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Espagne

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« Ça pue le touriste », « rentre chez toi » : en Espagne, la colère monte contre le surtourisme. « Les Canaries n’en peuvent plus » : sous ce mot d’ordre, un appel à manifester samedi a été lancé dans les îles de cet archipel situé au large du nord-ouest de l’Afrique, prisé pour ses paysages volcaniques et son ensoleillement constant. Objectif : obtenir l’arrêt de la construction de deux complexes hôteliers à Tenerife, principale île de l’archipel, et une meilleure prise en compte des habitants et de l’environnement face à l’essor jugé incontrôlé du tourisme. « Nos îles sont un trésor qui doit être défendu », assure « Canarias se agota » («Les Canaries s’épuisent »), le collectif à l’origine de ce mouvement, dont certains membres ont entamé la semaine dernière une grève de la faim pour mettre la pression sur les autorités. L’an dernier, les Canaries ont reçu 16 millions de visiteurs, soit sept fois plus que ses 2,2 millions d’habitants.

Slogans, faux panneaux… « Il y a des destinations touristiques qui sont à la limite de leur capacité » Soupçons de corruption : Le roi d'Espagne renonce à l’héritage de son père Juan Carlos. Une décision inattendue. Le roi d’Espagne Felipe VI renonce à l’héritage de son père, l’ancien roi Juan Carlos, et lui retire sa dotation – estimé à plus plus de 194.000 euros selon la presse –, a annoncé ce dimanche soir le palais royal, sur fond de soupçons de corruption de l’ex-souverain. Cette annonce, qui sonne comme un coup de tonnerre en Espagne, intervient après plusieurs révélations récentes de la presse internationale.

Le quotidien la Tribune de Genève a notamment affirmé que Juan Carlos avait reçu, en 2008, 100 millions de dollars de la part du roi d’Arabie saoudite Abdallah sur le compte en Suisse d’une fondation panaméenne. Et le quotidien The Daily Telegraph a indiqué pour sa part que Felipe VI était bénéficiaire de cette fondation. Dans le communiqué du palais royal, Felipe VI indique avoir signifié en avril dernier devant notaire sa volonté de n’accepter « aucun bénéfice ou participation au sein de cette entité ». Remboursement partiel anticipé de l'aide Européenne. Friday, June 06, 2014 12:02 PM GMT Le gouvernement espagnol a annoncé vendredi que le pays allait rembourser de manière anticipée, comme geste de "confiance", 1,3 milliard d'euros sur l'aide européenne de plus de 40 milliards perçue en 2012 par son secteur bancaire fragilisé.

"L'Espagne remboursera 1,3 milliard d'euros (du programme) d'assistance financière car nous pouvons le faire et pour renforcer la confiance en l'économie", a déclaré la porte-parole du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria. C'est "un remboursement partiel anticipé", a-t-elle souligné, rappelant que Madrid avait dix ans pour le faire. Les banques espagnoles, la plupart trop exposées au secteur immobilier sinistré, ont dû être renflouées en 2012 par une aide financière, qui pouvait au départ atteindre jusqu'à 100 milliards d'euros. L'enveloppe perçue au final est d'environ 41 milliards.

Espagne: les contribuables vont-ils récupérer 13 milliards d'impôts illégaux? Les impôts vont baisser en Espagne. D'abord parce que le chef du gouvernement, le conservateur Mariano Rajoy, a annoncé, mardi 25 février, la suppression de l'impôt sur le revenu pour les plus bas revenus, c'est à dire les "travailleurs gagnant moins de 12.000 euros par an", dans le cadre du débat annuel sur l'état de la Nation, au Parlement.

Au total, 12 millions de contribuables devraient ainsi voir leur facture fiscale allégée. Mais ce n'est pas peut être pas tout. La Cour de Justice de l'Union européenne vient, en effet, d'estimer que la taxe sur les carburants, mise en place en 2002 dans la quasi-totalité des régions autonomes afin de financer des mesures de santé publique était illégale. Du moins jusqu'à sa modification en 2013. Jusqu'à cette date, les automobilistes espagnols ont acquitté une taxe additionnelle allant de 1 à 5 entimes sur le litre d'essence et de diesel. Présenter les factures Madrid, en tout cas, a demandé à être amnistié de ce jugement par les juges européens. L'Espagne s'attend à une récession deux à trois plus forte que prévu en 2013.

L'économie espagnole devrait se contracter de 1% à 1,5% cette année, a estimé le ministre de l'Economie Luis de Guindos dans une interview au Wall Street Journal publiée lundi, alors que la prévision officielle était jusqu'ici d'un repli de 0,5%. Le produit intérieur brut (PIB) devrait ensuite enregistrer une "légère" croissance en 2014, ajoute le ministre. La quatrième économie de la zone euro, qui a replongé dans la récession depuis fin 2011, a déjà vu son PIB se contracter de 1,37% en 2012. Le chef du gouvernement, Mariano Rajoy, avait reconnu récemment que la prévision d'une baisse de 0,5%, sur laquelle a été bâti le budget 2013 devrait être révisée.

Les organismes nationaux (Banque d'Espagne) et internationaux (FMI, Commission européenne) tablent pour leur part sur un repli compris entre 1,4% et 1,6%. Le gouvernement doit présenter vendredi un nouveau plan de réformes, assorti de ses prévisions budgétaires pour les prochaines années. Quelques graphiques inquiétants sur l'endettement des espagnols - L'éco décodée. Voici un premier graphique résumant la crise actuelle en Espagne : Le "Price to income ratio" est un indicateur servant à mesurer la naissance des bulles immobilières. Schématiquement il représente le rapport entre le prix d'un logement immobilier et le revenu moyen d'un ménage.

Plus ce ratio augmente plus le logement coûte cher par rapport à l'évolution du revenu disponible. Comme on le voit sur ce graphique, la moyenne de ce ratio a été de 60 entre 1971 et 2011, en Espagne. Il a commencé à grimper en 2000 jusqu'à atteindre le niveau absolument record de 105, au plus fort de la bulle immobilière fin 2006. On pourrait adjoindre à ce graphique un autre, tout aussi parlant : Il s'agit du taux d'endettement privé des ménages. Ces deux schémas nous rappellent cette simple situation de l'économie espagnole.

Et si l'on en croit Standard and Poor's, ce n'est pas fini.... La mafia chinoise, un “Etat dans l’Etat” L’arrestation du “parrain” de la mafia chinoise en Espagne mi octobre a levé le voile sur la criminalité au sein de la communauté et réflète le pouvoir, la complexité et la cohésion internationale de ces groupes criminels. Même dans ses pires cauchemars, la communauté chinoise d’Espagne n’aurait sûrement jamais imaginé que l’opération Cheqian-Emperador deviendrait un fait divers si compromettant pour son image. Pour un groupe qui fait de la discrétion l’élément fondamental de son mode de vie – et l’une de ses forces – l’opinion publique ne pourrait avoir reçu pires informations : histoires rocambolesques sur les méthodes de groupes criminels qui se seraient rendus coupables de fraude au Trésor espagnol pour un montant allant jusqu’à 35 milliards d’euros, violence exercée par le clan du meneur, Gao Ping, pour extorquer des fonds, corruption et affaires liées à la prostitution et à la vente de drogue.

Comme tout migrant, les Chinois partent sans autre objectif qu’un but lucratif. Eurogeddon : la spirale effroyable de la fuite des capitaux espagnols. Plus la situation s’aggrave, plus on approche de la récession, plus les marchés montent. Tout se passe comme si les marchés rêvaient d’être de plus en plus malades, d’avoir de plus en plus mal à la tête, pour avoir, enfin, leur dose de morphine et d’anti douleur. (Cliquez sur l'image pour l'agrandir) Il est de plus en plus évident que les marchés constituent un discours fallacieux et qu’ils émettent des messages mensongers, manipulés qu’ils sont par les Pouvoirs et les Banques.

Cela ne veut pas dire que nous sommes baissiers, loin de là. Alors voici un pot aux roses que nous découvrons pour vous, il s’agit du bilan de la Banque d’Espagne qui vient de sortir. On y lit une très forte croissance des prêts aux institutions et banques espagnoles, aux institutions domestiques lesquelles, tenez-vous bien, sont en hausse de 40 milliards à 402, 2 milliards. Nouveau record de créances douteuses pour l'Espagne. Fortes interrogations sur le réel état de santé de l'Espagne. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sandrine Morel Pas de répit pour l'Espagne. Une nouvelle fois, lundi 18 juin, le taux des emprunts obligataires à 10 ans s'est envolé, dépassant 7,2 % - un taux supérieur à 7 % est jugé critique sur la durée. L'idée que l'Espagne est une victime collatérale de la crise grecque, comme l'a sous-entendu la semaine dernière le ministre de l'économie, se dégonfle.

Les marchés ont perdu confiance dans le pays, sa solvabilité mais aussi la véracité de ses chiffres et de ses prévisions, et donc dans la capacité du plan d'aide européen de le sauver - il prévoit jusqu'à 100 milliards d'euros pour recapitaliser les banques. Trop de cafouillages au plus haut niveau ont eu raison de la crédibilité du pays. Les besoins des banques ont, eux aussi, été minimisés.

Depuis, malgré les efforts de transparence du gouvernement, qui a demandé un audit indépendant des banques, plusieurs questions taraudent encore les économistes. Après Valence et Murcie, d'autres régions espagnoles vont demander de l'aide. En faisant appel à l'aide de l'Etat pour faire face à ses obligations financières d'ici la fin de l'année, la communauté autonome de Valence a reconnu implicitement son incapacité à assumer seule la détérioration de ses finances. Valence a besoin de 3,5 milliards d'euros, mais le montant qu'elle sollicitera au Fonds de Liquidité Autonomique (FLA) dépendra de ce que demanderont à sa suite les autres régions.

Le FLA, créé par le gouvernement de Mariano Rajoy afin d'apporter la liquidité nécessaire aux régions pour couvrir leurs obligations financières d'ici fin 2012, comptera en effet un maximum de 18 milliards d'euros qui seront répartis entre les régions. Strictes conditions L'octroi de fonds ne devra pas mettre en danger l'objectif de déficit des régions fixé à 1,5% du PIB en 2012. En 2011, elles ont été responsables de deux tiers de la déviation des objectifs de l'Espagne (8,9% au lieu des 6% du PIB prévus).

Le coût des excès d'autrefois La Catalogne devrait suivre. Après son vendredi noir, l'Espagne se rapproche du scénario catastrophe. Pris en tenailles entre la colère populaire face à l'austérité et l'urgence à assainir les finances publiques, dictée par Bruxelles, le gouvernement a perdu toute marge de manœuvre dans un pays qui prend l'eau de partout. D'un côté, les centaines de milliers d'Espagnols descendus dans les rues jeudi, les manifestations quotidiennes, rappellent que la population est à bout. De l'autre, les coups de semonce répétés des marchés, jusqu'à la descente aux enfers de vendredi, témoignent de l'incapacité du pays, quatrième économie de la zone euro, à redonner confiance. "Spirale de la mort" L'Espagne est entrée dans une "spirale de la mort", lâche Richard McGuire, analyste chez Rabobank, en évoquant la possibilité qu'elle ne puisse plus faire face aux échéances de sa dette.

Vendredi, au moment même où la zone euro bouclait, enfin, le plan prévoyant une enveloppe maximum de cent milliards d'euros pour les banques, asphyxiées par leur exposition à l'immobilier, un vent de panique a balayé les marchés. Pourquoi les Espagnols se rebiffent. Madrid prévoit une récession jusqu'en 2014, les bourses chutent. (Easybourse.com) L'Espagne devrait connaître une contraction de 1,5% de son PIB cette année, avant une nouvelle baisse de 0,5% en 2013, d'après les prévisions économiques dévoilées vendredi à Madrid. Une perspective qui inquiète les marchés. La récession qui sévit depuis le début de l’année en Espagne est partie pour durer.

Le gouvernement de Mariano Rajoy l’a reconnu lui-même ce vendredi, en abaissant sa prévision de croissance pour 2013. Il s’attend désormais à un recul du PIB de 0,5% l’année prochaine, alors qu'il prévoyait auparavant une légère expansion (+0,2%). La récession devrait « se poursuivre, mais de façon atténuée », a expliqué le ministre du Budget, Cristobal Montoro. Ces prévisions interviennent alors que des milliers de manifestants ont envahi les rues de Madrid hier pour protester contre les nouvelles coupes budgétaires et les hausses d’impôts annoncées par M.

Les marchés, qui attendaient d’en savoir davantage, accusent le coup. François Schott. Le gouvernement espagnol adopte son nouveau plan de rigueur de 65 milliards d'euros - Belga Economie - Trends-Tendances. Le gouvernement espagnol adopte son nouveau plan de rigueur de 65 milliards d'euros L'Espagne "traverse des moments parmi les plus difficiles et dramatiques de son histoire", a affirmé une porte-parole du gouvernement, pour justifier ce plan drastique, à l'issue du Conseil des ministres.

Ce Conseil était présidé par le roi Juan Carlos, pour la première fois depuis le retour au pouvoir de la droite il y a six mois. Parmi les mesures phares de ce plan, la hausse de la TVA "entrera en vigueur à partir du mois de septembre", a affirmé le ministre du Budget, Cristobal Montoro. Elle passe de 18 à 21% pour la plupart des produits et de 8 à 10% notamment pour le tourisme. Les non-dits du plan de sauvetage de l'Espagne. Fitch dégrade l'Espagne de trois crans à BBB. Dette : le terrible aveu de Madrid. L'Espagne a assuré mardi qu'elle "ne peut techniquement pas faire l'objet d'un sauvetage" en raison de sa taille importante, admettant toutefois que le moment de tension extrême qu'elle vit lui ferme l'accès aux marchés financiers.

Le pays est la quatrième économie de la zone euro, dont il représente 12 % du PIB total, contre seulement 6 % pour l'Irlande, le Portugal et la Grèce réunis. Les plans de sauvetage de ces trois pays ont coûté respectivement 85 milliards, 78 milliards et 292 milliards d'euros..., ce qui laisse augurer d'un coût encore plus élevé pour Madrid. Depuis la demande d'aide publique historique de 23,5 milliards formulée en mai par Bankia, troisième banque du pays par actifs, l'Espagne est au coeur des inquiétudes des marchés, les investisseurs craignant qu'elle ne puisse assumer seule ses obligations financières et doive demander une aide extérieure.

"L'Espagne a besoin de plus d'Europe" Audit. Conjoncture : Comprendre la crise espagnole en 5 questions. Chômage de masse, crise bancaire et immobilière, déficits publics mal contrôlés… l'Espagne est plongée dans une crise complexe. Peut-elle y faire face seule? L'Europe aurait-elle les moyens de l'aider si besoin ? 1- De quoi souffre l'Espagne? La croissance espagnole est en panne. Le pays a vu son activité reculer de 0,3% début 2012, après une baisse de même ampleur fin 2011. Le pays est frappé par un chômage de masse: près d'un actif sur quatre cherche un emploi.

Dans le même temps, le gouvernement de centre-droit de Mariano Rajoy applique la potion amère de la rigueur, ce qui plombe la croissance. 2- Comment en est-elle arrivée là? Un chantier immobilier à Sesena, dans le centre du pays, en 2008. Tout a commencé il y a quatre ans avec la chute des prix sur le marché immobilier. Dans le même temps, le chômage a explosé. 3- De combien l'Espagne a-t-elle besoin? Le problème, ce sont les régions et les banques. 4- L'Europe peut-elle aider l'Espagne? 5- Existe-t-il des raisons d'espérer? Les capitaux fuient l'Espagne. Les promoteurs zombies plombent les banques espagnoles. La BCE rejette le plan d'aide à Bankia. L'Espagne doit procéder au renflouement record de Bankia.

Pourquoi l’Espagne fait-elle si peur aux marchés ? Conjoncture : Espagne : la rigueur justifiée par le risque de faillite. International : Un village espagnol choisit le cannabis pour se renflouer. Austérité et gel du salaire des fonctionnaires en Espagne. Grève générale et défilés en Espagne contre l'austérité. L'Espagne suscite à nouveau l'inquiétude de la zone euro. La dette publique espagnole a grimpé à 68,5% du PIB en 2011 | Économie.

L'Espagne revoit son déficit à la hausse, crise en vue avec l'UE - Flash actualité - Economie - 02/03. Vaste réforme bancaire en Espagne pour relancer l'économie. LEAD 1-L'Espagne file tout droit vers la récession. Espagne : la compagnie Spanair ne volera plus. L’Espagne s'attend à un retour de la récession en 2012. L'Espagne à la diète avec son nouveau chef de gouvernement. L'Espagne dégradée, Sarkozy et Merkel en préparation du sommet de dimanche - Economie.