Affaire Dreyfus- encyclopédie Larousse. L'affaire Dreyfus. "La vérité est en marche, et rien ne l'arrêtera" - Émile Zola Crise politique majeure sous la IIIème République, l'affaire Dreyfus implique un officier français de confession juive dans une histoire d'espionnage. Alimentant divers rebondissements, "l'Affaire" va scinder la France entre "dreyfusards" et "antidreyfusards" pendant plusieurs années.
La IIIème République, qui a déjà vingt-quatre ans en 1894, affronte crises politiques (le boulangisme, le scandale du canal de Panama...) et instabilités gouvernementales et présidentielles, auxquelles s'ajoute le traumatisme de l'annexion de l'Alsace et de la Moselle par l'Allemagne (1871) qui alimente les nationalismes les plus extrêmes. En effet, le nationalisme et l'antisémitisme évoluent de manière virulente et sont attisés par une presse influente, libre de diffuser n'importe quelle information. L'armée connaît par ailleurs des mutations profondes. Afin de confondre le capitaine, une comparaison des écritures est réalisée. L'antisémitisme au cœur de l'Affaire Dreyfus. Contexte historique.
Musée d'art et d'histoire du Judaïsme : le Fonds Dreyfus. 18599 octobre Naissance d’Alfred Dreyfus à Mulhouse. 1870Perte de l'Alsace-Lorraine. 23 août Naissance de Lucie Hadamard à Paris. 1878 Alfred Dreyfus est reçu à 19 ans à l'École polytechnique, 182e sur 236.
Classé 128e sur 235 au concours de sortie, il opte pour la carrière militaire et l’arme savante de l’artillerie. 1880 Sous-lieutenant élève à l’École d’application de l’artillerie et du génie de Fontainebleau. Il y entre 38e sur 103, en sort 32e sur 97. 1889 Adjoint à l'École de pyrotechnie de Bourges. Il est promu capitaine (12 septembre 1889). 189018 avril Mariage d’Alfred Dreyfus et Lucie Hadamard à Paris. 21 avril Le capitaine Dreyfus est admis par décision ministérielle à suivre les cours de l’École supérieure de guerre. 1892Mai-juin Campagne de La Libre Parole contre les « officiers juifs » dans l’armée. 26 juin Obsèques du capitaine Armand Mayer, blessé à mort lors d’un duel avec l’antisémite de Morès. 19 novembre Dreyfus sort de l’École de guerre 9e sur 81.
La formation de l'opinion publique. Des centaines de titres Grâce à la loi sur la presse du 29 juillet 1881, très libérale, et aux progrès techniques (impressions rotatives à partir de 1872, composition mécanique par linotype française en 1887), les lecteurs disposent d'une centaine de journaux quotidiens à Paris et de 257 titres en province.
Le Petit Journal se vend à un million d'exemplaires ; son supplément hebdomadaire illustré est vendu 5 centimes, avec une couverture en couleurs dès 1890. Les grands titres ont presque tous des suppléments où le ton moralisateur et la théâtralité des illustrations sont en continuité avec la littérature de colportage et inculquent le respect de valeurs modérées (P. Ory). Etude de cas: le rôle de la presse dans l'affaire Dreyfus (1894-1906) - blog histoire geographie lycée eaubonne. " J'accuse... ! " de Zola. Contexte historique L’affaire Dreyfus : une erreur judiciaire En mars 1896, Picquart, le nouveau chef des Services de renseignements de l’état-major, découvrit l’identité du véritable traître, le commandant Esterhazy.
Celui-ci, qui entretenait des relations suspectes avec l’Allemagne, était l’auteur du fameux « bordereau », cette pièce à conviction qui avait entraîné la condamnation et la déportation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894. Journaux dreyfusards et anti-dreyfusards - Ac. Poitiers. Journaux Dreyfusards et anti-dreyfusards L'écrasante majorité des journaux de Paris ou de province est antidreyfusarde : à 96% en 1898, 85% en 1899.
Les grands quotidiens nationaux : Le Petit Journal, Le Petit Parisien, Le Journal, Le Matin: Quotidiens à grand tirage, s'adressant à un large public, ils restent dans une prudente réserve au début de l'Affaire sans toutefois toujours résister à la tentation antisémite (Le petit Journal). Cependant, après le procès tous deviennent antidreyfusards. Rôle de la presse - archives. La mobilisation des dreyfusards. Les rebondissements de l’Affaire L’arrestation et la condamnation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894, suite à la découverte d’un bordereau anonyme renfermant des informations secrètes destinées à l’Allemagne, parurent clore cette banale histoire d’espionnage.
Cependant, celle-ci devait connaître de nouveaux rebondissements lorsque le lieutenant-colonel Picquart établit l’identité du véritable traître, le commandant Esterházy, en mars 1896 et que ce dernier fut acquitté par le conseil de guerre le 11 janvier 1898, au terme d’un procès inique. Cette décision scandaleuse ne fit qu’attiser les passions antagonistes qu’avait déclenchées l’Affaire et incita les partisans de la révision du procès de Dreyfus à se mobiliser pour émouvoir l’opinion publique en sa faveur. La mobilisation des dreyfusards La publication du manifeste de Zola, « J’accuse… ! Les deux France La présence de slogans tels que « Vive la France ! Auteur : Charlotte DENOËL.