Vu d’Ukraine. Des Tatars tentent de bloquer la Crimée. Les militants tatars et nationalistes empêchent les camions transportant de la nourriture d’entrer en Crimée.
Une action “temporaire”, mais qui pourrait se durcir. Depuis le 20 septembre, “trois postes de contrôle sur des routes menant vers la péninsule de Crimée sont bloqués par des activistes qui arrêtent les camions transportant de la nourriture, signale le quotidien en ligne Oukraïnska Pravda. Cette action a été déclenchée à l’initiative des leaders des Tatars de Crimée, Refat Tchoubarov, Moustafa Semil et Lenour Isliamov, avec le soutien d’organisations civiques et de députés ukrainiens.”
Putin Believes He Can Win a War with NATO, Piontkovsky Says. Estonian troops during a NATO exercise in Poland in 2013.
NATO photo/SSgt Ian Houlding GBR Army Staunton, August 8 – “No state or regime goes to war firmly convinced that it will lose it,” Andrey Piontkovsky says, and Vladimir Putin is no exception: if he goes to war with NATO and even if he escalates that conflict by using nuclear weapons, he will be acting on the basis of a belief that he can win it. That belief, the Russian commentator says, is based on Putin’s assumption that the logic of mutually assured destruction (MAD) which prevented a major war between Russia and the West has broken down because of divisions within the West about how to respond to Russian use of a limited nuclear strike. According to the commentator, “even the most modest practical realization of [Putin’s] idea of ‘assembling the Russian lands’ requires changes of state borders at least of two NATO member countries, Latvia and Estonia.” But whether it would respond “is hardly obvious,” he suggests.
L'option nucléaire de Vladimir Poutine. Un scénario pourrait-il conduire le président russe à lancer une ou deux petites frappes tactiques contre un membre de l’Otan, par exemple la Pologne ou la Lituanie?
Certains analystes russes ne sont pas loin de le penser. Toujours prêt à infliger une bonne leçon de géopolitique à ses adversaires, surtout lorsqu’ils sont enclins à sous-estimer son audace, Vladimir Poutine, au cours d’un forum de la jeunesse organisé au nord de Moscou fin août, a rappelé que «la Russie est l’un des pays nucléarisés les plus puissants du monde. C’est une réalité, pas juste des mots.» (Et c'est absolument exact.) Quinze jours plus tôt, le 14 août, lors d'une conférence à Yalta, le président russe avait confié aux différents groupes de la Douma, la Chambre basse du Parlement russe, qu’il envisageait sous peu de «surprendre l’Occident avec nos nouveaux développements dans le domaine des armes nucléaires offensives, que nous garderons pour nous pour le moment». Vladimir Poutine: «Mes troupes pourraient arriver en deux jours à Riga, Vilnius, Tallinn, Varsovie et Bucarest»
Il y a quelques semaines, nous vous rapportions les propos menaçants attribués à Vladimir Poutine lors d’une conversation avec José Manuel Barroso: «Si je veux, je peux être à Kiev dans deux semaines.»
Et bien, le président russe a récidivé de manière plus pressante, si l’on en croit le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, qui affirme qu’il a récemment déclaré au président ukrainien Petro Porochenko: «Si je le voulais, les troupes russes pourraient arriver en deux jours, non seulement à Kiev, mais aussi à Riga, Vilnius, Tallinn, Varsovie et Bucarest.» RUSSIE. Gorbatchev : “Même avec le diable, il faut essayer de discuter"
Guerre en Ukraine : renaissance de l’impérialisme russe et provocations européennes. La Russie a annexé la Crimée en mars 2014, et violé le droit international et son principe d’intégrité territoriale et de souveraineté.
L’invasion représente une menace grave pour la stabilité et la sécurité européenne, ainsi que pour le droit et l’ordre international. La crise ukrainienne a causé autour de 6000 morts et a provoqué le déplacement de presque 1 millions de personnes. Annexion de la Crimée : Poutine était prêt à une confrontation nucléaire. Alors que le président russe, Vladimir Poutine, n'est pas apparu en public depuis plus de dix jours, alimentant les rumeurs les plus folles, il a surgi dans un documentaire télévisé diffusé dimanche 15 mars et un confié un secret explosif : ses forces militaires étaient prêtes à une confrontation nucléaire lors de la crise en Crimée.
"Nous étions prêts à le faire", à mettre en état d'alerte le dispositif nucléaire face "à la tournure la plus défavorable qu'auraient pu prendre les événements", a déclaré le président russe dans ce documentaire diffusé sur la chaîne publique Rossia 1 à la veille des commémorations pour le première anniversaire du "retour" de la Crimée dans le giron russe. L'armée russe aurait positionné en Crimée des batteries de missiles de défense côtière "Bastion", des armes susceptibles de dissuader un navire de guerre américain qui était alors en mer Noire de s'immiscer, raconte Vladimir Poutine. Politique-fiction: si Poutine était «gentil», cela ne changerait pas grand-chose à la situation à l'Est. Si le président russe Vladimir Poutine était «gentil», c'est-à-dire moins autoritaire et plus démocratique, qu'est-ce que ça changerait à la politique étrangère russe?
C'est la question que pose le journaliste Keith Gessen dans un article de «politique-fiction» publié par Politico, où il oppose un imaginaire «gentil Poutine» (nice Putin) au «méchant Poutine» (bad Putin) actuel. Selon Gessen, un chroniqueur et romancier né à Moscou, même un Poutine plus démocrate aurait une politique très proche de celle du Poutine actuel: «La Russie changera un jour de leader, mais elle ne changera pas sa position géographique, ni ses alliés historiques, ni sa traditionnelle volonté de maintenir l'Occident à distance.»
Pour lui, ce qui compte n'est donc pas le leadership de Poutine mais les intérêts, l'histoire et l'identité de la Russie. Moscou aurait planifié la crise ukrainienne. D'après le journal russe d'opposition Novaïa Gazeta, le Kremlin aurait envisagé il y a un an, avant le départ de l'ex-président ukrainien Ianoukovitch, un plan pour déstabiliser l'Ukraine.
Il s'agit d'un document secret, publié mardi 24 février par le quotidien russe Novaïa Gazeta, et qui montre que le Kremlin avait planifié, avant même le départ de Kiev de l'ex-président ukrainien Viktor Ianoukovitch, une guerre en Crimée et dans le Donbass. Le journal explique avoir pu consulter ce document, "un mémorandum conçu par un groupe proche du Kremlin", note Interpretermag, site russe d'opposition lié à Mikhaïl Khodorkovski, ancien oligarque emprisonné pendant dix ans avant d'être gracié par Vladimir Poutine en décembre 2013.
Parmi les auteurs du document, Novaïa Gazeta cite Konstantin Malofeev, riche homme d'affaires accusé par l'Europe de financer les séparatistes en Ukraine. La stratégie de Merkel face à Poutine. L’objectif de la diplomatie allemande est de convaincre le président russe qu’il n’a rien à gagner à une confrontation avec les Occidentaux.
Dans ses entretiens avec Angela Merkel, Vladimir Poutine ne s’embarrasse pas de circonlocutions: «Vous Européens, vous êtes décadents, divisés et inconséquents.» « Le monde est au bord d'une nouvelle Guerre froide », estime Gorbatchev. Le dernier dirigeant de l'Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, a estimé samedi que le monde était « au bord d'une nouvelle Guerre froide », en marge des célébrations marquant le 25e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, selon des propos rapportés par l'agence allemande Deutsche Presse-Agentur (dpa).
Dans une allusion manifeste à la crise en Ukraine, l'ancien chef d'Etat, âgé de 83 ans, a ajouté : « Certains disent qu'elle a déjà commencé. » « Souvenons-nous qu'il ne peut y avoir de sécurité en Europe sans le partenariat germano-russe », a-t-il encore insisté au cours d'une manifestation organisée par la Fondation « Cinema for peace » à laquelle il appartient.
Qu'elle soit annulée ou non, la vente des Mistral à la Russie est-elle un contrat perdant-perdant pour la France? «Il n'y a pas de bonne solution. Soit on livre le Mistral et on nous accusera de complicité avec Poutine. Soit on ne le livre pas et on dira que la France a plié devant les ordres des Américains.» C'est ce qu'expliquait un haut responsable français en juillet au Nouvel Observateur, qui consacrait une passionnante enquête au contrat de vente de deux navires Mistral conclu par la France avec la Russie, contrat dont l'Élysée vient de suspendre l'exécution, ce mercredi 3 septembre, en expliquant que «les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC (bâtiment de projection et de commandement) ne sont pas à ce jour réunies».
Une décision prise en pleine crise russo-ukrainienne et qui pourrait avoir un impact sur les finances publiques (1,1 milliard d'euros de remboursement et de pénalités) et les exportations françaises... mais la décision inverse aurait pu en avoir un également. «Ce qui est en jeu, c'est la crédibilité de la signature de l'Etat.
Va-t-on vraiment entrer en guerre avec la Russie? Vladimir Poutine a envahi l’Ukraine. Est-ce fou de se préparer à une guerre totale avec la Russie? Ou est-ce naïf de ne pas le faire? De Varsovie, Pologne. Encore et encore – à travers toute ma vie d’adulte, ou du moins j’en ai l’impression – on m’a montré des photo polonaises du bel été 1939: les enfants jouaient dans la lumière du soleil, les femmes élégantes déambulaient dans Cracovie. J’ai même vu la photo d’un mariage de famille qui se déroula en juin 1939, dans le jardin d’une maison de campagne de Pologne qui m’appartient aujourd’hui. Septembre 1939 amena l’invasion de l’Est et de l’Ouest, l’occupation, le chaos, la destruction, le génocide.
Rétrospectivement, ils ont aujourd’hui tous l’air naïfs. In Yalta, Putin Opposes Russian Politicians Clamoring for War. Sergei Chirikov / ReutersPresident Putin struck a peaceful note in Yalta, Crimea, on Thursday compared with rabble-rousing speeches by politicians including Zhirinovsky (left). Against a backdrop of saber-rattling statements made by leaders of State Duma factions, President Vladimir Putin delivered a reconciliatory speech Thursday in the Crimean coastal town of Yalta, arguing against excessive confrontation with the West. "We must calmly and effectively build up our country with dignity, not fence it off from the outside world," Putin was cited by Reuters as saying. "We need to consolidate and mobilize: not for war or any kind of confrontation, [but] for hard work in the name of Russia.
" Putin stopped short from announcing any of the decisions that were widely expected by pundits and even hinted at by the Kremlin's spokesman Tuesday. « Les habitants de Novorossia attendent notre victoire ! ». Entretien avec Alan Mamiev, volontaire-résistant du bataillon « Vostok » Mikhail Gamandiy-Egorov, La Voix de la Russie : Alan, bonjour !
Pourriez-vous si possible brièvement vous présenter à nos lecteurs francophones ? Va-t-on vraiment entrer en guerre avec la Russie? MH 17 : tout sur Buk-M1, l'arme du crime. Selon un journal polonais spécialisé dans les questions militaires, n'importe qui peut faire actionner un système d'armes sol-air. A condition de savoir démarrer un ordinateur... 18 juillet 2014 | Partager : "Il n'est pas vrai qu'il faut une équipe très bien formée pour faire marcher le système Buk-M1 et tirer sur un avion de ligne. Au contraire, si cette équipe était expérimentée, l'avion aurait continué son vol", explique le site polonais Defence24.pl, spécialisé dans les questions d'armements, à propos du lanceur qui a servi à abattre le Boeing malaisien. Apprenez à reconnaître un méchant soldat russe.
L'Ukraine aurait-elle dû garder l'arme nucléaire? La situation d'extrême tension en Ukraine et en Crimée a remis sur le devant de la scène une question centrale des études militaires et de relations internationales depuis la Seconde Guerre mondiale: celle de la dissuasion nucléaire. En 1991, au moment de la chute de l'Union soviétique, l'Ukraine avait sur son territoire le troisième plus important stock d'armes nucléaires stratégiques au monde, devant la Grande-Bretagne, la France ou encore la Chine.
Obama a déjà commis une erreur contre le coup de force de Poutine en Crimée. L’Occident est-il sur le point de partir en guerre contre la Russie afin de défendre l’Ukraine? La réponse est simple. Je n’imagine pas des foules d’Américains et d’Européens prêts à de lourds sacrifices humains et financiers pour éviter à Moscou de mettre la main sur Kiev et Lviv. La Russie et l’Ukraine: la fragilité de l’empire. La Russie est aujourd’hui lancée dans une inquiétante démonstration de force en Ukraine. L’Europe y voit à l’œuvre les ambitions impériales de Moscou en général et les méthodes de Vladimir Poutine en particulier.
Le grand retour de l'Ukraine dans le giron russe. Personne ne semble se décider à dire ce qui est devenu une évidence le soir du 17 décembre 2013, mais qui n'a pas été médiatisé par les participants aux négociations du côté de Kiev et de Moscou : la Russie et l'Ukraine ont convenu d'une coopération industrielle étroite, ce qui constitue au fond la “feuille de route” de l'entrée de l'Ukraine dans l'Union douanière, et plus précisément dans l'Union eurasiatique, vers 2015.