L’école française en retard d’une révolution. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard Notre école serait-elle condamnée à avoir une révolution de retard ? C’est ce que laisse craindre la confrontation des débats français à la vision de 645 experts interrogés sur ce que sera l’école en 2030, dont les résultats sont présentés jeudi 9 octobre.
Aux yeux des spécialistes mondiaux de l’éducation, qui ont réfléchi dans le cadre du WISE (le forum mondial sur l’innovation en éducation, organisé par la Qatar Foundation), l’école telle qu’on la connaît aujourd’hui sera vite enterrée. Pour 71 % d’entre eux, le professeur ne sera bientôt plus celui qui dispense la connaissance, mais un guide qui aide les élèves. Pour 83 %, les programmes auront sous peu laissé place à des contenus beaucoup plus individualisés. Pour 43 %, les apprentissages seront principalement fournis par les plates-formes en ligne. Pas de robots dans les classes de demain. . « Les évolutions que soulignent ces chercheurs s’observent déjà dans certains pays. La vie connectée #3 - Apprendre, s'informer. Un monde qui change | 21e siècle.
Ce n’est pas la fin du monde, mais c’est la fin du monde tel qu’on le connaît. (Time Magazine, 2012) L’histoire humaine n’est pas prévisible parce que notre société est ouverte, c’est-à-dire qu’elle n’est pas soumise à un déterminisme strict. L’histoire progresse par bonds ; il nous faut donc comprendre aujourd’hui ce que le prochain bond va exiger de nous. L’homme fut d’abord victime-parasite du monde. Il fut ensuite spectateur-prédateur du monde. Il devient acteur-créateur dans le monde. Marc Halévy Une histoire « silencieuse » de l’évolution de l’être humain et nos sociétés (2 minutes) réalisée par un étudiant.
Il y a trois cents ans, notre société est passée de l’ère agraire à l’ère industrielle ; maintenant, elle bascule vers une ère de l’information. Afin de passer à une société industrielle, nos ancêtres ont dû inventer de nouveaux outils de développement à partir d’un vecteur, le capital, pour pouvoir gérer les ressources planétaires qu’ils croyaient alors illimitées. La vie connectée #1 - Les bases du numérique. [Enquête] L’ordinateur du futur signe-t-il la fin des interfaces. L’industrie informatique traditionnelle se voit menacée par le développement de nouvelles interfaces technologiques entre l’homme et l’ordinateur. Menace ou simple mutation ? Faire avancer une voiture télécommandée grâce à la pensée, scénario de science-fiction ? Plus maintenant d’après Emotiv, startup australienne développant une technologie basée sur l’activité neuronale à des fins informatiques.
A l’instar du bracelet Myo qui utilise les capacités musculaires pour contrôler un appareil numérique, il semblerait que les accessoires récemment développés s’orientent vers une nouvelle définition de l’interaction homme-machine. Taper sur un clavier d’ordinateur ou diriger le curseur d’une souris sur un écran sont autant de gestes, peu à peu entrés dans nos habitudes quotidiennes, qui pourraient devenir désuets face à l’arrivée de nouvelles technologies d’interfaces. Quelles conséquences sur l’industrie informatique ? Une tâche, une interface Par Simon GUIGUE et Eliane HONG. Un « robot lycéen » testé à la rentrée en Rhône-Alpes. QB le robot voit et écoute. Il peut assurer une téléprésence utilisable dans de multiples situations. En Rhône-Alpes, l'expérience, originale, porte sur l'aide à des élèves empêchés (pour de bonnes raisons...) de venir à l'école. © Anybots Un « robot lycéen » testé à la rentrée en Rhône-Alpes - 2 Photos C’est un élève un peu spécial qui fera sa rentrée en septembre prochain dans trois lycées de la région Rhône-Alpes.
Il s’agit d’un robot qui joue les doublures pour des étudiants temporairement absents en leur offrant la possibilité de suivre les cours à distance et d’interagir en temps réel avec leurs enseignants et les autres élèves. L’expérimentation se déroulera sur deux années scolaires complètes avec un budget de 490.000 euros financé par la région Rhône-Alpes, à l’initiative du projet. Un logiciel open source développé en France Le robot, nommé QB, est commercialisé par la société américaine Anybots pour 12.600 euros. Beaucoup d'autres applications possibles A voir aussi sur Internet. Pourquoi les tablettes ne disparaîtront pas dans 5 ans.
Je partage > L’ex-CEO de Blackberry vient de jeter un pavé dans la mare. Selon lui, d’ici cinq années tout au plus, nous ne retrouverons plus aucune tablette dans les étalages de nos revendeurs, tout simplement car plus personne n’en achètera. Si le marché subit bien une période de stabilisation, il ne sert à rien de s’emballer aussi rapidement.
En effet, le marché du PC s’est stabilisé il y a de cela de très nombreuses années, pire il a même été en décroissance durant une bonne partie de cette période. Et pourtant les acheteurs d’ordinateurs sont encore nombreux et la fin des ordinateurs semble encore très lointaine. Les phablettes : Un potentiel à anéantir les tablettes surestimé ? Tout d’abord, on nous annonce que les phablettes, en pleine croissance, devraient rapidement anéantir les modèles 7″ & 8″ car ces dernières s’en rapprochent de plus en plus. Une orientation du marché vers des dalles plus grandes : un nouveau levier de croissance. L'internet des objets exige des standards ouverts. L'informatique et le réseau Internet de prochaine génération, une alliance que j'ai coutume de qualifier d'« informatique connectée », offrent un potentiel considérable à mesure que nous nous acheminons vers un avenir ouvert à l'Internet des objets.
Pour autant, nous devons, dans un premier temps, améliorer sensiblement les protocoles d'interopérabilité et de communication, les différents outils ainsi que les interfaces communes de traitement et de programmation en vue d'abolir les barrières érigées entre les multiples appareils, plateformes et systèmes d'exploitation informatiques.
Si nos efforts devaient échouer, l'Internet des objets se trouverait, dans le meilleur des cas, largement entravé et, au pire, ne constituerait plus guère qu'un « Internet de Babel ». Une foule d'appareils Le problème est qu'Internet se compose aujourd'hui majoritairement d'ordinateurs et d'appareils entièrement dépendants des données saisies et créées par l'homme. La fin de la domination des ordinateurs. Pourquoi le livre contemporain est nécessairement numérique : Numérique et éducation. Aujourd’hui la question n’est plus de savoir si le “livre numérique” (qui ne se limite pas à son marché, contrairement à ce que pourrait laisser sa couverture médiatique la plus courante) a un avenir (et si oui, lequel ? Selon quelles modalités économiques?)
, mais de se demander si le livre peut encore exister en dehors d’un environnement technologique qui répond trait pour trait à ses principes fondateurs. Il s’agit donc d’énumérer ici brièvement les raisons pour lesquelles le livre contemporain ne peut être que numérique. 1ère raison : Le livre est d’abord un projet intellectuel et ne se limite pas à sa forme matérielle. Rappelons la présentation générale et la définition que propose Albert Labarre (Histoire du livre, PUF, Que sais-je ? Après avoir rappelé la définition de la Grande encyclopédie (1895) qui définit le livre comme la “reproduction écrite d’un texte…destiné à la divulgation sous une forme portative”, il note que “sa raison d’être” est avant tout le texte. – support 1. 2. 3.