Record pour la fusion nucléaire en Corée du Sud avec Kstar. Un petit soleil confiné de 100 millions de degrés a brillé durant 20 secondes en Corée du Sud.
Ce résultat couronne une campagne d'essais achevée le 10 décembre dernier au centre de recherche KSTAR, de l’Institut coréen de l’énergie de fusion (FKE). Ses conclusions seront présentées en mai 2021, lors d'un colloque organisé par l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). En attendant les détails, il s'agit bien d'un pas important franchi vers la maîtrise de la fusion nucléaire, la source d'énergie des étoiles, dont on espère qu'elle se substituera un jour aux réactions de fissions nucléaires pour la production d'électricité. Fusion plutôt que fission En effet, la fusion n'engendre pas de déchets radioactifs à vie longue comme la fission. Le plasma est formé dans un espace en forme de grosse bouée, un tokamak (Acronyme russe qui signifie : "Chambre toroïdale avec bobines magnétiques"). La collaboration Iter en ébullition Fusion plutôt que fission.
Sans titre. Rediffusion de l'émission du 12 juin 2019 Depuis que l’humanité a découvert la puissance de l’atome, deux voies s’offrent à elle pour produire de l’énergie à partir de réactions atomiques.
L’une est maîtrisée – dans les grandes lignes : c’est la fission atomique. L’autre est une sorte de Graal, l’horizon de la production d’une énergie quasi inépuisable, propre, sans déchets toxiques et qui s’organise autour d’un vaste projet de coopération internationale qui ferait travailler l’ensemble de l’humanité main dans la main : la fusion nucléaire. Où, comment reproduire sur terre les mécanismes thermonucléaires de nucléosynthèse des étoiles ? Sans titre. Accueil » Dossiers » Fusion nucléaire : quand aurons-nous notre soleil artificiel ?
Le projet ITER est en pleine effervescence ces temps-ci. Mise en place du cryostat, installation d’une gigantesque bobine supraconductrice de 400 tonnes… le projet reste tourné vers le futur et les premières échéances approchent désormais à grand pas. Une bonne occasion de revenir sur ce projet scientifique pharaonique, sans conteste l’un des plus importants de notre ère. Visite guidée. Dernières actualités sur la fusion nucléaire 06/10/2020 – Le MIT pense avoir un réacteur fonctionnel, appelé SPARC La Chine a le mystérieux HL-2M Tokamak, la France son ITER et bientôt, les États-Unis auront leur SPARC. [Dossier initialement publié le 23/06/2020] Le projet ITER pour relever le défi énergétique. Fusion nucléaire : l’énergie à profusion. Depuis que l’humanité a découvert la puissance de l’atome, deux voies s’offrent à elle pour produire de l’énergie à partir de réactions atomiques.
L’une est maîtrisée – dans les grandes lignes : c’est la fission atomique. L’autre est une sorte de Graal, l’horizon de la production d’une énergie quasi inépuisable, propre, sans déchets toxiques et qui s’organise autour d’un vaste projet de coopération internationale qui ferait travailler l’ensemble de l’humanité main dans la main : la fusion nucléaire. Où, comment reproduire sur terre les mécanismes thermonucléaires de nucléosynthèse des étoiles ? Ici, dans un environnement confiné, sur notre planète. Fusion nucléaire : l’énergie à profusion : c’est le programme chaleureux qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Le reportage du jour Rencontre avec Timothée Nicolas chargé de recherche CNRS au Centre de Physique Théorique de Polytechnique.
Écouter 6 min Repères Pour aller plus loin Les références musicales. Avec des lasers, des chercheurs créent une étoile. Au cœur du Soleil et des autres étoiles qui brillent se produisent des réactions de fusion nucléaire qui transforment, pour l'essentiel, de l'hydrogène en hélium et ce faisant dégagent une quantité phénoménale d'énergie.
Question de la semaine : comment dater avec le carbone 14 ? "Comment date-t-on avec le carbone 14 ?
", nous demande Yannick Djégoldé sur la page Facebook de Sciences et Avenir. Chaque semaine, nous sélectionnons une question de lecteur à laquelle nous apportons une réponse. Un grand merci pour votre curiosité. Le carbone 14 sert à dater l'organique et, depuis peu, le minéral En 1950, les travaux du physicien américain Willard Frank Libby allaient bouleverser durablement les mondes de l'archéologie, de la paléoanthropologie et de l'histoire de l'art. Toutefois, de récentes découvertes du Laboratoire de mesure de carbone 14 (LMC14) de Paris-Saclay (Essonne) ont ouvert un peu plus le champ des possibles. 11549 23.08.2019 ITEMA 22130012 0. Ils vont décrocher la Lune. Mettre le soleil en boîte : le défi de la fusion nucléaire. Une énergie quasi infinie, beaucoup moins dangereuse que sa consœur actuellement utilisées dans nos centrales nucléaires : c’est le défi de la fusion nucléaire.
Cette réaction, qui consiste en l’assemblage de noyaux atomiques légers, des isotopes de l’hydrogène, est celle qui se déroule naturellement au cœur du Soleil. Mais réussir à reproduire sur Terre ces processus à l’échelle d’une centrale est un défi scientifique, technologique, immense, la fission nécessitant notamment d’obtenir des températures extrêmes, de les maintenir sur le long terme, dans une enceinte suffisamment solide. Un vaste projet mondial s’y attelle : ITER, projet expérimental unique en son genre, qui fonctionne grâce à la coopération internationale : chercheurs en physique nucléaire et ingénieurs d’Europe, des Etats-Unis, de Chine, de Russie, du Japon, d’Inde et de Corée du Sud y travaillent de concert pour espérer un jour réussir à construire un réacteur capable de nous fournir l’énergie du quotidien. ETATS-UNIS. Un petit pas vers la fusion nucléaire. EXPLOIT.
Certes, il a duré moins d'un milliardième de seconde et n'a produit au finish qu'une énergie correspondant à celle stockée dans deux piles AA (17.000 joules au maximum). Pourtant, c'est un exploit inégalé qu'à réalisé à deux reprises le laboratoire gouvernemental du National Ignition Facility (NIF), en Californie, grâce à la chaleur produite par 192 lasers occupant la surface d'un terrain de football. C'est cent fois moins que ce qu'il faut pour produire de l'énergie rentable, mais les physiciens américains qui cherchent à déclencher une fusion nucléaire contrôlée, alternative à la fission d'aujourd'hui, ont réussi à produire plus d'énergie que leur combustible n'en a absorbé.
Leurs travaux viennent de faire l'objet d'une publication dans le magazine Nature. "IGNITION".