Il n’y a pas d’ADN du monstre du Loch Ness dans le Loch Ness. En fait, pas de gènes de grosses bêtes tout court, même pas de poissons comme un requin ou un poisson-chat ou un esturgeon — ce qui n’étonnera aucun biologiste, mais aurait pu être une explication plus prosaïque pour les témoignages de « monstres ».
L’objectif, s’empressent de préciser les chercheurs, n’était pas de trouver un monstre, mais de cataloguer ce qui vit dans ce lac d’Écosse : c’est ce que les chercheurs appellent une collecte « d’ADN environnemental », où des litres d’eau contiennent assez d’information pour se faire une idée de la faune et de la flore locales. Peut-être le monstre « est-il une anguille géante », a ironisé le généticien Neil Gemmell lors de sa conférence de presse.
Il n’a pas nié que le monstre était par contre un bel appât pour faire parler d’une recherche sur l’ADN environnemental. La théorie favorite des croyants est qu’il s’agit plutôt d’un plésiosaure, qui aurait miraculeusement survécu à l’extinction des dinosaures, il y a 65 millions d’années. The Data — Super Natural History. Combattre la #FakeScience dans les médias. « Quel rôle devraient jouer les scientifiques dans la critique de la pseudoscience, fake science et mauvaise science présentée dans les médias populaires ?
» C’est la question que se sont posés A. D. Thaler et D. Shiffman dans un article publié en 2015 dans la revue scientifique Ocean & Coastal Management. [1] Faisant le constat d’une libéralisation de l’accès à l’information avec l’avènement des réseaux sociaux, les auteurs de cet article se sont effectivement demandés comment les scientifiques professionnels pouvaient, ainsi débarrassés des traditionnels gatekeepers de l’info, s’emparer eux-mêmes de l’information transmise au public. Une telle question semble aujourd’hui capitale, tant elle ne concerne pas tant la satisfaction personnelle des scientifiques de ne pas voir ou entendre leurs disciplines violées chaque jour à la télévision ou la radio, que de court-circuiter la diffusion de croyances populaires dangereuses du type de celles qui alimentent le mouvement anti-vaccinal.
Promenade sceptique dans le paranormal. Parmi les élèves du philosophe antique, Pyrrhon, un courant se désignait comme les Zététiques, les « douteurs ».
Aujourd’hui la Zététique, définie comme l’« art du doute », se caractérise par une posture sceptique vis-à-vis de certaines allégations. Celles que l’on désigne comme « extraordinaires ». Elles mobilisent des phénomènes présentés comme paranormaux, et exposent des pseudosciences ou encore des thérapies « étranges ». Contrairement aux autres mouvements sceptiques, la Zététique ne pose pas la question des religions et des croyances qui sont, épistémologiquement, non réfutables. Son objectif est plutôt la mise à l'épreuve d'énoncés pourvus de sens et de nature scientifique, donc réfutables. La Zététique se réclame aussi du scepticisme scientifique et plus généralement de la démarche de doute cartésien qu'elle décrit comme nécessaire en science comme en philosophie. Le Monstre du Loch Ness, une légende vieille de 1500 ans. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGU et l'utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d'audiences et vous proposer une navigation optimale, la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux ainsi que des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts.
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Tous ces animaux, réels ou imaginaires, relèvent ou ont relevé du domaine de la cryptozoologie. Et en cette journée d’Halloween, il nous a semblé juste et bon d’examiner le sort fait par la science à ces bêtes légendaires qui parfois, sont belles et bien réelles. A lire aussi A la découverte des (vrais) animaux qui se cachent derrière Nessie, le Yéti ou le Kraken Qu’est-ce que le monstre du Loch Ness peut apprendre à la science.
C’est l’énoncé très monstrueux du problème qui va occuper La Méthode scientifique dans l’heure qui vient. Et qui mieux pour parler de cryptozoologie que deux cryptozoologues : Benoît Grison, docteur en sciences cognitives, biologiste et sociologue des sciences. Les références musicales : Le monstre du Loch Ness ou l'humain besoin de douter. Le yéti serait un ours des hautes montagnes de l'Asie, selon des analyses ADN. A quoi ressemble "l'abominable homme des neiges" ?
Des analyses ADN de restes supposés de yétis montrent que cette créature mystérieuse serait en fait un ours des hautes montagnes de l'Asie, selon une nouvelle étude publiée mercredi 29 novembre. Ce n'est pas la première fois que la génétique se penche sur le cas du yéti, parfois décrit comme une sorte de grand singe vivant mystérieusement dans ces régions. En 2012, une équipe de scientifiques menée par le généticien Bryan Sykes de l'université d'Oxford (Royaume-Uni), avait déjà réalisé des tests ADN sur des échantillons de poils censés provenir de yétis.
Un an plus tard, elle avait émis l'hypothèse que le yéti pourrait être, en réalité, issu d'un croisement entre un ours polaire et un ours brun. Mais les résultats de cette étude sont controversés. Ce professeur associé de biologie à l'université de l'Etat de New York, à Buffalo, a travaillé pour sa part sur neuf échantillons de restes supposés de yétis.