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Conséquences

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Michel Barnier: " les banques paieront pour les banques en faillite" Le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne qui se tient ces jeudi 19 et vendredi 20 décembre va déboucher sur l'adoption d'un accord autour de l'Union bancaire.

Michel Barnier: " les banques paieront pour les banques en faillite"

Mercerdi soir, les ministres de l'Economie et des Finances des 28 ont en effet noué un accord sur le deuxième pilier de l'Union bancaire : le mécanisme de résolution des crises. Sur RMC ce jeudi matin, Michel Barnier, le Commissaire européen au marché intérieur et aux services financiers, s'est réjoui de ce pré-accord. "La crise financière depuis 5 ans a cassé la confiance, la croissance", a-t-il rappelé, évoquant au passage les produits toxiques et les bonus des banquiers. "Il y a des gens qui auraient dû aller en prison", a-t-il lancé, visant certains d'entre eux. Cet accord va donc mettre un terme aux erreurs du passé et "réconcilier les gens avec l'Europe", espère-t-il.

Les pays européens plombés par 11.000 milliards d'euros de dettes. Cure d'austérité ou pas, les pays européens croulent toujours sous les dettes publiques.

Les pays européens plombés par 11.000 milliards d'euros de dettes

Au total, les 27 membres de l'Union doivent quelques 11.012 milliards d'euros à leurs créanciers. Un montant qui a bondi de 5,5% en un an, selon les données publiées ce lundi par Eurostat. Certes, les mesures d'économie ont permis de faire reculer les déficits publics. En moyenne, il a représenté 4% du Produit intérieur brut (PIB) de la région en 2012, contre 4,4% l'année précédente. Conjoncture : Le sauvetage de l'euro a déjà coûté 1100 milliards. Ce chiffre a été calculé par le Fonds monétaire international.

Conjoncture : Le sauvetage de l'euro a déjà coûté 1100 milliards

Il inclut les renflouements d'États et l'aide de la Banque centrale européenne. Européens, encore un effort si vous voulez garder votre monnaie. Tel est le message qu'adresse le FMI, dans son «Rapport sur la stabilité financière dans le monde» présenté ce mercredi à Tokyo. Tout en saluant «les efforts considérables de nouveau accomplis par les dirigeants» européens, José Vinals, le conseiller financier du Fonds, leur demande «d'accélérer le rythme» pour rétablir la confiance et «renforcer la cohésion de la zone euro».

Financièrement, ces efforts sont certes d'ores et déjà considérables. Crise de l'euro : Merkozy, c'est fini. Un discours de Nicolas Sarkozy à Toulon jeudi, un discours d'Angela Merkel à Berlin vendredi : cela aurait pu être la version française et allemande d'un même point de vue.

Crise de l'euro : Merkozy, c'est fini

Compte tenu des difficultés du couple franco-allemand à s'entendre sur une position commune, ce sera la stéréo, mais en version discordante. "Il y aura une contribution française et une contribution allemande, puis il y aura une position commune au sommet du 8 et 9 décembre prochain. Pas avant", indiquait, mardi soir à Bruxelles, le ministre des Finances François Baroin. Derrière la crise... le déclin de l'Occident ? (1/4) Croissance zéro, surendettement, chômage endémique et souffrance sociale.

Derrière la crise... le déclin de l'Occident ? (1/4)

Et si le grand malaise des économies développées signifiait la fin de leur suprématie ? Et si les jobs perdus au profit des pays émergents ne revenaient pas ? Crise de la zone euro : deux années de tourmente. Les dirigeants européens tenteront ce mercredi soir de conclure une semaine d'âpres négociations pour sortir l'euro et tout son territoire des turbulences engendrées par la crise grecque, notamment.

Crise de la zone euro : deux années de tourmente

Voilà deux ans que l'Union se débat. Décembre, en Grèce : l'UE tire la sonnette d'alarme sur l'état des finances publiques grecques, deux mois après une première révision à la hausse du déficit du pays, à 12,7% du PIB contre 6% initialement prévu. La crise s’accélère en dépit des départs de Berlusconi et Papandréou - Économie. La démission désormais officielle de Georges Papandréou en Grèce et celle, annoncée, de Silvio Berlusconi en Italie n’ont pas suffi à désamorcer mercredi la crise dans la zone euro, dont l’éclatement n’est plus un scénario de science-fiction.

La crise s’accélère en dépit des départs de Berlusconi et Papandréou - Économie

Les places financières européennes ont terminé en forte baisse mercredi, les investisseurs manifestant de vives inquiétudes quant à la situation de l’Italie et de la Grèce où le nom du nouveau Premier ministre est toujours attendu. Risque de contagion En première ligne, Milan a clôturé sur une chute de 3,78 %, tandis que Paris et Francfort abandonnaient autour de 2,2 %. La France, deuxième économie de la zone euro, a elle aussi été l’objet des attaques des marchés. Les mesures promises seront respectées Le président italien Giorgio Napolitano a tenté d’apaiser les esprits en affirmant qu’il n’y avait « aucune incertitude sur la décision du président du Conseil (Silvio Berlusconi) de remettre sa démission ».

Le vrai-faux sauvetage de la zone euro. Ce devait enfin être le sommet européen capable de juguler la crise.

Le vrai-faux sauvetage de la zone euro

Après l'échec du plan de sauvetage du 21 juillet, celui du 26 octobre devait stopper la spirale qui menace depuis des mois l'existence même de la monnaie unique. Nicolas Sarkozy n'avait lui-même cessé d'en dramatiser les enjeux, estimant que "l'avenir de l'Europe" était en jeu. Sur le papier, le résultat est plutôt encourageant. Les dirigeants européens se sont enfin résolus à adopter la stratégie longtemps jugée gagnante par nombre d'observateurs : ils ont desserré l'étau de la dette grecque en effaçant 50 % des créances détenues par les banques.

Ils ont accepté la recapitalisation de ces dernières pour leur permettre d'encaisser les chocs. Cette solution interdite Les marchés peuvent-ils leur faire confiance ? Pour remplacer la principale arme dont dispose la banque centrale des États-Unis, les Européens comptent sur le FESF et ses "1 000 milliards d'euros". Un pare-feu encore fictif. Actualités en temps réel - journal d'information.

La zone euro semble être entrée en "légère récession" en raison de la crise de la dette qui, en cas d'aggravation, pourrait avoir des conséquences "dévastatrices" sur l'économie mondiale, a averti lundi l'OCDE, appelant à une action urgente de la Banque centrale européenne (BCE).

Actualités en temps réel - journal d'information

Dans ses prévisions semestrielles, l'Organisation de coopération et de développement économiques revoit nettement à la baisse ses attentes. La croissance mondiale devrait encore ralentir: après 3,8% cette année, elle freinerait à 3,4% l'an prochain (au lieu de 4,6% prévus précédemment). Et la reprise, à partir de mi-2012, "ne sera que progressive" et "modeste", tirée par les pays émergents.

Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis progresserait de 2% l'an prochain (au lieu de 3,1%), puis accélérerait quelque peu en 2013, à 2,5%. Merkel ne voit pas d'embellie avant dix ans dans la zone euro. Le vrai coût de l'austérité pour les ménages européens. Conjoncture : Crise de la dette : le nouveau partage de la facture en Europe. Austérité en Europe. La contraction de l'activité manufacturière s'accélère en zone euro. (Boursier.com) — "La contraction de l'activité manufacturière de l'Eurozone s'accélère en octobre", tel est le titre de la dernière enquête de l'institut Markit Economics publiée ce mercredi.

La contraction de l'activité manufacturière s'accélère en zone euro

L'indice PMI final du secteur s'est établi en dessous de la barre des 50, limite entre la zone d'expansion et de contraction, et ce, pour le troisième mois consécutif, à 47.1 contre 47.3 en estimation flash. Il s'agit de son plus faible niveau depuis juillet 2009.