2017 Mobilités et (r)évolutions numériques. DES CARTES (3/5) : Géolocalisation, combien se vendent nos trajets ? Chaque mercredi, Les Nouvelles Vagues étirent le thème hebdomadaire aux cultures numériques et aux écrans dans nos vies.
Aujourd'hui, avec Vincent Roca, chargé de Recherche à l’INRIA (Institut National de Recherche dédié aux sciences du numérique), la carte est ainsi l'occasion de questionner la géolocalisation induite par de plus en plus d’applications technologiques, et la commercialisation des cartes de nos déplacements personnels. Troisième temps d'une semaine consacrée aux nouveaux territoires de la carte. Aujourd’hui, les cartes numériques sont celles de nos déplacements, puisque nous évoquons les enjeux de la géolocalisation. Au moment d'installer une application sur votre téléphone portable, on vous demande si vous autorisez la géolocalisation, ce que vous pouvez parfois refuser. Lorsque vous utilisez un système d'orientation embarqué, cette localisation va de soi. Programmation musicale : - Faada Freddy, Reality cuts me like a knife - Eating Snow, Siamese Twins By Choice.
Dossiers - La ville numérique et mobile : quelles perspectives ? En juin 2008, à l’occasion de la première présentation du prototype Ludigo(1) à Enghien-les-Bains, le Hub réunissait Bruno Marzloff, Xavier Comtesse et Maxime Schirrer. Ludigo, le système de gestion de contenus mobiles et géolocalisés (m-CMS) interroge une nouvelle perception (acception ?) De l’espace urbain. Du programme compagnon à la ville augmentée. Certaines expérimentations questionnent les nouvelles fonctions des territoires. Neo-nomadisme : mobilité, partage, identité, transofrmations urbaines- ses conséquences et ransformations sur notre manière de travailler et de vivre. De Yasmine Abbas Septembre 2011 La mobilité d’aujourd’hui se conjugue au pluriel.
À la fois physique, numérique et mentale, elle induit une condition nouvelle, une forme de nomadisme parfois imposé, souvent voulu, parfois jusqu’au-boutiste, pas toujours bien vécu. Ce néo-nomadisme donne naissance à des modes de vie autrefois atypiques qui, désormais, se généralisent. Il apporte aussi un état d’esprit générant transgressions et situations inédites, qui nous amènent à nous interroger sur ses conséquences profondes. Quels sont les nouveaux liens qui se tissent entre les personnes, les objets, les données et les lieux ? Dans un contexte néo-nomade, les technologies de l’information sont-elles libératrices ou aliénantes ? Cet essai critique porte un regard sans concession sur les transformations issues de ces nouvelles mobilités, et fournit les clés pour en comprendre les risques et mieux les appréhender.
A propos de ce livre : Antoine Picon, G. WordPress: J'aime chargement… Vers une ville multi mobile. La conclusion du rapport sur les nouvelles mobilités du Centre d’analyse stratégique insiste sur « un objectif central : aboutir à un système de transport plus efficace et plus durable en élargissant les choix de mobilité pour tous ».
En sus des deux modèles de la voiture personnelle multi usages et des transports en commun, il s’agit d’offrir un large éventail de solutions de mobilité durables autrement dit peu coûteuses, faciles d’accès, confortables, non polluantes, adaptées aux territoires ainsi qu’aux modes de vie et aux revenus des différentes catégories de populations. Il faut que l’offre soit diverse (multi modalité) et puisse se combiner facilement et efficacement dans une même chaîne de déplacements (inter modalité), comme le résume Pierre Soulard, responsable du service Mobilité urbaine à la Direction de la Voirie du Grand Lyon : Lire l’entretien avec Gilles Vesco, vice-président du Grand Lyon en charge des nouvelles mobilités. Station de bus augmentée projet RATP. Georges AMAR :La ville de demain est multi mobile. Auteur : Georges AMAR, ancien directeur de l’unité prospective et développement de l’innovation à la RATP, consultant en mobilité et prospectiviste.
Propos recueillis par Anne-Caroline Jambaud le 1-4-2012 Vous expliquez dans votre livre, Homo mobilis, le nouvel âge de la mobilité, que la mobilité, en se généralisant, commence à changer de sens et de valeur. Nous sommes passés des notions dominantes de transport, trafic ou circulation, à celle de mobilité généralisée, et désormais, à de nouvelles mobilités plus intelligentes et communicantes. Qu’est-ce qui se joue dans ce changement de paradigme ? Ce changement de paradigme cache plusieurs mutations simultanées, à plusieurs profondeurs de champ. Premier constat : la mobilité se généralise ; on est davantage mobiles. Deuxièmement, cette mobilité n’est plus la même, au sens où elle devient un mélange plus étroit de réel et de virtuel. On a affaire à des changements assez complexes à formuler intellectuellement.