Je ne vous jette pas la pierre, Pierre [Moscovici] Mardi soir, pour la première fois, a eu lieu le #MoscoDesBlogs, une rencontre entre Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances, et des blogueurs et blogueuses politiques, comme on dit dans les bars bien informés.
Cette rencontre a eu lieu au 7e étage du très bel immeuble du ministère, dans une salle de réunion avec une vue superbe sur la Seine, Paris et les lumières de la nuit. C’est à ce genre de détail que l’on se rend compte que l’on est dans le saint des saint, LE ministère par qui tout arrive, celui qui tient les cordons de la bourse et les autres ministères par les c… Bref, l’antre des fermiers généraux qui de tout temps et dans tout État digne de ce nom ont été traités avec les égards et les émoluments dus aux nécessités des rentrées fiscales… N’ayant pas eu matériellement le temps de m’organiser pour louer un hélicoptère et arriver directement vu que j’avais été prévenue la veille, j’ai pris l’ascenseur comme le premier banquier ou lobbyiste venu. Une rencontre avec Pierre Moscovici, adepte de TINA.
« Il n’y a pas d’alternative » Comme le rapporte le blog Politeeks, j’ai démarré les questions politiques en posant une ministre sur les politiques d’austérité menées en Europe en soulignant qu’elles sont aujourd’hui contestées de toute part, y compris au FMI à l’OCDE, mais surtout par les libéraux progressistes que sont les « prix Nobel d’économie » Krugman et Stiglitz.
Après avoir admis que la situation n’était pas idéale, il a justifié le plan d’austérité par les marchés, en affirmant que sans cela, les spreads (le ministre est très adepte des anglicismes) risquaient de s’envoler et de placer la France dans la position de la Grèce. Je lui ai alors répliqué en avançant qu’il y avait une solution pour se soustraire à l’influence des marchés, à savoir la monétisation des dettes publiques.
Moscovici reçoit des blogueuses et blogueurs. Hier soir au Ministère des Finances nous étions une douzaine de blogueuses et blogueurs à avoir rendez-vous avec Pierre Moscovici, Ministre des Finances de son état.
La dernière fois qu'il avait reçu certains d'entre nous, nous étions déjà blogueurs et lui étaient député et pas encore ministre, il rêvait alors, janvier 2011, de voir DSK à l'Elysée en mai 2012, mon billet est ici. Pendant 1h30 environ nous avons pu interroger Mosco (comme on dit chez les socialos) sur un grand nombre de sujets et nous aurions pu poursuivre s'il en avait eu le temps.
Pour se mettre en jambes c'est Laurent Pinsolle qui s'y colla en tirant la première salve sur le choix de l'UE et de la France d'appliquer des programmes austéritaires partout ce que commence, enfin, à dénoncer l'OCDE, le FMI et des économistes réputés et de grande valeur. Ceux de mesconfrères et consœurs qui auraient pu penser, par égarement, que Moscovici émettrait un autre avis ont du être déçus.
C'est beau la camaraderie :-) Le #Moscodesblogs du 27 novembre 2012 (with images, tweets) · adsaum. Moscovici le Soc-demou sincère. Nous avons donc rencontré Pierre Moscovici Mardi 27 au soir, au 7e étage du ministère des finances.
Dans une salle qui a vu aussi bien Goldman Sachs que des syndicats… Petit compte rendu, forcément incomplet et pas objectif. Comme je l’ai écrit l’autre jour, c’est un exercice pas du tout évident pour un ministre, de se faire questionner ainsi. Les blogueurs sont plus “crus” que le journaliste, d’où parfois des expression de visages de P.Mosovici montrant un certain étonnement. Il eut fallu un photographe pour immortaliser tout ça.
Ses deux assistants ont pris des notes tout le temps, En rentrant en métro avec Vogelsong je me suis dit que ce sont ces notes là que nous devrions voler. Quel va être le rendu de cette séance par ces deux sympathiques personnes ? La parole du ministre est forcément plus délicate que celle de l’élu. Pierre Moscovici et les blogueurs : Ceci n'est pas de l'austérité. 18h50.
Alors que j'enfile mes pièces jaunes dans cette machine qui a remplacé un emploi de guichetier la station de métro Bercy, la dame d'une soixantaine d'années, bien habillée et maquillée, me demande de la monnaie: LA DAME" - Regardez, il vous reste 50 centimes. C'est la moitié du prix d'une baguette. Avec ça, je mange ce soir. "MOI" - Je sais"Voilà dans quelle disposition mentale, je me rends à la "rencontre numérique" entre le ministre de l'Economie et des Finances et les blogueurs se tenant quelques mètres au-dessus.
Face aux dix twittos et blogueurs[2], le ministre nous confie qu'il entame "une bataille de communication" où il s'agira de faire "plus de pédagogie" sur son action et les chantiers en cours, notamment celui de la Banque Publique d'Investissement qu'il veut opérationnelle pour janvier 2013. ...et vise les 0.8% de croissance pour 2013 et l'inversion de la courbe du chômage avant fin 2013 et de la dette en 2014.
Retour sur trois thématiques abordées. Fin de la réunion.