Aux sources de l'électro, les sorciers du son. Tandis que s'est ouverte à la Philharmonie de Paris l'exposition Electro, Juke-Box replonge aux sources de la musique électronique.
Depuis la présentation du Telharmonium à New York en 1906, l'invention du thérémine en 1919 par le Russe du même nom, la diffusion des premières bandes magnétiques qui, dès les années 1950, permettent à de nombreux bidouilleurs de s'initier au montage, "l'électro" se développe en fonction des innovations technologiques. La commercialisation en 1967 du premier synthétiseur analogique par la firme américaine Moog marque une rupture.
L'instrument est popularisé par les succès des albums de Wendy Carlos ou de Jean-Jacques Perrey. En 69, le canadien Bruce Haack perfectionne le vocoder. Jusqu'alors souvent cantonnée dans les laboratoires de recherches (le BBC radiophonic workshop de Delia Derbyshire, le GRM autour de Pierre Schaeffer...) la musique électronique s'ouvre au grand public. Programmation musicale et archives. La création et la recherche dans le domaine du son et des musiques électroacoustiques. Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Pathé Cinéma est repris par Chargeurs le 1er août 1990.
Les inventeurs : Emile Berliner - Les Voix ensevelies. Les inventeurs Emile Berliner Jeune émigré allemand né à Hanovre et arrivé clandestinement à New-York à la fin d’avril 1870, Emil Berliner (1851-1929) s’inspire fortement du procédé d’enregistrement sur noir de fumée de Léon Scott et des idées exposées par Charles Cros dans son pli cacheté : d’une certaine manière, il réalise dans une série de brevets déposés entre 1887 et 1888 tout ce que Cros a pressenti.
Toutefois, l’existence d’un brevet de Bell et Tainter présentant le principe de l’enregistrement du son dans la cire lui interdit le droit d’y recourir. Dans un premier temps, en 1887, il compte enregistrer sur une feuille enduite de noir de fumée et placée sur un cylindre mais abandonne cette idée car il veut utiliser la photogravure, qui exige un support plat offrant une certaine transparence une fois enregistré : si l’enregistrement est fait sur une feuille enroulée, son dégagement du cylindre et sa mise à plat endommageraient ce qui vient d’être enregistré. Thomas Edison, le phonographe I Cité des télécoms. Depuis l’électricité jusqu’à la téléphonie, en passant par le cinéma, le génial inventeur, Edison, a touché à tout, et en fait l’un des pères fondateurs des télécommunications.
Il participa aussi au perfectionnement du télégraphe puis s’intéressa au son ! Il améliora le microphone inventé par David Hughes. 1877 : l’inventeur américain enregistre sa propre voix et l’écoute quelques instants plus tard, en utilisant un dispositif qu’il dénommera phonographe. Il pense avoir trouvé un appareil susceptible d’enregistrer les conversations téléphoniques. Mais ce sera essentiellement le domaine musical qui donnera à cette invention tout son intérêt.
Objet : le dispositif permet d’enregistrer des sons grâce à un stylet qui grave un sillon sur un cylindre d’étain. Les premiers enregistrements sonores et l'invention du gramophone - Historique - Le Gramophone virtuel - Bibliothèque et Archives Canada. Les premiers enregistrements sonores et l'invention du gramophone On peut dire que l'histoire de l'enregistrement sonore au Canada a commencé le 17 mai 1878 par une démonstration de la machine parlante nouvellement inventée par Edison, à savoir le phonographe, à la résidence du gouverneur général à Ottawa.
Le comte de Dufferin et ses invités ont parlé grec et ont chanté des chansons populaires, puis ils ont écouté la reproduction de leur voix par la machine. Même si la nouvelle invention a été accueillie avec stupéfaction et joie (et dans l'intérêt des premiers ethnologues qui ont entrepris d'enregistrer le langage et la musique des autochtones), l'enregistrement sonore n'est devenu une forme de divertissement qui a remporté un succès commercial qu'à l'arrivée d'Emile Berliner et de son gramophone.
SourceEmile Berliner lorsqu'il était jeune homme M. C'est durant cette période que M. Les inventeurs : Thomas Alva Edison - Les Voix ensevelies. Les inventeurs Thomas Edison Thomas Alva Edison (1847-1931) dispose à Menlo Park, à West Orange dans le New Jersey, d’un laboratoire et d’une équipe qui travaillent sur le téléphone et le télégraphe.
Ce serait au cours de ses recherches sur le télégraphe, en entendant de petits bruits quand une pointe de répétiteur télégraphique parcourt une feuille de papier, qu’il aurait eu l’idée de la technique à employer pour l’enregistrement et la diffusion du son. Defo phonographeedison. Les inventeurs : Charles Cros - Les Voix ensevelies. Les inventeurs Charles Cros.
Les inventeurs : Scott de Martainville - Les Voix ensevelies. Les inventeurs Léon Scott de Martinville Léon Scott de Martinville (1817-1879) qui travaille dans l’imprimerie comme typographe et correcteur, est en contact avec des scientifiques intéressés par la sténographie.
Chronique d’une invention : le phonautographe d’Édouard-Léon Scott de Martinville (1817-1879) et les cercles parisiens de la science et de la technique. 1L’actuel intérêt qui se porte de nouveau, en France et à l’étranger, sur la préhistoire et les débuts de l’enregistrement des sons, amène à prêter attention au premier appareil qui soit parvenu à ce but, le phonautographe conçu par Édouard-Léon Scott de Martinville.
Connue en son temps, et quelque peu négligée par la postérité, cette invention pionnière est en passe de retrouver toute la notoriété qu’elle n’aurait pas dû perdre, au moins autant du point de vue de l’histoire des sciences que de celle des techniques, car sa portée doit être envisagée pour l’un et l’autre de ces champs. Plutôt versatile, l’auteur, qui s’était détourné de sa découverte, s’est employé, peu avant sa mort, à faire valoir son antériorité après le retentissement accordé au phonographe de Thomas Alva Edison, qui restituait les sons que Scott avait été le premier à enregistrer. Le phonautographe (1857) « Innovation > La Galerie. Le 28 mars 2008, à l’université de Stanford, une assemblée d’historiens, de musiciens, d’ingénieurs du son, écoute, médusée, un extrait de « Au clair de la lune ».
Au milieu des crachouillis, la voix est distincte ; la séquence dure dix secondes. Datant du 9 avril 1860, dix-huit ans avant l’invention du phonographe par Thomas Edison, c’est le plus vieil enregistrement de voix humaine à ce jour. On le doit à Edouard-Léon Scott de Martinville. Ouvrier typographe, puis relecteur-correcteur, celui-ci découvre la science en devenant correcteur des comptes rendus de l’Académie des Sciences. Il dépose en 1857 le brevet du « phonautographe », grâce auquel il a pu inscrire une gravure sonore sur un rouleau de papier enduit de noir de fumée. Vingt ans plus tard, estimant qu’Edison lui a volé son invention, Scott de Martinville effectue des démarches sans suite pour faire reconnaître ses recherches.