Le parcours du combattant de la guerre 1914-1918. Pour ceux de 14. La vie dans les tranchées. Grades, Brisques et Attributs. Les grades, les brisques (ou chevrons), les attributs sont autant d'informations importantes portées sur l'uniforme que l'on retrouve sur les photos d'époque.
Ces éléments sont très importants mais encore faut il pouvoir les identifier. Cet article aura pour but de présenter tout cela. Chevrons-14-18. Ière PARTIE circulaires et instructions officielles relatives aux chevrons de présence & de blessures.
Et pourquoi le poilu ? Durant toute ma scolarité, mes différents professeurs m'ont toujours parlé des "poilus", ces soldats que l'on nommait ainsi à cause des barbes hirsutes qui ornaient leurs visages.
La vérité semble être tout autre... Premier point, entre eux, les soldats ne semblaient pas s'appeler les "poilus" au début de la guerre, mais les "bonhommes", comme le signale Gaston ESNAULT dans son livre "Le poilu tel qu'il se parle" : Le terme "poilu" semblait donc être plus utilisé par les citadins, bien éloignés du quotidien dans les tranchées. Ce terme de "poilu" ayant ensuite été "universalisé" par la presse notamment, les soldats ont certainement dû aussi l'adopter, peut-être à contre-cœur. Représenter et se représenter la Première Guerre mondiale - Faire parler les images (1914-1918) Si les photographies pouvaient parler... (2) A l'heure du repas, après fin 1916, 90e RI(1) : Il arrive qu'un détail attire notre attention et que, de fil en aiguille, une image dévoile une partie inhabituelle de la vie militaire de l'époque.
Ou au contraire, si habituelle qu'elle en est même classique et que l'on n'y prête plus attention... Pause au 90e RI : Ce groupe d'hommes porte l'uniforme du régiment de Châteauroux, le 90e régiment d'infanterie. Strictement rien ne permet d'avoir de certitudes dans la mesure où il n'y a pas de texte au verso. Des exercices à n'en pas douter : ils portent tous le pantalon de treillis, à l'exception d'un caporal qui a placé une marque de grade de manière très personnelle. Son pantalon est marqué par des traces de salissures très nettes au niveau des genoux, comme de nombreux autres hommes. Témoignage- Laurent Pensa, brancardier. Représenter et se représenter la Première Guerre mondiale - Faire parler les images (1914-1918) Si les photographies pouvaient parler... (2) Sapeur du 335e RI, Sivry ? , juin 1915 (1) : Cette photo-carte est complète, c'est assez rare pour être signalé : on y trouve une identité précise, une date précise, une unité et une affectation précises, une correspondance ; ne manque qu'une localisation qui peut être déduite des autres informations disponibles.
L'intérêt de ce document n'est pas que dans ces informations : il est aussi dans les données disponibles sur cet homme et sur les circonstances qui ont permis à cette image d'être au centre de ce petit travail. Retrouver un soldat blessé de la 1ère guerre mondiale grâce aux archives de la SAMHA. Retrouver un soldat blessé ou malade, leur évacuation du front, leur convalescence, leur éventuelle réforme, de la première guerre mondiale, c’est possible !!!!
Le Service des Archives Médicales et Hospitalières des Armées (SAMHA) conserve ces fonds d’archives nous permettant d’en savoir un peu plus sur ce qu’on enduré les soldats pendant la guerre. Mon arrière grand-père a été blessé le 4 Juillet 1916 à Estrées en pleine bataille de la Somme lorsqu’il était en renfort au 329e régiment d’Infanterie (date obtenue sur son diplôme de guerre). Dans un journal paru dans son village d’origine par la suite, il est indiqué : « A suivi en déroulant la ligne téléphonique les premières vagues d’assaut le 4 Juillet 1916, a continué d’avancer, malgré le feu des mitrailleuses; a été blessé » Dans ses écrits de son journal de guerre, il raconte ce qu’il a vécu, mais la suite de l’histoire s’arrête brusquement au combat d’Estrées. Moi, un poilu. Le parcours du combattant de la guerre 1914-1918 - Pas à pas. La représentation du soldat durant la Grande Guerre.
L’histoire culturelle de la Grande Guerre apparaît comme indissociable de la question nationale.
La mobilisation des armées au cours de l’été 1914 définit pour la première fois l’affrontement sur les bases de la conscription universelle et sa réussite, nous dit l’historien Jean-Jacques Becker, doit être regardée comme le résultat mécanique du triomphe de l’idée nationale . Le cas britannique de recours au volontariat comme celui des Dominions sont emblématiques de ce point de vue en raison du succès massif que rencontrèrent les campagnes de recrutement.
C’est en relation avec ce contexte inédit de guerre nationale fondée sur la mobilisation générale qu’a été conçu ce dossier sur le soldat de 14-18 dans les représentations des sociétés en guerre. Le conflit européen se révèle en effet d’abord comme un affrontement entre nations. Le phénomène s’est trouvé amplifié par la lecture et l’interprétation fondamentalement défensive du conflit chez tous les protagonistes.