#RefondationEcole La parole est aux enseignants. Journées de la refondation de l’école : "Une opération de propagande" (SNES-FSU) Alors que les journées de la refondation de l’école commencent ce lundi à Paris, le SNES-FSU, le premier syndicat d'enseignants du secondaire, regrette que les sujets qui fâchent ne soient pas abordés.
"Nous souhaitions un bilan d’étape sincère et contradictoire alors qu’il s’agit là d’une opération de propagande, déplore Frédérique Rolet, la secrétaire générale. Les sujets conflictuels comme les rythmes scolaires dans le 1er degré, la réforme du collège, l’absence de revalorisation des enseignants, sont soigneusement évités. " Et l’annonce probable du président de la République de revaloriser les salaires des enseignants du 1er degré de 800 euros ne calme pas la syndicaliste. "Ce n’est pas une revalorisation de salaire mais celle d’une indemnité qui donc, ne comptera pas pour la retraite, etc. alors qu’il y a un vrai besoin de revalorisation des enseignants français plus mal payés que leurs collègues européens. " A propos d'une sortie de piste d'Antoine Prost, par A. Hart-Hutasse et C. Cailleaux. Il y aurait beaucoup à dire sur ce grand moment de communication politique qu'ont été les Journées de la Refondation de l’École de la République au Palais Brongniart les 2 et 3 mai derniers.
Nous nous bornerons ici à analyser les propos d'Antoine Prost tenus lors du troisième « Grand Débat » sur « Les valeurs de la République à l’École », aux côtés de Iannis Roder, Hélène Grimbelle, et Jean-Marc Merriaux. Au cours de cette table ronde d'une heure et demie aucun des intervenants n'osera se confronter à la tâche ô combien difficile de définir ces fameuses valeurs dont il sera question, excepté H.
Grimbelle, qui, à la question liminaire de la modératrice répondra par la devise « liberté, égalité, fraternité ». L'intervention de l'historien de l’éducation pointe d'abord les lacunes républicaines du système scolaire, précisant que l’école constitue une sorte de « microcosme », à l’image de la société française. Poursuivant, A. Les propos sont pourtant violents, excessifs, et injustes. M. [F.Culture] @FredRolet (SNES) : les journées de la refondation, un bilan de fin de règne. Journées de la Refondation : à nouveau le choix de la communication politique. Les Journées de la Refondation n'auront pas été le bilan qu'on aurait pu en attendre.
Elles auraient dû être un moment d'interrogations, d'analyses, de témoignages contradictoires visant à comprendre la réalité de la situation actuelle et la nature des oppositions qui sont aujourd'hui largement exprimées. Elles auraient pu chercher à identifier les infléchissements ou les renoncements nécessaires pour mieux servir les ambitions égalitaires voulues par la loi. Le ministère a préféré la mise en scène d’une communication politique d’autosatisfaction. Une telle communication conduit aujourd’hui à opposer, sur un modèle antagoniste, les volontés jugées démocratiques des réformateurs au prétendu conservatisme égoïste des protestataires. En somme il n'y aurait qu’une alternative : adhérer sans faille ou refuser la démocratisation de la réussite scolaire. Aux journées de la Refondation de l’école, le gouvernement s’autocongratule sans convaincre. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia L’annonce va au-delà des scénarios les plus optimistes échafaudés par les syndicats d’enseignants.
Venu clore, mardi 3 mai, les journées de la Refondation de l’école, Manuel Valls a annoncé une augmentation nette de 800 euros de l’indemnité annuelle des 370 000 enseignants de maternelle et d’élémentaire, la portant à 1 200 euros dès l’année 2016. Cette indemnité au titre du suivi et de l’accompagnement des élèves (ISAE) avait été créée en 2013 par Vincent Peillon, alors ministre de l’éducation nationale, mais ne s’élevait jusqu’à présent qu’à 400 euros.
Elle est désormais alignée sur celle que touchent les professeurs du second degré. Une « heureuse surprise » saluée par les syndicats d’enseignants qui redoutaient, en ces temps de rigueur budgétaire, que l’alignement promis voilà trois ans se joue plutôt en deux voire trois temps. Journées de la refondation : pathétique ! A quoi auront servi les deux journées de la Refondation ?
À montrer le soutien gouvernemental à une ministre à court d’arguments pour défendre sa réforme du collège ? À commencer le bilan de fin du quinquennat ? En tout cas, elles n’ont permis aucun débat avec les personnels, n’étant qu’une succession pathétique de déclarations d’autosatisfaction, interdisant de fait l’expression de toute parole différente ou discordante.
L’image des pratiques enseignantes, dans le second degré, telle que véhiculée par les intervenants est loin de la réalité vécue par les personnels et si la difficulté d’exercice de leur mission a été relevée, ce fut toujours pour mieux les exhorter à sortir de leurs supposés travers. Les bénéfices pour les élèves des mesures prises depuis 3 ans sont toutes de l’ordre de l’affirmation gratuite, sans fondement scientifique et sans la parole des jeunes. Dossier de presse des journées de la refondation. Education: ce que dit la polémique Antoine Prost.