BÉLISLE André et Brigitte Blais (AQLPA) (2012). "Compteurs intelligents - Une confiance aveugle". Le Devoir, 31 mai 2012. La lettre publiée le 24 mai 2012 dans Le Devoir par 60 universitaires soutenant l’innocuité des compteurs intelligents WiFi proposés par Hydro-Québec ne correspond pas à l’état des recherches scientifiques sur les effets biologiques non thermiques des émissions de radiofréquences.
Son contenu est contredit par les appels au principe de précaution émis par de nombreuses autorités publiques dans le monde, dont l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’AQLPA soutient fermement qu’il arrive des moments où la logique de la prudence doit précéder et accompagner l’acquisition de la connaissance scientifique. Comme Santé Canada et d’autres organismes établissent qu’il n’y aurait aucun effet thermique en deçà d’une exposition moyenne de 6 000 000 μW/m2, ces auteurs en déduisent que les compteurs intelligents d’Hydro-Québec, dont les émissions « moyennées » sont considérablement inférieures, seraient sans risque.
Débat scientifique. CLICHE, Jean-François (2012). "Qui a peur des compteurs intelligents ?". Sciences dessus dessous. La Presse. Faut-il vraiment avoir peur des «compteurs intelligents» qu’Hydro-Québec veut installer partout et qui «feront rapport» à la société d’État de votre consommation d’électricité ?
Comme le rapportaient plusieurs médias la semaine dernière, l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) croit que oui, les ondes radio émises par les compteurs sont légitimement inquiétantes ; le communiqué de la semaine dernière est ici, et des activités de protestation sont prévues dans les semaines qui viennent. Mais il y a des éléments douteux, dans toute cette histoire, qui me chicotent pas mal… D’abord, s’il est juste de dire que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC… Sous-parenthèse : z’auraient pas pu s’arranger pour avoir un autre acronyme ?)
Mais il y a pire. FORTIER, Marco (2013). "Compteurs intelligents: la grogne s’organise". Le Devoir. Le mouvement contre les nouveaux compteurs d’Hydro-Québec prend de l’ampleur : 32 groupes de citoyens de partout au Québec réclament le droit de refuser ce nouvel appareil sans payer les frais « exorbitants » exigés par la société d’État.
Québec solidaire, le parti d’Amir Khadir et de Françoise David, a ajouté sa voix à ces groupes de citoyens et à 20 municipalités qui réclament un moratoire sur l’implantation des compteurs. MERCURE, Philippe (2013). "Les radiofréquences dangereuses?" . La Presse, Dossiers, 02 déc. 2013. Qu'est-ce qu'une radiofréquence?
La première chose à faire en analysant une éventuelle menace est de comprendre à quoi on a affaire. JOYAL, Renée et ROBERT, Marc (2014). "Ondes pulsées - Un risque réel". Le Devoir. C'est avec énormément de déception que nous avons pris connaissance des deux textes de Mme Pauline Gravel publiés dans Le Devoir de samedi dernier.
Dommage que ces textes n’aient que répété les affirmations tronquées et dépassées de Santé Canada et de la Société royale du Canada à cet égard, affirmations qui ont été largement dénoncées. Plusieurs recherches récentes et indépendantes (cette précision est importante), menées notamment aux États-Unis, en Europe, en Australie, au Brésil, etc., tendent à démontrer que les ondes pulsées émises par les compteurs prétendument intelligents ne produisent pas que des effets thermiques, mais également des effets physiologiques potentiellement nocifs. De nombreuses personnes, au Québec et ailleurs, souffrent déjà des effets néfastes de l’exposition à ces compteurs.
Certaines ont vu leurs vies bouleversées à la suite du déploiement de ces appareils. Des centaines de témoignages en font état ; ils peuvent être lus sur le site de la Régie de l’énergie. GRAVEL, Pauline (2014). "Ces ondes omniprésentes dans nos vies". Le devoir. Absolument personne n’y échappe sur la planète.
Autant à l’intérieur de nos habitations que dans le fond de la campagne, nous sommes tous exposés aux champs électromagnétiques engendrés par les radiofréquences émises par les tours de téléphonie cellulaire, les antennes de radiodiffusion (télévision et radio), les téléphones cellulaires, ainsi que les bornes Bluetooth et Wi-Fi donnant accès à des réseaux Internet sans fil. Alors que ces différentes sources d’émissions se multiplient dans notre environnement, plusieurs redoutent leurs effets sur la santé.
GRAVEL, Pauline (2014). "La vraie nature des radiofréquences". Le Devoir. La nature des interactions qui ont lieu entre les ondes électromagnétiques et l’organisme humain dépend de la fréquence de ces ondes, soit le nombre d’oscillations par seconde.
Plus cette fréquence est élevée, plus les ondes, ou les particules auxquelles elles sont associées en vertu de la dualité onde-particule décrite par la mécanique quantique, sont dotées d’énergie. Ainsi, les ondes de très hautes fréquences, telles que les rayons gamma émis par les substances radioactives, les rayons X et les ultraviolets, possèdent suffisamment d’énergie pour arracher un électron aux atomes et casser une liaison chimique, voire « changer la chimie du corps et causer le cancer », souligne le physicien Normand Mousseau de l’Université de Montréal.