L'artiste, le chercheur et un futur hybride à inventer. Le futur est une affaire trop sérieuse pour être confié aux seuls chercheurs: beaucoup invitent des artistes dans leurs laboratoires pour repousser les frontières de l'innovation, qu'il s'agisse de cultiver des vêtements en champignons ou dialoguer avec une plante. Cette tribu d'alchimistes modernes, passionnés de création digitale et d'expérimentation du vivant, a sa grand messe annuelle, le festival Ars Electronica, en Autriche, à Linz (nord) qui revendique son identité hybride et le mélange des disciplines, de la photo à la biochimie en passant par l'informatique et la musique.
Durant cinq jours de remue-méninges, plus de 500 créateurs exposent les tendances de demain, à côté desquels les Google cars et autres objets connectés semblent déjà relever du passé. Ici, les collaborations artistes/scientifiques apportent aux différents projets ce supplément d'âme qui "fait naître des questions et interroge le sens de l'innovation", affirme M.
Stocker. - Robots botaniques - Pourquoi la Nasa va envoyer un nouveau robot sur Mars en 2018? Top départ. Après quelques complications, la future mission de la Nasa vers Mars a (enfin) été validée. L'agence spatiale américaine a annoncé dans un communiqué que le lancement de sa sonde Insight, initialement prévue en décembre dernier, sera finalement lancé en 2018. Si tout se passe bien, la sonde devrait être lancée le 5 mai 2018. Elle devrait se poser sur la planète rouge six mois plus tard. Pourquoi si tard? La Nasa a justifié ce retard de plus de deux ans en expliquant qu'une "fuite d'étanchéité" avait été détectée, en décembre, dans l'un des instruments de la sonde, ce qui l'aurait rendu totalement inutile sur Mars. L'agence spatiale a également rappelé que les lancements sont déterminés par "la dynamique orbitale". À quoi va servir cette nouvelle sonde? InSight, pour Interior Exploration using Seismic Investigations Geodesy and Heat Transport, est une station scientifique stationnaire qui sera notamment chargée de forer à 5 mètres de profondeur sous la surface de Mars.
Grâce à un satellite européen, les vieilles étoiles prennent un coup de jeune. Les premières étoiles ne sont pas si anciennes que ce que l'on imaginait. C'est ce que démontrent des scientifiques de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui ont pu étudier, grâce au satellite Planck, les fluctuations du "fond diffus cosmologique". Ce rayonnement électromagnétique, qui s'est propagé après le big bang et qui est toujours observable aujourd'hui, contient de nombreuses informations sur l'histoire et la composition de notre univers. Cette "lumière fossile" aide notamment les chercheurs à déterminer quand a débuté "l'ère de réionisation", la période qui a suivi la formation des premières étoiles de l'univers.
Sauf que la datation de cette ère a jusqu'ici toujours fait débat. 700 millions d'années après le big bang La première estimation avait été effectuée par la Nasa en 2003. Sans surprise, d'autres études ont remis en cause ces résultats. Mais l'agence spatiale américaine se serait tout de même trompée. Les premières étoiles de notre univers encore visibles? Images libres de droit.
Découverte de la plus lointaine des galaxies. Position de la galaxie GN-z11. © NASA / ESA / P. Oesch (université Yale). Comme en sport, les records que l'astronomie établit (les trous noirs les plus massifs, la galaxie la plus lumineuse, la plus compacte, etc.) sont faits pour être battus. Cette fois-ci, une équipe internationale vient d'annoncer avoir découvert, à l'aide de deux télescopes spatiaux, Hubble et Spitzer, la galaxie la plus lointaine jamais détectée à ce jour. Elle décrit sa trouvaille dans une étude qui sera prochainement publiée dans l'Astrophysical Journal. GN-z11, nom de baptême de cette galaxie située dans la constellation de la Grande Ourse, est si loin que l'image que nous voyons d'elle a été émise il y a 13,4 milliards d'années, soit 400 millions d'années seulement après le Big Bang (ce qui bat de 150 millions d'années le précédent record).
En effet, comme la lumière se déplace à une vitesse finie, regarder loin revient... à observer le passé. GN-z11 ne constitue pas un monstre cosmique. Le télescope Hubble saisit une pouponnière d’étoiles mastodontes. Vue par Hubble, la région centrale de la nébuleuse de la Tarentule. En bas à droite et en bleu, l'amas d'étoiles R136a.
Vous pouvez cliquer sur l'image pour en afficher une version plus grande. © NASA/ESA/P. Crowther (université de Sheffield). Lancé en 1990 par la navette américaine Discovery, le télescope spatial Hubble, œuvre conjointe de la NASA et de l'Agence spatiale européenne (ESA), a fêté l'an passé son quart de siècle en orbite autour de la Terre, ce qui fait de lui un vénérable vieillard. Mais le papy de l'espace, qui a subi plusieurs opérations de réparation au fil de son existence, a toujours bon pied bon œil – surtout bon œil... Imaginez que vous soyez dans l'hémisphère sud et doté d'un appareil photo doté d'un zoom surpuissant. Cet amas s'appelle R136a et ce n'est pas un nouveau venu dans le monde de l'astronomie car il est étudié depuis des années.
Pierre Barthélémy (suivez-moi ici sur Twitter ou bien là sur Facebook) Signaler ce contenu comme inapproprié. La mission ExoMars a quitté l’orbite terrestre et fait route pour la Planète rouge. La mission russo-européenne ExoMars 2016 s’est séparée lundi soir de son étage propulseur pour quitter l’orbite terrestre, entamant ainsi son long voyage vers la Planète rouge, a annoncé l’Agence spatiale européenne (ESA). La sonde, baptisée TGO (Trace Gaz Orbiter) et accompagnée de l’atterrisseur test nommé Schiaparelli, a quitté la Terre à 9 h 31 GMT (10 h 31 à Paris) avec la fusée russe Proton du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. Un voyage de sept mois pour parcourir un trajet de 496 millions de kilomètres l’attend désormais. Au terme de ce périple, la sonde TGO larguera l’atterrisseur Schiaparelli le 16 octobre : il se posera sur la Planète rouge trois jours plus tard.
De son côté, la sonde entrera dans une orbite elliptique avant de ralentir très progressivement pour se placer sur une orbite circulaire à 400 m d’altitude. La découverte des ondes gravitationnelles, « la plus heureuse idée d’Einstein » Par Etienne Klein Paul Valéry et Albert Einstein, qui s’admiraient mutuellement, se rencontrèrent à plusieurs reprises au cours des années 1920. Un jour, le penseur-poète, persuadé que le père de la théorie de la relativité produisait des idées à une cadence d’essuie-glaces, osa lui poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis longtemps : « Lorsqu’une idée vous vient, comment faites-vous pour la recueillir ? Un carnet de notes, un bout de papier… ?
» La réponse le déçut sans doute, le physicien se contentant de lancer : « Oh ! Une idée, vous savez, c’est si rare ! » Ne plus sentir son poids Cette réponse témoigne de l’extrême modestie d’Einstein. Ce qu’Einstein venait là de comprendre, c’est que lorsque nous tombons en chute libre, tout ce qui est proche de nous (parapluie, chapeau) tombe comme nous puisque la vitesse de chute des objets est la même pour tous les objets. Esprit d’ascenseur Cette idée va agir comme un sésame cosmique. Une éclipse éclairante Mais revenons en 1913.