Le plus grand dépôt de méthane gelé au fond de l’Arctique commencerait à se libérer. Le journal britannique The Guardian a révélé, mardi 27 octobre, que des scientifiques ont trouvé des preuves que les dépôts de méthane gelés dans l’océan Arctique — connus sous le nom de « géants endormis du cycle du carbone » — ont commencé à être libérés sur une large zone située au large de la côte de la Sibérie orientale.
Des niveaux élevés de ce puissant gaz à effet de serre ont été détectés jusqu’à une profondeur de 350 mètres dans la mer de Laptev, près de la Russie. L’équipe de scientifiques, à bord d’un navire de recherche russe, a également relevé en surface des concentrations de gaz quatre à huit fois supérieures à la normale. Cette information a suscité l’inquiétude des chercheurs quant au déclenchement d’une nouvelle boucle de rétroaction climatique qui pourrait accélérer le rythme du réchauffement planétaire.
Ne pas s’alarmer : « Il n’y a pas d’évidence pour l’instant d’une augmentation des émissions de méthane en Arctique » Puisque vous êtes ici… Soutenir Reporterre. Marc Valdez Weblog: Methane Clathrate Hydrate Stability Curve. Just trying to puzzle out that out-of-control Gulf of Mexico oil well here.
This diagram is helpful: Methane Hydrate Stability Curve. In this example, the zone in which gas hydrate can exist is between 1200 and 1500 meters. (Actually, methane hydrates can exist anywhere from about 300 to 200 meters, depending on temperature conditions and sediment depth.) To explain the various lines: The "phase boundary" line (a pressure/temperature line) divides the methane as hydrate (that is methane ice) to the left of the line from methane that has dissociated from hydrate on the right. Apparently there is a rapid temperature drop as the oil/methane mixture rises to the sea bottom. The diagram also helps explain why the oil companies don't see this slush in shallower water (the temperature is too high and pressure is too low). The first two containment domes they tried apparently can't function if they are filled with slush. BP is learning a series of horrifically expensive lessons here!
Hydrate de méthane. Combustion d'hydrate de méthane (USGS).Cadre en haut à gauche : structure du clathrate.
Bloc d'hydrate de gaz (clathrate) trouvé lors d'une expédition scientifique avec le navire de recherche allemand FS Sonne dans la zone de subduction située au large de l'Oregon, à une profondeur d'environ 1 200 mètres. Cet hydrate de méthane était enfoui dans le premier mètre du sédiment, dans la zone dite hydrate ridge, au large de l'Oregon (États-Unis). Ici, il présente une structure particulière (vaguement en « nid d'abeille ») quand il fond. Hydrates de méthane: une bombe climatique désamorcée par les bactéries. La mer de Beaufort Le fond des océans libère bien du méthane.
Pas de panique, selon une étude américaine publiée mercredi 17 janvier dans Science Advances: probablement digéré par la faune microbienne, ce puissant gaz à effet de serre parvient très peu en surface, et ne constitue probablement pas une menace climatique. Avec le pergélisol terrestre, les fonds marins recèlent d’immenses quantités de méthane, piégé sous forme d’hydrates de méthane (ou clathrates). De forme solide (glace), ils sont sensibles à l’augmentation de température.
Ce qui fait craindre, sous le coup du réchauffement des eaux ou de la modification des courants marins, une libération massive de ce gaz à effet de serre par les océans, ce qui viendrait amplifier la hausse de température. Or l’étude menée par Katy Sparrow, de l’université de Rochester (Etat de New York), et ses collègues dans la mer de Beaufort (océan Arctique) livre des résultats rassurants. Le méthane réassimilé par l’océan.
Du méthane s'échappe au fond des océans : y a-t-il danger ? Les hydrates de méthane, ou clathrates, mélanges de glace et de méthane emprisonné, sont de formidables réserves d'énergie tapies en bordure des océans, notamment en Arctique.
Comme le méthane est un puissant gaz à effet de serre, ses réserves pourraient être une bombe climatique à retardement. Des micro-organismes pourraient être néanmoins de bons alliés face à ce risque, comme le suppose une étude menée en Alaska. Les mesures envisageables contre le réchauffement climatiques ne sont toujours pas suffisantes et le temps presse. Quoi qu'il arrive, il faudra payer les conséquences de l'évolution déjà amorcée et les perspectives, sans être tragiques, ne sont déjà pas réjouissantes. Cela pourrait malheureusement s'aggraver si l'humanité en venait à déstabiliser les réserves d'hydrates de méthane naturelles qui cachent sous l'eau et dans le pergélisol des régions arctiques. Une vidéo de l'Ifremer sur le potentiel et les dangers des clathrates.© Ifremer Ce qu'il faut retenir.