The Keen/Krugman Debate: A Summary. Paul Krugman and Steve Keen have been debating endogenous versus exogenous money – as well as some other issues – for the past few days.
The debate appears to have drawn to close, so here I offer a summary for those who can’t see the wood for the trees. 1. Krugman reads Steve Keen’s paper and rejects it; specifically, he rejects endogenous money, asserting that banks need deposits before they can lend. 2. Keen responds, noting that banks do not require savings before they make a loan, as they can create loans and deposits simultaneously through double entry bookkeeping. Economie et crise aux USA. J'ai donné un complément statistique à la suite de cet article, j'y renvoie.
Je rédige ce post sur Jorion pour des raisons qui s'expliqueront à sa lecture. Ce papier a sa place sur un blog consacré aux USA car je tiens les idées économiques de Jorion régressives et largement démenties par les statistiques américaines qu'il ne doit pas connaître pour écrire tant de contre-vérités. Je crois que sur le fond, ce monsieur ne maîtrise que très rarement les sujets qu'il aborde. J'ai pris soin de le citer 45 fois pour démonter les logiques présidant à l'organisation discursive d'une vaste mystification intellectuelle. Inconnu hier, vedette du net aujourd’hui, Mr Jorion est le pur produit d’une crise dont il a su admirablement tirer parti.
Dans les limites d’une contribution à l’intelligence des effets dévastateurs de l’ingénierie financière, ces ouvrages pouvaient avoir un certain intérêt pour le grand public. "L'argent dette", un monétarisme de plus... La création monétaire vue par Frédéric Lordon. Tout notre débat sur la monnaie. Vous trouverez dans la colonne de droite un nouveau lien intitulé Tout notre débat sur la monnaie.
Comprendre l’argent-dette. L’« argent dette » est une expression devenue célèbre suite au documentaire de Paul Grignon, Money as debt.
Ce terme désigne le concept de système de réserves fractionnaires parfois aussi appelé effet multiplicateur de crédit sur lequel est fondé l’ensemble du système monétaire et bancaire actuel. En version courte, ce système permet aux banques de créer de la monnaie en octroyant des crédits dans l’économie. J’ai déjà beaucoup parlé sur ce blog de ce sujet (clic, clic, clic), mais j’aimerais cette fois-ci tenter de revenir plus en détails et de manière plus exhaustive sur les diverses raisons qui font que ce système est intrinsèquement mauvais. Mais pour cela, je voudrais tout d’abord faire la synthèse du fonctionnement du système de l’argent dette, et de l’état du (vaste !) Débat sur le sujet. Il faut abolir le privilège de création monétaire des banques. Après avoir fait la synthèse du fonctionnement des réserves fractionnaires (ou comment les banques créent de la monnaie), je voudrais à présent expliquer ce pourquoi ce système est intrinsèquement néfaste, et par conséquent, pourquoi il faut l’abolir (et construire autre chose).
Le scandale des banques qui « créent » de l’argent. Comme on le sait lorsque l’on lit ici mes billets, je ne me prive pas de critiquer la finance quand cela me semble justifié.
Cela ne signifie pas pour autant que je souscrive à toute critique exprimée vis–à–vis du système financier. Je lis de plus en plus souvent par exemple, que « les banques commerciales créent de l’argent », et qu’il y aurait là un scandale à dénoncer. Or, cette proposition est fausse : les banques commerciales ne créent pas d’argent. J’explique pourquoi. Les banques créent effectivement de l'argent. Mea culpa !
Vous m’avez convaincu que je me suis trompé : si des intérêts sont bien perçus sur de sommes créées de manière ad hoc par les banques commerciales – même si celles–ci sont neutralisées ensuite – il y a bien création d’argent ex nihilo. Comme le dit alors très justement Armand dans son commentaire au billet précédent : Désolé de vous avoir induit en erreur – et je pense surtout à ceux qui n’auront vu que mon billet précédent, mais on apprend tous les jours – moi y compris ! Le « scandale » des banques qui créent de l’argent ? J’avais promis d’y revenir.
Résumé des épisodes précédents. Dans un premier temps, j’écris dans Le scandale des banques qui « créent » de l’argent : « … cette proposition est fausse : les banques commerciales ne créent pas d’argent ». De nombreuses réactions. Je suis désarçonné, par l’argumentation d’Armand en particulier : « Si, Mr Jorion, les banques créent de la monnaie.
Je lis tout ce que mes commentateurs écrivent sur le sujet et c’est beaucoup plus précis, beaucoup plus documenté, beaucoup mieux argumenté que ce que j’avais lu jusque–là. Le monde enchanté de Maurice Allais. Dans son premier commentaire au « scandale » des banques qui créent de l’argent ?
, Guillaume reproduit le passage clé du texte de Maurice Allais. Prix Nobel ou pas, qu’est–ce qui ne marche pas dans son raisonnement ? Relisons–le : « Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiement ex nihilo, car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère comme une encaisse disponible, alors que, dans le même temps, la banque a prêté la plus grande partie de ce dépôt qui, redéposée ou non dans une banque, est considérée comme une encaisse disponible par son récipiendaire. À chaque opération de crédit il y a ainsi duplication monétaire. Le scandale des banques qui « créent » de l’argent – Le retour ! Jean Jégu m’envoie un extrait me dit-il d’un livre, « La monnaie dévoilée », de Gabriel Galand et Alain Grandjean publié aux éditions L’Harmattan – Logiques Economiques en 1996.
J’en reproduis une partie: Quant à la banque secondaire, les opérations d’épargne et de prêt sont nettement dissociées. Monnaie, « monnaie scripturale » et… monnaie. Ce texte est un « article presslib’ » (*) Je voudrais revenir sur une question que j’ai déjà évoquée dans mon billet intitulé Le monde enchanté de Maurice Allais où je dissèque une citation de Maurice Allais et montre où est l’erreur de raisonnement. Ce billet appartenait à la phase « déconstruction ». Vous avez été nombreux à appeler à une phase de « reconstruction » et vous vous y êtes mis d’ailleurs sans m’attendre et vous avez bien fait. Le moment est venu de m’y mettre moi aussi parce que même si je ne pense pas qu’il y ait de scandale criant dans le mécanisme de création de la masse monétaire, une chose m’est apparue en tout cas clairement : le phénomène de la monnaie est très mal compris et encore plus mal expliqué. Argent et reconnaissance de dette : de faux jumeaux. Ce texte est un « article presslib’ » (*) Plus je dis qu’on avance, plus certains se désespèrent.
Je les soupçonne du coup de savoir où je veux en venir – ce qui leur donne un avantage certain sur moi parce que, comme je l’ai dit, j’ai le sentiment moi d’avancer dans la jungle à la machette. Que découvrirons-nous derrière le prochain bananier abattu ? Les sept cités de Cibola ? Commentaire de Phlippe Derruder. Vous trouverez dans la colonne de droite un nouveau lien intitulé Tout notre débat sur la monnaie. Etienne Chouard – qui n’a pas besoin d’être présenté – a créé sur son site Internet un texte « pdf », contenant – sur plus de trois cents pages ! – notre débat sur la monnaie. Il écrit en introduction : Monnaie – intérêt – croissance. Ben on avance ! Du moins, c’est mon sentiment.
Il y a cependant encore un certain nombre d’aspects sur lesquels l’indignation de certains d’entre vous m’échappe. Les banques et la creation monetaire. Le rôle des banques dans la création monétaire Un débat s’est fait jour sur la blogosphère à propos d’un point que l’on croyait réglé depuis longtemps, celui de l’origine de la création monétaire. Pour faire simple, l’une des deux thèses donne aux banques commerciales, privées ou publiques, mais dites de second rang, le pouvoir d’alimenter l’économie – ou les spéculateurs – en monnaie supplémentaire, monnaie « bancaire » ou monnaie « scripturale » - bien au-delà de la monnaie « légale », à savoir la monnaie émise par la banque centrale, la Banque de France quand on raisonnait en francs, la BCE si l’on raisonne en euros.
Une video, avec ses défauts et ses qualités, circule actuellement sur internet pour exposer cette position, c’est celle de Paul Grignon, « l’argent dette ». La deuxième thèse, essentiellement défendue en France par un autre Paul, P. Jorion, (et en Allemagne par H. C’est cette dernière position que nous allons tenter de comprendre, avant de donner notre avis. L’argent, mode d’emploi. La création de la monnaie… et nous. Je ne savais pas où je mettais les pieds quand, le 7 février, dans mon premier billet consacré à la monnaie Le scandale des banques qui « créent » de l’argent je remettais en question la notion de création ex nihilo de monnaie par les banques commerciales.
Depuis le début février, j’ai rédigé 15 billets spécifiquement consacrés à la question de la monnaie, et à l’heure où j’écris, le débat à suscité de votre part 296 commentaires (moins la poignée qui ont été rédigés par moi). Nous ne perdons pas notre temps parce que nous avançons. Parfois à petits pas et parfois à grands pas. Le duc d’Aiguillon, le vicomte de Noailles, le vicomte de Beauharnais et le duc du Châtelet. Interprétation complotiste de Jorion. Paul Jorion censure ses principaux contradicteurs : les libres débats cèdent la place à la dévotion des fidèles.
Bonjour. Paul a publié ce matin (14 mars 2010) un billet (Le duc d’Aiguillon, le vicomte de Noailles, le vicomte de Beauharnais et le duc du Châtelet) qui permet de comprendre un peu ce qui l'amène à censurer de plus en plus de commentaires depuis des mois : petit à petit, faute d'arriver à les convaincre, il en est venu à (faire semblant de) penser que tous ceux qui le contredisent sur le sujet de la création monétaire sont des adeptes de la théorie du complot, convaincus d’avance et donc impossibles à convaincre.
Avec une vision pareille de l’interlocuteur, on peut effectivement prévoir qu’on aura du mal à rapprocher les points de vue, mais à qui la faute ? C’est un peu facile, une fois à court d’arguments et incapable de convaincre l’autre par la raison, de prétendre que l'autre est de mauvaise foi et que son jugement est fixé d’avance depuis longtemps, selon de mauvaises intentions cachées… Un peu facile, assurément. Qui ça, "il" ? Je ne sais pas. Paul, « L’argent, mode d’emploi » : un commentaire, par André-Jacques Holbecq. Les mesures que je préconise. Encore sur la monnaie, censure, desillusion, contre-sens et realites. Sur la nouvelle pensée unique dans le domaine monétaire.
Je pensais ne plus avoir à, ne plus devoir, démonter certaines pratiques, surtout venant de quelqu'un qui se prétend défenseur des pauvres, des exclus, des états endettés, et pourfendeur de la pensée unique. Et pourtant... Sur un blog connu dans la blogosphère française, celui de Paul Jorion, le commentaire suivant avait été posté par un certain "@crapaud rouge" (le 5 février 2010 à 20:44) 203 – Jorion n’a toujours pas compris Schumpeter. Jorion: échec et mat…