Haramiste, un film de Antoine Desrosières. Depuis quelque temps en France, au sujet des banlieues et des minorités, un même son de cloche se fait entendre : « surtout, ne pas faire de vagues ».
Même l’humour, étranglé sous les injonctions à la prudence, n’ose plus aborder le sujet que sous l’angle hypocrite du vivre-ensemble. Pour se rendre compte à quel point le rire marche sur des œufs, il suffit de prendre Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? Reterritorialiser le combat contre le capitalisme. Les échanges sur la démondialisation et ses relations avec l’altermondialisme [1] invitent à questionner de nouveau les termes mondialisation / globalisation et Etat /souveraineté nationale en dépassant les particularités des débats franco-français.
Les violentes réactions que l’on a pu observer à l’encontre de l’idée même de démondialisation - censée préparer le retour des vieux démons du nationalisme – témoignent de la croyance persistante, au sein de la gauche, que la mondialisation, en abolissant le rôle des Etats, constituerait un progrès pour l’humanité. Certes cette gauche n’assume pas le mythe de la « mondialisation heureuse » mais, en un certain sens, elle continue à parer la mondialisation des vertus de l’internationalisme.
C’est bien pour exploiter cette ambivalence que le méga-spéculateur Georges Soros avait accepté de débattre avec les altermondialistes lors du premier Forum social mondial (FSM) de Porto Alegre en 2001. Le PIR et les fondamentaux d’Attac. Par Denise Mendezmembre du Conseil scientifique d'ATTAC Attac a été fondée le 3 juin 1998 en réaction au monopole de pensée instauré par le néolibéralisme à l’échelle mondiale.
Monopole symbolisé par le slogan de Margareth Thatcher « There is no alternative », pas d’alternative au capitalisme, le socialisme est mort. La fondation d’Attac faisait suite aux divers soulèvements survenus en Amérique Latine contre l’ajustement structurel néolibéral , en Equateur au Venezuela au Mexique avec le soulèvement zapatiste en 1994 , le 1er janvier jour de la création de l’OMC. Pascal Blanchard : « L’Afropéen et l’Afrocentriste sont tous deux légitimes et ont des points de rencontres » Nofi consacre son éditorial de ce mois d’avril aux Noirs de France.
Il s’agit de faire un gros plan sur cette frange de la population française qu’on écoute pas suffisamment. On parle souvent de cette communauté mais, force est de constater, personne ne la connaît vraiment. Pascal Blanchard, historien et chercheur au CNRS, auteur du livre « La France noire » et co-auteur de la série de trois films « Noirs de France », nous livre son regard. « Pourquoi je n’irai pas au rassemblement contre l’islamophobie aux côtés de l’UOIF » C’est un meeting « contre l’islamophobie et le climat de guerre sécuritaire ».
Il doit se tenir à la Bourse du Travail de Saint-Denis, le 6 mars. C’est important que des initiatives antiracistes soient lancées, vu le climat actuel.