Paul Moreau de Tours - Wikipédia - Nightly. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Paul Moreau dit « de Tours » (Ivry-sur-Seine, - id., ), fils et continuateur de Jacques-Joseph Moreau, est un psychiatre et criminologue. Biographie[modifier | modifier le code] Paul Moreau suit l’enseignement de son père à la Salpêtrière et soutient sa thèse à Paris en 1875 avec un remarquable travail de psychopathologie sociale, « De la contagion du suicide ». Il consacre sa carrière à la psychopathologie, à la criminologie et, plus généralement, aux comportements « déviants » (selon les critères de l’époque). Il est reconnu surtout pour un ouvrage sur la pathologie de l’instinct sexuel : Des aberrations du sens génésique (1880), une des premières études à tenter une approche générale du sujet.
Élu membre titulaire de la Société médico-psychologique le , il en devient président en 1895. Le tableau "Les fascinés de la Charité" représentant Jules Luys et Gérard Encausse est dû à son frère Georges Moreau de Tours (1848-1901). L'école algérienne de psychiatrie et son initiateur : le Professeur Antoine Porot - Nightly. En ces temps où l’indignation est permanente et où la lutte contre les discriminations et stigmatisations est devenue un ressort incontournable de toute action publique, il n’est pas un seul jour où, hommes politiques, journalistes, artistes, hommes de lettres, ne s’insurgent contre la moindre incitation, vérifiée ou supposée, à la haine raciale.
Ainsi, toutes les communautés bénéficient-elles de cette capacité des personnes en vue à s’indigner, à pourfendre le moindre propos d’essence raciste et à se révolter face à l’injustice. Toutes les communautés bénéficient aussi de la protection de la loi et disposent d‘avocats vigilants prêts à poursuivre en justice le moindre propos d’essence raciste. Oui! Les Pieds-Noirs, une communauté à part, une communauté de vaincus que l’on peut, avec assurance, insulter à loisir avec la bénédiction des médias et du pouvoir politique.
Oui! De la psychiatrie coloniale en Algérie - PSYCHOLOGIE & ALGÉRIE - Nightly. Moreau de Tours : psychiatre de la colonisation française par Laoudj Mabrouk (Psychologue et Maitre assistant en psychologie clinique)l(el-watan du 30/11/2010) Au mois de mai 1830, la flotte militaire française quitte Toulon, c’est l’expédition d’Alger envoyée par Charles X à la conquête de l’Algérie.
Le 5 juillet 1830, le général Comte de Gourmont s’empare de la ville d’Alger après une sanglante bataille. Les autres villes tombèrent l’une après l’autre entre les mains de la barbarie coloniale française. C’est de cette façon que la colonisation s’est installée, chassant les autochtones des meilleures terres et continuant à semer la terreur, jusqu’au statut de l’indigénat, en 1881, qui va instaurer pour longtemps une forme d’apartheid. La population coloniale était tellement diversifiée qu’elle allait du riche propriétaire terrien français de souche au petit paysan du Midi.
Frantz Fanon, une lumière dans la psychiatrie coloniale (extrait du nouveau livre de B. Doray) - Nightly. Origine : Des boursouflures d’indignité : eugénisme et « psychiatrie indigène » Ainsi, sous l’occupation nazie, notre société a-t-elle suscité l’extermination rampante de quarante milles « malades mentaux » sur les cent vingt milles personnes qui peuplaient les asiles français pour aliénés, au début de la seconde guerre mondiale.
L’ordre n’en avait pas été donné. Il ne provenait explicitement d’aucune autorité, mais c’était plutôt l’effet mécanique d’une accumulation d’abominations interstitielles. Comme le soulignent les présentateurs du livre Le train des fous, de Pierre Durand, « sous l’occupation, pour pouvoir survivre, il fallait avoir recours au marché noir, les tickets de carte d’alimentation ne suffisant pas. C’est cependant dans les situations coloniales que le poison de l’intégrisme du gène a trouvé plus durablement sa terre d’élection. Antoine Porot eut un héritier intellectuel de son sang, Maurice Porot, et aussi des élèves. Fanon est resté psychiatre jusqu’au bout de sa vie. Le regard colonial de l'École psychiatrique d'Alger - Nightly.
Le premier congrès de la Société Franco-Algérienne de Psychiatrie s’est déroulé à Paris en octobre 2003 [1].
L’un des ateliers, organisé par le Professeur Marie-Rose Moro (hôpital Avicenne, AP-HP), avait pour intitulé La psychiatrie coloniale en Algérie. En voici la présentation : L’histoire de la psychiatrie en Algérie est marquée par le passage des psychiatres coloniaux qui font école autour du professeur Antoine Porot (1876-1965), développant la théorie du primitivisme. Généralisant à partir d’a-priori sur le "fatalisme", le "puérilisme mental", l’absence d’"appétit scientifique", l’"immodération", la "suggestibilité", la soumission aux "instincts" de ce "bloc informe de primitifs profondément ignorant et crédules pour la plupart" (Porot, 1918) qu’étaient censés être les "indigènes nord-africains", une théorie est ainsi élaborée sur le fonctionnement de ce peuple colonisé.