Naila Amrous : Internet, chance ou menace pour la diversité culturelle et linguistique ? Naila Amrous a Les nouvelles technologies de l’information et de la communication occupent désormais une place essentielle dans la circulation de l’information et dans l’accès à la connaissance.
Elles offrent de nouvelles opportunités pour le dialogue des cultures et pour l’accès à un savoir toujours plus riche. Cependant elles suscitent, comme toute révolution technologique, de nouvelles inquiétudes. Il s´agit des menaces qui pèsent sur le respect des cultures et des langues et du risque d’uniformisation culturelle. Face à ces perspectives, j’ai jugé intéressant de mener une réflexion sur ce thème de la diversité culturelle et linguistique sur Internet. Mondialisation, globalisation, métissage. Il paraît que « la grande affaire de notre temps, c’est la mondialisation ».
Mais s’exprimer ainsi, c’est mettre dans le même sac des notions très différentes. Vers des identités mondialisées. Dans les années 1990, la grande affaire est celle du multiculturalisme, autrement dit comment reconnaître différentes identités culturelles au sein d’un même État.
C’est beaucoup moins le cas aujourd’hui car le cadre de l’État-nation semble désormais insuffisant. Vers une uniformisation culturelle ? De même qu’elle produit à la fois plus de richesse et plus de pauvreté, la mondialisation produit de l’uniformisation et de la diversité, du métissage et de l’identité.
Toutes les grandes villes internationales tendent à se ressembler, mais grouillent en leur sein d’une diversité culturelle inédite. Il est rare que l'on puisse toujours avoir raison. Mondialisation et nouvelles formes d'acculturation. Vendredi 16 mai 2008.
L’acculturation désigne les changements qui résultent d’un contact direct et prolongé entre des individus ou des groupes appartenant à deux cultures différentes. La rencontre de cultures différentes. Le postulat de base est que chaque culture est une « synthèse originale, dotée d'un "style", qui s'exprime à travers la langue, les croyances, les coutumes, l'art et constitue un tout.
Le monde est divisé en aires culturelles »1. Lorsque plusieurs cultures différentes se rencontrent, deux processus se déroulent : l'acculturation et l'intégration. Consommation, Numérique - Christine Lagarde, ministre de l'Économie, en compagnie (de gauche à droite) du ministre de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique, Éric Besson, du secrétaire d'État au Commerce extérieur, Pierre Lellouche, et du secrétaire d'État aux PME, au Tourisme et à la Consommation, Frédéric Lefebvre, mercredi à Paris. [...]
Christine Lagarde, qui faisait figure de vieille routière - après deux ans passés au secrétariat d'État au Commerce extérieur et plus de trois ans à la tête de l'Économie - a détaillé mercredi, entourée d'Éric Besson, ministre de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique, de Pierre Lellouche, secrétaire d'État au Commerce extérieur et de Frédéric Lefebvre, secrétaire d'État des PME, du Tourisme et de la Consommation, les priorités de Bercy afin d' agir pour la reprise. [...] Trafic sur Internet : consommation ou communication ? On sait que dans notre grand village aujourd’hui, ce sont quincailleries modernes qui prospèrent ; celles qui nous équipent pour nos échanges et notre temps libre.
Les banquiers font profil bas, les artistes et les politiciens circulent dans les allées des marchés, mais comme figurants. Quelles sont donc les perspectives de ceux qui font commerce de nos communications ? Le quotidien Le Monde a récemment publié un graphique révélateur à propos du lien entre le trafic sur Internet et la recette des opérateurs de télécommunication. Le premier évolue beaucoup plus vite que la seconde. Les opérateurs voient donc le demande sur Internet doubler tous les deux ans, sans que leurs profits suivent ; c’est évidemment difficilement supportable pour des sociétés qui en Europe en tout cas sont privatisées et où la téléphonie mobile domine (on voit bien dans le graphique du bas que celle-ci est la première source de revenus du secteur). Alternatives Economiques : Boutique Les Mensuels mensuel sur l’actualité économique, l’autre regard sur l’économie et la société.
La nouvelle société de consommation. Malgré la crise, consommer reste un mode d'expression et de reconnaissance majeur.
Conditions de vie-Société - La consommation des ménages en TIC depuis 45 ans. Un renouvellement permanent Régis Arthaut, division Synthèse des biens et services, Insee Résumé.
Pourquoi les amap disent NON à la Ruche qui dit oui. Benjamin GUILBAULT, apiculteur à 90% en vente directe, distribuant dans 10 lieux d’AMAP en Loire atlantique a dit « NON » aux sollicitations d’une « ruche qui dit oui » (1) près de chez lui ! Pourquoi ? Tout d’abord par tromperie pour le consommateur, qui pense acheter un produit en vente directe, alors qu’il s’agit de manière très subtile d’une vente par 2 intermédiaires : le propriétaire de la ruche qui prend 10% TTC sur le CA réalisé et 10% TTC pour une start-up parisienne qui grossit à vue d’œil (40 salariés, dont les créateurs sont tous diplômés de hautes écoles de commerce). Ensuite par éthique, car rémunérer en dividendes les actionnaires de cette entreprise commerciale de plus de 500 ruches qui sont ni plus ni moins que Xavier Niel (Président de Free), Marc Simoncini (co-fondateur du site de rencontres meetic.fr), Christophe Duhamel (co-fondateur du site marmitton.org).
Quels prix pratiqués par les producteurs qui se lancent dans cette aventure ? A Paris, un supermarché collaboratif veut rendre les bonnes choses accessibles à tous. Ce n'est pas un loup, mais une louve qui est aux portes de Paris. Venue d'outre-Atlantique, elle couve une jolie portée d'idées coopératives pour développer un modèle de distribution alternatif pour bons produits locaux et pas chers. Rencontre avec ses instigateurs. La passion des bonnes choses. La mondialisation conduit-elle à une uniformisation culturelle.
La mondialisation conduit-elle à une uniformisation culturelle ? Document 1 – Autour de soi, chacun sent bien que l’alibi de la modernisation sert à tout faire ployer sous l’implacable niveau d’une stérile uniformité.