Produire global, consommer local… Ça ne va pas le « glocal » ?! Qu’est-ce qui est petit, orange, juteux, qui devrait être produit en France mais qui coûte cher en transport?
Réponse : Une clémentine « corse », produite en Espagne,… mais consommée en France ! Faut-il produire global et moins cher ou produire local et sociétal ? Il n’y a rien qui vous choque sur cette photo ? Produire des mandarines « corses » en Espagne, pour les rapatrier en France, où elles sont consommées…est-ce bien logique, sur le plan économique (cela coûte-t-il vraiment moins cher de produire ailleurs pour consommer ici ?) , sur le plan social (quelles conséquences sur les emplois en France ?)
Mais les consommateurs du monde entier sont-ils tous identiques ? Le débat sur la mondialisation ne peut être expliqué en quelques lignes, mais essayons de poser quelques éléments d’analyse, et de montrer en quoi le management apporte des pistes de réponse importantes. « Big is beautiful » : quels sont les avantages de la mondialisation ? La mondialisation fait-elle de nous des « clones » ? Le supermarché collaboratif arrive en France A Paris, un supermarché collaboratif veut rendre les bonnes choses accessibles à tous.
Ce n’est pas un loup, mais une Louve qui est aux portes de Paris. Venue d’outre-Atlantique, elle couve une jolie portée d’idées coopératives pour développer un modèle de distribution alternatif pour bons produits locaux et pas chers. Rencontre avec ses instigateurs. La passion des bonnes choses Brian Horihan vient du Minnesota, et Tom Boothe de l’Indiana.
Tom, Brian et Maëlanne Brian a lui aussi fait du cinéma, tout en s’intéressant au jardinage, à l’agriculture, aux potagers urbains, aux coopératives... « Ni Tom ni moi ne venons de familles riches, on vient des lower middle class, on ressentait le besoin de trouver un lieu où l’on peut acheter les produits bons et pas chers », souligne-t-il pour expliquer comment a germé en eux l’idée de créer à Paris un supermarché coopératif. Trouver un bon équilibre de valeurs L’idée, simple, consiste à créer un espace de vente de bons produits pas chers. Développement durable: quels sont les 8... Bénéficiant de 10 ans de recul -la première étude datant de 2004- Ethicity note globalement un engagement de plus en plus fort de la part des Français dans ce domaine.
"Alors que les engagés représentaient 39,3 % en 2004, ils sont 50,9 % aujourd'hui. Avec une vraie féminisation (57 % de femmes engagés contre 51 % en 2004) et démocratisation de l'action (36 % seulement sont des cadres, professions intermédiaires et retraités de CSP supérieures ", note l'enquête. Alors, quel est le profil de ces engagés ? Il se décompose en quatre groupes: Les modernes humanistes, qui représentent 15,3 %. Les Share Activistes (8,2 %). Les Green twees (18,2 %): Plutôt des femmes, de moins de 50 ans et aux revenus plus élevés que la moyenne. - Etude marché, Conseil en stratégie : Marketing, Communication entreprise, Relation client - La Poste entreprise : Le'Hub. Le contexte : l’émergence d’une nouvelle consommation « Face à la montée des consommations émergentes, nous avons éprouvé le besoin de créer une structure dédiée, qui propose de nouvelles grilles de lecture pour comprendre ce mouvement », introduit Nathalie Damery.
Avec Philippe Moati et Robert Rochefort, elle a donc créé l’Obsoco, l’Observatoire Société et Consommation, qui propose des études et des conseils et travaille avec un cercle pluridisciplinaire d’universitaires sur ces sujets. « Nous nous intéressons particulièrement au passage de la valeur d’achat à la valeur d’usage », poursuit-elle. L’Obsoco a défini la consommation collaborative par l’échange par un particulier d’un bien ou d’un service à un autre particulier. Des crises multiples La conséquence de ces crises multiples est sans appel : « D’après nos études, un Français sur deux désire consommer autrement », souligne-t-elle. 1083, le jean 100% « made in France » et écoconçu. Pour être certain de ne pas s’habiller made in Bangladesh, il suffit de se « relookaliser ».
Comprenez « s’habiller bien et proche », c’est-à-dire local. Si si, c’est possible avec la jeune marque française 1083 qui propose des jeans en coton bio et des sneakers (des chaussures) écoconçus, 100% made in France. Thomas Huriez, 32 ans, est le créateur de la marque. Il y a un an, il se lance dans un projet fou : produire un jean entièrement fabriqué en France. « Quand on sait qu’un jean parcourt jusqu’à 65 000 km lors de sa fabrication, j’ai voulu relever le défi : fabriquer un jean « Borne in France », qui parcourt moins de 1 083 km pour arriver chez le consommateur », explique l’entrepreneur. 1083 c’est exactement le nombre de kilomètres qui séparent les deux villes les plus éloignées de l’Hexagone, Menton, à la frontière italienne et Porspoder, un petit village breton.
Tout commença avec... la chaussette.