Un an après le drame du Rana Plaza, la sécurité des usines bangladaises ne s’est pas améliorée. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nicole Vulser Un an après l'effondrement, le 24 avril 2013, de l'immeuble du Rana Plaza – le plus tragique accident industriel du Banglasdesh s'était soldé par la mort de 1 135 salariés d'ateliers de textile et plus de 2 000 blessés –, où en est l'indemnisation des victimes et de leur famille ?
Le fonds d'indemnisation des victimes n'a toujours pas réussi à lever les 40 millions de dollars (29 millions d'euros) prévus, selon les syndicats IndustriALL et Clean Clothes Campaign. Selon eux, seulement la moitié des vingt-neuf marques qui faisaient appel à ces ateliers ont apporté leur obole. « On leur demande pourtant de contribuer à moins de 0,2 % de leurs profits », s'agacent les syndicats. Le groupe irlandais Primark, qui vend des jeans à moins de 10 euros, s'est mobilisé le premier. Lire : Shila Begum, survivante du Rana Plaza En 2012, 111 avaient péri dans l'incendie de l'usine Tazreen de Dacca.
Ateliers textiles au Bangladesh : des milliers de manquements à la sécurité mis au jour. Les inspecteurs mandatés par de grandes marques européennes d'habillement pour vérifier la sécurité dans les ateliers textiles au Bangladesh ont rendu leurs conclusions, mardi 14 octobre, soit un an et demi après le tragique effondrement du Rana Plaza, qui avait fait 1 138 morts et plus de deux mille blessés.
Esclavage moderne : TRAVAIL = tripalium. Collectif Ethique sur l’étiquette. Hélène Brunet-Rivaillon: Zara, Mango, Quiksilver et compagnie: ça suffit! SHOPPING - Avec la crise, il est peut-être temps de faire le point sur les fausses bonnes adresses des marques qui nous veulent du bien, histoire de réaliser quelques économies...
Alléluia! Paris, rue Saint Honoré, 5 avril 2013. La foule frétille, hystérique. Angélique, Smartphone au poing, tweete son exaltation: "Alléluia! ", "Oh My God! ". Ces accros de la mode sont sans doute convaincues de la nécessité de construire un monde plus juste. Badaboum Savar, périphérie de Dhaka (capitale du Bangladesh), 24 avril 2013. Entre temps, les travailleurs du pays ont cessé leurs activités pendant huit jours, paralysant les chaines de production en signe de protestation et manifestant dans les rues. Apparel Industry Trends 2012 – Not For Sale: End Human Trafficking and Slavery. Not For Sale Launches Soup Company to Combat Trafficking Not For Sale in the Netherlands tells the story of how Not For Sale is using social enterprise to create new futures for those who have fallen victim to exploitation.
The vision for NFS in the Netherlands was birthed in September 2011 at the Montara Circle Amsterdam. At this event, global leaders in business, technology, and social service gathered together to come up with an innovative way to address sex trafficking of women and girls from Eastern Europe to Western Europe. Out of this, came HOME enterprise.
HOME is the first business in Amsterdam's red light district to regularly provide women working in prostitution with nutritious meals. This past spring, HOME invited the first women begin an internship in the kitchen. Il a bon dos le développement économique. Lorsque j'ai évoqué la catastrophe du Bangladesh alors que nous en étions encore qu'à une centaine de mort, j'ai eu deux retours quasiment simultanés : Oui, mais crois tu que tous les français pourraient se permettre d'acheter des habits plus cher ?
Oui mais c'est la logique du développement économique, la Chine par exemple se développe depuis qu'elle est entrée dans l'économie de marché.Tout le monde ne peut pas payer. Il a bon dos le pouvoir d'achat. Je suis frappé de constater que ceux qui m'opposent cet argument sont souvent ceux qui peuvent en effet payer plus cher. Le textile au Bangladesh. Accord textile au Bangladesh : 31 entreprises s’engagent, dont une seule française - Responsabilité sociale. Un accord sur la sécurité face aux incendies dans les usines textiles du Bangladesh a été signé entre syndicats, ONG et plusieurs marques de vêtements et enseignes de la grande distribution.
Bangladesh : pourparlers entre syndicalistes et marques pour obtenir des indemnisations - Actualité : Textile (#355125) Au Bangladesh, une ouvrière du textile meurt tous les deux jours - Catastrophe industrielle. 70% des salariés se disent épuisés nerveusement par leur travail. Les réorganisations en entreprise se suivent et vont se ressembler...Chercher à améliorer le fonctionnement interne, gagner en productivité, réorganiser les fonctions supports, réduire les coûts, bref « serrer les boulons » est la priorité court terme imposée par le faible niveau d'activité, l'étroitesse des marges, la pression concurrentielle... en un mot la crise.
La rigueur budgétaire des Etats fait écho à celle des entreprises. Dans ce maelström, les salariés se sentent ballottés et anxieux. L'enquête Malakoff Médéric menée depuis 2009 avec la société d'étude Sociovision sur la qualité de vie et la santé des salariés Français témoigne d'une augmentation de ces restructurations : 31% des salariés ont vécu une réorganisation dans leur entreprise en 2012. C'est 11 points de plus qu'en 2009. 16 % ont dû changer de poste ou de métier (soit 4 points de plus qu'en 2009).