Substance psychoactive : qu'est-ce que c'est ? Les substances à effets psychoactifs comme le tabac, l’alcool, la cocaïne, le cannabis etc. agissent directement sur le cerveau en : modifiant le comportement, les humeurs, les perceptions et l’activité mentale des utilisateurs.
En consommer entraine forcément des risques et des dangers pour la santé des usagers. En plus de créer une dépendance, ils peuvent avoir des conséquences néfastes dans la vie quotidienne du consommateur.entrainant des effets somatiques sur le corps. Ces derniers sont différents en fonction des personnes. La consommation, la production, le trafic de substances psychoactives (sauf tabac et alcool) sont interdits en France et sont punissables pénalement.
Afin de soigner des problèmes de dépression, de sommeil ou d’anxiété, les médecins prescrivent des médicaments psychoactifs. Concernant le tabac et l’alcool, leur consommation ainsi que leur fabrication est contrôlée et régie par des textes de lois. Pour plus d’informations, nous vous recommandons : Stop-Alcool: Les témoignages - Hommes. Addictions−Tableaux de l'Économie Française - Édition 2015. Le tabac et l'alcool sont les substances psychoactives les plus consommées en France.
L'alcool est consommé, au moins occasionnellement, par une très large majorité de Français, et plus régulièrement par plus du quart de la population. Le tabac est lui aussi largement expérimenté. Mais, en raison de différents facteurs, notamment de son fort pouvoir addictif, sa consommation est plus souvent quotidienne que celle de l'alcool et du cannabis : trois Français sur dix fument quotidiennement, alors que pour l'alcool, l'usage n'est quotidien que pour un Français sur dix et pour le cannabis, deux Français sur cent.
La politique d'augmentation des prix du tabac a fini par entraîner une diminution sensible des ventes de tabac chez les buralistes, amplifiée par le développement de l'utilisation de la cigarette électronique en 2012-2013. Celle-ci influence également les ventes de traitements pour l'arrêt du tabac. Une France sous psychotropes. - L'Express L'Expansion. En France, pas question d'autoriser les drogues, ni même l'ecstasy, cette amphétamine que la Grande-Bretagne songe à légaliser.
Pourtant, certains paradis artificiels sont légaux et remboursés par la Sécurité sociale. Le Témesta et le Lexomil, deux tranquillisants, font partie des cinq médicaments les plus prescrits par les médecins français, selon une étude toute récente de la Caisse nationale d'assurance-maladie. Et le Prozac, un antidépresseur qui s'est taillé en quelques années la réputation de pilule magique, est l'une des trois spécialités les plus coûteuses pour l'assurance-maladie.
Des palliatifs à l'absence de solidarité Face au mal de vivre, au stress, aux difficultés socio-économiques, les Français se réconfortent avec les pilules du bonheur . Ils consomment par an plus de 120 millions de boîtes de tranquillisants, somnifères, antidépresseurs, etc. Qui a recours régulièrement aux tranquillisants et aux antidépresseurs ? La stratégie n'a que partiellement porté ses fruits.
Consommation de psychotropes en France - Sénat. Question écrite n° 12155 de Mme Marie-Thérèse Hermange (Paris - UMP) publiée dans le JO Sénat du 18/02/2010 - page 362 Mme Marie-Thérèse Hermange attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la consommation de psychotropes en France.
En 2005, elle avait déjà alerté le ministère de la santé sur la surconsommation de psychotropes à Paris ; or, il se trouve que la France est l'un des pays les plus consommateurs de médicaments psychotropes au monde. Chez les adolescents âgés de 16 ans, la consommation de tranquillisants et somnifères place la France parmi les tous premiers pays européens, avec 13 % des jeunes élèves français qui déclarent au moins un usage de médicaments psychotropes sans ordonnance. Ainsi, la prise de médicaments psychotropes au cours des trente derniers jours (sans qu'il soit précisé s'il s'agit d'usages prescrits ou non) est déclarée en 2005 par un peu moins d'un jeune de 17 ans sur dix. Réponse du Ministère de la santé et des sports. Neuroscience F. L'invasion des «pilules du bonheur» Nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère où la chimie nous offre les moyens de mieux vivre et de mieux penser!»
Clame un vieux monsieur aux cheveux blancs, devant un parterre d'amateurs d'hallucinogènes. Nous ne sommes pas dans les années 70, mais le 1er octobre 1998, à Amsterdam. Le temps des Flower People semble revenu: on se passionne pour les rituels des Indiens Huichol (Mexique) adeptes de la mescaline, pour les psychothérapies par le LSD ou l'ecstasy, pour «l'influence des drogues psychoactives sur les processus émotionnels». Pourtant, il ne s'agit pas d'une réunion d'anciens hippies, mais d'un colloque organisé à l'honorable institut botanique. Et ce sont des ethnologues, des chimistes, des psychiatres et des botanistes réputés qui dissertent sur la pharmacopée en pleine expansion des stupéfiants.
Ce phénomène inquiétant est en train de bouleverser toutes les idées reçues sur les drogues et les drogués. Où commence donc la toxicomanie? Qui se «drogue» aujourd'hui? Pense-bête.