigoyen. Civilian rule is restored in 1932. 1939 - Outbreak of World War II. 1942 - Argentina, along with Chile, refuses to break diplomatic relations with Japan and Germany after the Japanese attack on the US Pacific fleet at Pearl Harbour. Argentina’s History and The Dirty War. The Beginning One of the reasons it was easy for the junta, lead by Jorge Videla, to seize power was the highly unstable condition that Argentina was in, and had been in for decades.
And the coup of 1976 was not the first threat to democracy; in September of 1955 all three branches of the military revolted and forced the president, Juan Perón, into exile. Eleven years later in 1966, military rule was imposed again by a new leader, Juan Carlos Ongania, only to have former president Perón return in 1973, and die in 1974. Perón was succeeded by his third wife, Isabel Martinez de Perón, who was quickly ousted by a new military dictatorship lead by Jorge Videla in 1976.
(BBC timeline of Argentina)