Un sondage pour Auschwitz. Alors là, j’avoue, mon prépuce en est resté bouche bée.
Je ne sais pas ce qu’ils prennent au Parisien pour en arriver à avoir de telles idées, mais ce doit être de la bonne. De la colombienne cent pour cent pur souche. Donc au Parisien, journal populaire mais de qualité paraît-il, pour fêter dans la joie et la bonne humeur le dixième anniversaire de l’enlèvement d’Ilan Halimi, ils ont décidé de s’offrir un petit sondage histoire de voir si l’antisémitisme a toujours la cote. C’est l’Ifop qui s’est chargé de poser les questions avec un sens de la répartie absolument édifiant.
A côté des traditionnels et lénifiants, est-ce que les Juifs ont plus de pognon que les autres (oui, tous sauf moi), est-ce qu’ils contrôlent les médias (non, aucun, sauf Slate), est-ce qu’ils contrôlent les banques (oui, toutes, sauf le Crédit Agricole, les vaches n’aiment pas les Juifs), ils en ont inventé une qui vaut son pesant de Zyklon B : Chapeau bas. La grande classe. La marque des grands. Imparable. heu comment dire… Etat d’urgence éditoriale, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, janvier 2016) «Les pays européens où l’on compte le plus de candidats au djihad sont aussi très précisément ceux qui consacrent le plus d’argent aux dépenses sociales », observe Pierre-Antoine Delhommais, éditorialiste au Point (3 décembre 2015).
Avant d’échafauder un raisonnement qui marquera sans doute l’histoire des sciences humaines : « Non seulement un Etat-providence généreux n’empêche pas les jeunes Européens de rejoindre les rangs de Daech, mais, de manière totalement contre-intuitive et tout de même un peu mystérieuse, il semble au contraire les y inciter. » En France, pays d’Europe où l’on compte le plus grand nombre de lecteurs du Point sans que nul n’éprouve le besoin d’établir des corrélations avec l’engagement djihadiste, les batailles d’interprétation autour des attentats du 13 novembre dernier font rage. L’agitation du chroniqueur rappelle celle observée au lendemain des attentats du 11-Septembre.
France 2 en campagne contre le Code du travail et l’impôt progressif - Ma vie... Nouvel exploit de David Pujadas, mardi soir au 20 heures.
Il sort de sous la table « notre fameux Code du travail, si lourd avec ses près d’un kilo et demi », le brandit devant la caméra et le pose violemment devant lui pour en faire sentir tout le poids. Quelle audace ! L’utilisation de cet accessoire entièrement analogique contraste avec la surenchère d’effets numériques dans les nouveaux JT de TF1 et de M6. Le Code du travail est l’ennemi de David Pujadas et de la rédaction de France 2, cela explique sa présence sur le plateau.
Déjà, le titre du 20 heures omettait de lui accorder une majuscule : « Travail : la fin du code ? Cette obsession ne date pas d’hier. Le JT de France 2 reprend surtout les arguments et les chiffres répétés par le Medef… et unanimement invalidés, du Monde à Slate en passant par Mediapart et même Le Figaro. Tous ces démentis à la propagande patronale ne font pas plier David Pujadas et la rédaction du 20 heures, derniers à rester fidèles au Medef.
Les Français se disent prêts à renoncer aux 35 heures. Les Français opposés aux 35 heures, vraiment ? Les Français pour la fin des 35 heures ?
C’est le résultat fracassant d’un sondage publié ce vendredi par les Echos. Ou du moins son interprétation. Ainsi, selon le quotidien économique, «il n’y a pas d’équivoque», 71 % des personnes interrogées souhaitent «revenir sur la durée légale du travail, les fameuses 35 heures». Pas d’équivoque ? Justement, si… Car à aucun moment, dans ce sondage, n’est mentionnée la «durée légale», et encore moins «les 35 heures». La question commandée par les Echos se limite en effet à demander : «Selon vous, faut-il laisser les entreprises fixer librement le temps de travail, par accord avec leurs salariés ?» Mais à aucun moment, donc, le quotidien ne suggère de supprimer la durée légale. Enfermé pendant 3 heures dans un Thalys, le patron de la Fnac "live tweet"
Mardi, les passagers d'un Thalys tombé en panne dans l'Oise ont vécu une belle mésaventure.
Ils ont dû être transférés à bord d'un TGV pour rentrer à Paris, avec plus de trois heures et demi de retard. Le Thalys, qui aurait dû arriver à Paris vers 18h30, est tombé en panne aux environs de Fresnoy-en-Thelles, dans l'Oise. Après deux d'attente dans le train, où l'électricité était coupée, les passagers ont du patienter presque une heure en campagne à côté du train, à un endroit où il n'y avait "pas de quai", a indiqué à l'AFP Isabelle, une passagère.
Quand des Grecs angoissés devant une banque fermée sont en fait... des journalistes. Journalisme Poubelle.