Comment mesurer la performance d’une entreprise. De nombreuses sociétés de conseil ont répondu à la demande des entreprises en leur proposant de nouveaux indicateurs de performance, comme l’EVA (Economic value added EVA), MVA (Market value added), SV (Shareholder Value) et ROA (Return On Assets) pour ne citer que les plus populaires. Peu importe comment ces indicateurs sont appelés, ce qui me semble important c’est le nombre d’entreprises ayant choisi d’adopter des indicateurs de performance basés sur la valeur. En effet, ce nombre ne cesse d’augmenter de façon spectaculaire depuis plusieurs années. À ce jour, 200 entreprises parmi les 1000 entreprises répertoriées par la revue Fortune utilisent un indicateur basé sur la valeur pour évaluer leur performance.
L’un des indicateurs les populaires est l’EVA développée par le cabinet de conseil Stern Stewart & Co. Cet indicateur a toutefois hérité du concept de valeur économique popularisé par David Salomon dans les années 1960 sous le terme de "revenu résiduel. " Etude de cas Zara. Zara comme modèle opérationnel. Dans le monde de la confection, la plupart des maisons conçoivent leurs produits avec une double saison d’avance avec le risque que, dans un monde aussi volatil que celui de la mode, les vêtements qui arrivent dans les magasins plusieurs mois plus tard ne plaisent plus autant qu’anticipé. Outre la gestion de stocks de plusieurs mois, les magasins doivent donc également gérer des invendus, le plus souvent en les soldant. Les maisons essaient de rattraper ces coûts ex post en réduisant ex ante au maximum leur coût de fabrication grâce à la production de masse par une main d’œuvre étrangère à bas coût. Mais si cette externalisation réduit les prix de production, elle engendre aussi des coûts de transaction, en particulier des délais, qui entretiennent le système dans son homéostasie.
Dans les années 1930, John Maynard Keynes avait révolutionné la science économique en considérant simplement que c’était la demande qui créait l’offre et non l’inverse. Michel Goya, La Voie de l’Epée. Les conditions de travail dans le secteur du textile en Europe de l'Est ne sont pas meilleures qu'en Asie / Actualités. 27 juin 2014 Les conditions de travail dans le secteur du textile en Europe de l'Est ne sont pas meilleures qu'en Asie Début juin, l'association Actions Consommateurs Travailleurs (achACT), qui réunit notamment des ONG et des syndicats, a dénoncé dans un rapport les conditions de travail et de rémunération dans l'industrie textile de quatre pays appartenant à l'Union européenne, et de six autres à ses frontières, semblables à celles observées en Asie.
Les chercheurs ont constaté que le salaire minimum légal net de cette industrie en Bulgarie, Ukraine et Macédoine représentait 14 % du salaire de subsistance. La plupart des ouvriers dans le secteur n'ont d'autre choix pour joindre les deux bouts que de prendre un deuxième travail et d'effectuer un nombre excessif d'heures supplémentaires. Des femmes travaillant pour des sous-traitants de Hugo Boss en Croatie et en Turquie ont révélé avoir été sexuellement harcelées, intimidées et insultées. En savoir plus :
ESCLAVAGISME – Zara pointée du doigt. Des petites mains boliviennes et péruviennes travaillant dans des ateliers de couture de São Paulo plus de 12 heures par jour, des enfants de moins de 14 ans enchaînés à leurs machines à coudre, c’est ce que la police a découvert en remontant la filière de fabrication de vêtements vendus au Brésil par la célèbre marque espagnole Zara L’enquête a débuté suite à une dénonciation anonyme en mai, dans la petite ville d’Americana, à l’intérieur de l’Etat de São Paulo. 52 personnes travaillant à la confection de vêtements dans des conditions dégradantes ont alors été libérées de l’esclavage par les inspecteurs du Ministère du Travail. En remontant la filière, ils ont abouti dans deux ateliers de couture, au centre de São Paulo et dans le nord de la ville. Ces esclaves de l’ombre ont été recrutés directement dans leur pays d’origine par des hommes de main des sous-traitants de la grande marque espagnole.
La pointe de l’icebergL’affaire Zara n’est peut-être que la pointe de l’iceberg. Zara et l’exploitation des travailleurs au Chili. Zara, l’enseigne phare du groupe Inditex, contrôlée à 60% par le multimillionnaire Amancio Ortega, troisième fortune mondiale, précarise ses effectifs de production au Chili en les soumettant à des conditions de travail indignes. Pour y faire face, les travailleurs ont décidé de s’organiser en un syndicat unique et luttent désormais pour un emploi plus digne. Carmencita Verdugo, présidente du syndicat des travailleurs de Zara Chili (Sindicato Zara Chile), a signalé lors d’un entretien avec Equal Times que les mauvaises pratiques de la multinationale de prêt-à-porter au plan de l’emploi se mondialisent et que « derrière l’image qu’elle s’emploie à colporter d’elle-même se cache la précarisation d’un nombre incalculable de personnes ».
Des liens ont été découverts entre l’entreprise d’Ortega et l’exploitation d’immigrés dans des conditions s’apparentant à l’esclavage dans des pays comme le Brésil et l’Argentine. Une législation du travail héritée de la dictature Les abus d’« EsclaviZara » Zara accusé de travail forcé au Brésil. L'inspection du travail de l'Etat de Sao Paulo enquête sur les fournisseurs de la marque espagnole, accusés d'employer des ouvriers migrants dans des conditions proches de celles de l'esclavage.
Inditex, l'un des plus importants détaillants de vêtements au monde se retrouve au milieu d'un scandale en Amérique Latine. L'enquête des autorités brésiliennes sur deux ateliers fournisseurs de sa marque de vêtements Zara à Sao Paolo a montré 48 irrégularités. Seize travailleurs clandestins, originaires de la Bolivie et du Pérou étaient forcés d'y travailler à raison de 14 heures par jour, a indiqué mercredi un porte-parole de l'Inspection du travail de l'Etat de Sao Paulo. Ils étaient payés entre 274 et 460 réals brésiliens par mois (120 et 200 euros), ce qui est inférieur au salaire minimal de 545 réals (238 euros), exigé par le droit du travail au Brésil.
Parmi les clandestins travaillant dans les ateliers, il y avait une jeune fille de 14 ans. Les fournisseurs montrés du doigt. Zara accusée de faire travailler des enfants en Argentine… A quoi servent les milliards qu’ils possèdent, alors que leur vie ne suffira pas à les dépenser? … Pourquoi ces psychopathes, ont cette envie de toujours plus, par la domination du plus petit au plus grand des humains? Le sont ils eux même humains? Soyons à la mode, achetons de la souffrance en couleur, à un prix compétitif.
A l’autre bout du monde, les esclaves travaillent et souffrent en sourdine pour les coffres fort sur pattes que sont les proprios de ces « marques »… 666 ? …….. Merci à Zara de nous proposer des fringues pas pas trop mal à des prix corrects, mais on ne demandait pas tant. Economie et gestion Zara. En quoi peut on dire que Zara est une entreprise performante? Les décisions de gestion rendent-elles toujours une organisation plus performante ? - Réviser le cours - Sciences de gestion - Première STMG. Les décisions de gestion peuvent être orientées vers l'amélioration de la performance de l'organisation.
Cependant, dans un contexte de ressources limitées, l'amélioration de certains indicateurs pourra signifier que d'autres se dégradent. Les décisions prises illustrent la nécessité de réaliser des arbitrages. 1. La notion de prix La définition du prix Le prix est la valeur d'un bien ou d'un service, exprimée le plus souvent en unité monétaire. Le niveau de prix d'un produit traduit généralement son niveau de qualité réelle ou perçue par le consommateur.
Les déterminants du prix Fixer un prix est une décision qui doit tenir compte de différentes contraintes : l'analyse de la concurrence et de ses pratiques tarifaires ; la demande des consommateurs, la qualité perçue des produits ; les coûts de revient des produits ; les objectifs en matière de chiffre d'affaires, de profit ou de rentabilité ; la réglementation. Il faut respecter un équilibre lors de la fixation du prix. 2. 3. 4.
À retenir.