A voir en avant-première : “La Supplication”, Pol Cruchten, ou les mots dits de Tchernobyl. Pol Cruchten s'est imprégné du livre de Svetlana Alexievitch “La Supplication” avant de le transposer à l'écran.
Le plus puissant recueil de témoignages sur le monde né de la catastrophe nucléaire est respecté à la virgule près. La comédie «lourde» à la française, un cinéma social. «Made in France», la fiction qui avait précédé la réalité. La sortie du film «Made in France» a été repoussée après les attentats, victime d'une intrigue rappelant trop l'horreur qu'ont vécu il y a peu les Parisiens et les habitants de Saint-Denis.
Ahmed Dramé, un des acteurs, note lui-même les nombreuses similitudes entre ce film et les événements du 13 novembre. On en a beaucoup entendu parler, on en a vu les affiches s’étaler sur les murs du métro parisien, le canon d’une kalachnikov dressé vers le ciel le long de la silhouette de la tour Eiffel. Le dernier film de Nicolas Boukhrief, Made in France, devait faire l’événement dans les cinémas français à compter du 18 novembre. In Defense Of George Lucas. “La planète des tempêtes” : le nanar russe qui a inspiré “Star Wars”
En pleine guerre froide, le Soviétique Pavel Klouchantsev tourne un film de science-fiction de propagande.
Stanley Kubrick s'en emparera pour “2001 l'odyssée de l'espace”... et Georges Lucas pour “Star Wars”. Non, le cinéma de science-fiction soviétique ne peut être réduit à Solaris, de Tarkovski ! Ce n'est d'ailleurs pas ce film qu'Arte a choisi pour son cycle, mais un nanar sixties devenu une référence : quelques initiés ont en effet vu dans La Planète des tempêtes (1962), de Pavel Klouchantsev – film de propagande des plus sombres années de la guerre froide –, la matrice de superproductions américaines, d'Alien à Prometheus, de 2001 l'odyssée de l'espace à Star Wars... Comment Kubrick, Scott et Lucas ont-ils eu connaissance de ce film signé par un réalisateur de documentaires scientifiques ?
Par Roger Corman, le recycleur de films qui a racheté très vite les droits de La Planète des tempêtes pour le piller jusqu'à l'os. La Croix Mobile. « Je n’ai pas voulu inventer une religion.
J’ai voulu essayer d’expliquer de façon différente les religions qui ont existé. J’ai voulu les exprimer toutes. » Georges Lucas, le créateur de Star Wars, assume parfaitement la dimension religieuse de sa saga, qu’il a évoquée à de nombreuses reprises. De parents méthodistes, mais élevé par une gouvernante luthérienne, et lui-même agnostique, George Lucas a emprunté à toutes les religions et toutes les spiritualités possibles : monothéismes, spiritualités orientales, et aussi chamanisme indien et mythologies antiques.
Cette dimension religieuse, ou spirituelle, repose sur le concept de la Force, invention qui a largement contribué à la constitution du mythe Star Wars. Qu’est-ce que la Force ? Avec la critique de cinéma, rejouons «Indiana Jones», pas «Retour vers le futur» Profitons de la récente polémique autour de l'exhumation d'une critique du film de Zemeckis pour fouiller dans la façon dont le cinéma hollywoodien des années quatre-vingt a été accueilli en France.
Le 21 octobre 2015, date fictionnelle de Retour vers le futur devenue réalité, Libération exhumait sa critique négative du premier volet de la saga en 1985, signée Louis Skorecki, provoquant l'énervement des fans les plus hardcore. Ces réactions virulentes ont à leur tour provoqué l'irritation de Julien Gester, chef de service culture à Libération, qui s'est fendu d'un bel édito: «De telles réactions transpirent d’une idée assez désolante de la fonction critique. Joshua Oppenheimer : “Les criminels, malgré tout, sont aussi des êtres humains” Les responsables des massacres de 1965 en Indonésie n'ont jamais été inquiétés.
En 2013, le réalisateur américain Joshua Oppenheimer recueillait leurs confidences dénuées de tous remords dans le très dérangeant “The Act of killing”. Avec “The Look of silence”, il passe cette fois-ci du côté des rescapés et les confronte à leurs bourreaux. Né au Texas il y a quarante et un ans, Joshua Oppenheimer a fait ses études à Harvard avant de s'installer à Copenhague. A priori, rien qui prédestinait cette belle gueule taillée à la serpe à passer près de quinze ans de sa vie à fouiller, non sans risque, la mémoire sanglante et trouée de l'Indonésie.
“Sorcerer (Le Convoi de la peur)”, son chef-d'œuvre halluciné ressort : rencontre avec William Friedkin. En 1977, William Friedkin, l'enfant terrible du cinéma américain dévoilait “Sorcerer” sur grand écran, un road trip explosif en camion dans la jungle sud-américaine avec Roy Scheider et Bruno Cremer au casting.
Trente-huit ans plus tard, son film maudit ressort enfin sur nos écrans. En version restaurée. « Pour mesurer l'intensité de l'instant que je vis, il suffit de penser à Vincent Van Gogh, auquel je ne me compare évidemment pas.
Aspects créatifs et formels, conseils. Humour. Making-ofs. Aspects économiques, stratégiques et financiers. Commentaires, critiques. Le premier film hyperlapse date de 1995 et il est génial. Des hyperlapses en très haute résolution de villes comme Paris, Amsterdam, et Singapour ne sont jamais loin sur Internet (Instagram a même une application entièrement consacrée à l'Hyperlapse), et c'est assez dingue.
Les hyperlapses —c'est-à-dire des timelapses dans lesquels l'appareil photo bouge entre chaque temps d'exposition— donne une perspective inhabituelle sur le monde, une perspective que nos yeux seuls ne peuvent pas vraiment atteindre. Mais avant l'émergence de la photographie numérique, ces hyperlapses étaient très difficiles à faire. A la fin des années 1980 et au début des années 1990, le réalisateur Guy Roland fut un pionnier de la technique, sur de la pellicule Super 8, et réalisa en 1991 un court-métrage intitulé Pace, à Montreal, au Québec. Mais le film qui suivit Pace en 1995, Pacer (la vidéo ci-dessus) est considéré comme le premier vrai film en hyperlapse –même si le terme n'a été inventé qu'en 2012. Lily Hay Newman. Category » Cinematography « @ Evan E. Richards. Comment tourne-t-on une scène de sexe au cinéma? Vous pensiez que les scènes de sexes au cinéma étaient plaisantes à tourner?
Vous aviez tort. Le New York Times a interrogé des réalisateurs sur le sujet. Et si, pour les acteurs, il est globalement bien compliqué de se sentir à l’aise quand on doit simuler devant des caméras, pour les réalisateurs la réponse est un peu différente. Le réalisateur Jean-Marc Vallée explique par exemple «être excité en tant que directeur» lorsqu’il filme ce type de scène. Mathieu Kassovitz : “Si j’ai réussi à survivre, c’est parce que j’emmerde tout le monde” Cinéaste malmené, acteur talentueux, Mathieu Kassovitz n’a rien perdu de sa rage.
Dans sa ligne de mire, le système, les comédiens, les comiques... Il est un « bon client ». Film industry perpetuates gender discrimination, says UN-backed study. Critic's Notebook: How 'Star Wars' Went From Shakespearean Saga to Harry Potter in Space. Barely two weeks into its release, The Force Awakens is already a record-breaking, history-making, billion-dollar smash hit for director J.J.
Abrams and his Disney paymasters. Old fans love it. New fans love it. Even movie critics love it too, mostly, and we are a notoriously sour bunch. I was never a hardcore Star Wars geek, despite being just the right age to have my tiny schoolboy brain blasted into orbit by the first trilogy. To be clear: The Force Awakens is a superbly crafted thrill ride that presses all the obvious pleasure buttons for millions of Star Wars fans. Does it matter that Abrams shamelessly recycles most of the key plot elements from Episode IV: A New Hope?
But my one serious beef with The Force Awakens is this: George Lucas was an innovator, and J.J. But for all its limitations, the original Star Wars was a commendably ambitious and multilayered creation that treated its audience like culturally engaged adults. Projection Publique » Harun Farocki : mort d’un artiste chercheur. Au milieu des années 1960, Jean-Luc Godard commence à affirmer, et à mettre en œuvre, les capacités du cinéma comme outil d’enquête sur les rapports humains, en inventant avec Une femme mariée, 2 ou 3 choses que je sais d’elle, Masculin-féminin des dispositifs qui déjouent les catégories de « fiction » et de « documentaire ». Un des très rares réalisateurs à emprunter sérieusement cette voie aussitôt après est un Allemand à peine sorti de l’Académie du cinéma et de la télévision de Berlin, Harun Farocki.
A partir de 1966, il commence à tourner les premiers des quelque cent films de toute durée et de tout format qu’il signera. Une image, 1983 Images du monde et inscription de la guerre, 1988 Tout en continuant un travail pratique et théorique fondé sur le cinéma, Farocki aura de plus en plus élargi à la fois les modes de production d’images et les dispositifs de partage. I am so sorry. La Commune (Paris 1871), un film de Peter Watkins. Sept ans après sa réalisation pour la télévision et sa seule diffusion sur les ondes, La Commune (Paris 1871), œuvre maudite entre toutes du réalisateur contestataire Peter Watkins, arrive dans une version expurgée sur les écrans.
C’est l’occasion de découvrir une expérience cinéphilique des plus engagées et des plus excitantes. La Commune de Paris, en 1871, est une période étrangement peu connue de l’histoire de France, même par les Français eux-mêmes. Révolte de nombre de quartiers de Paris contre l’autorité de l’Etat alors que les armées de Bismarck ont fini par libérer le sol de la capitale après un traité vivement critiqué par la population parisienne seule, et que les conditions de vie virent à l’épouvantable pour celle-là depuis le siège de 1870, la Commune est pourtant un moment extrêmement important de l’histoire politique moderne, une grande expérience politique d’autogestion du peuple par le peuple. A la recherche de la Coupe du monde perdue. Des soldats nazis contre des paysans mapuches, un stade englouti, l'arbitrage vidéo avec soixante-dix ans d'avance... Revivez en vidéo la plus irréelle des compétitions, le Mondial 1942. Dans l'histoire de la Coupe du monde de football, il y a un trou noir.
Douze ans sans compétition entre la victoire de l'Italie de Giuseppe Meazza, en 1938, et le premier Mondial organisé par le Brésil avant le retour du tournoi sur son sol cette année, en 1950. Le plus grand pays d'Amérique du sud aurait pourtant pu accueillir la compétition huit ans plus tôt: en 1936, il se porte candidat à l'édition 1942, en même temps que l'Allemagne nazie, qui vient d'organiser les Jeux d'été à Berlin.
Pour Disney, la colonisation est un conte de fées. Les studios Disney sont en train d'adapter l'histoire vraie d'un père qui a planté son drapeau dans un territoire africain pour faire de sa fille une princesse. The villain gap: Why Soviet movies rarely had American bad guys · For Our Consideration. March 23, 1987: Hollywood in the twilight of the Cold War. Three weeks earlier, Ronald Reagan—who had headed the Screen Actor’s Guild in the heyday of anti-communist paranoia, and had been an FBI informant within the industry—goes on television to finally accept responsibility for his administration’s secret weapons sales to Iran. The miniseries Amerika, which depicts a near-future United States under Soviet control, has recently aired on ABC. The Eastern Bloc is groaning in anticipation of imminent collapse.
At the American Film Institute, a group of Hollywood veterans meets with a visiting delegation from the USSR, led by Elem Klimov, director of Come And See and head of the Soviet filmmakers’ union. They are here to watch each other’s films as part of a panel called “Beyond Stereotypes,” to be followed by a three-hour discussion between Klimov and actor-director Sydney Pollack at the Director’s Guild Of America.