Il y a 60 ans, la découverte de l'ADN. ANNIVERSAIRE.
Le 25 avril 1953, deux jeunes chercheurs – Francis Crick, 36 ans, et James Watson, 24 ans – publiaient les fruits de leur recherche, dans un article de la revue Nature accompagné de quelques dessins (image ci-contre). Peu de chercheurs allaient alors se rendre compte de l’importance de cette découverte. Lettre de Francis Crick à son fils, 1953. Le 19 mars 1953, Francis Crick écrit à son fils Michael, alors âgé de 12 ans, pour lui expliquer la nouvelle structure de la molécule d’ADN à laquelle James Watson et lui-même sont très récemment arrivés suite à leurs travaux menés au sein du laboratoire Cavendish de l’université de Cambridge.
Cette lettre est antérieure à la parution, dans la revue Nature, des articles de F. Crick et J. Watson consacrés à la proposition d’une nouvelle structure pour la molécule d’ADN (en avril 1953), ainsi qu’à ce qu’implique cette structure pour la réplication de l’ADN (en mai 1953). Le principe général d’une réplication semi-conservative est expliqué ici très simplement, à l’aide d’un schéma, comme une hypothèse découlant logiquement de la complémentarité des bases azotées qui caractérise la structure en double hélice proposée. 1.
Watson et Crick: la structure de l'ADN. Deux découvertes qui vont aider Watson et Crick Au début des années 40, les scientifiques s'interrogent sur un grand mystère: dans quelles molécules se cache l'information génétique ?
En 1944, le médecin-chercheur canadien Oswald Avery identifie sur les bactéries la substance qui compose les chromosomes: l'acide désoxyribonucléique, autrement dit l'ADN. Il conclut alors que c'est dans l'ADN que se cache notre hérédité. Cependant, on accepte mal cette découverte; en effet, on pense que l'hérédité est transmise via les protéines, on croit que les gènes sont protéiques. En 1950, le biochimiste américain Edwin Chargaff découvre que la molécule d'ADN est une très grosse molécule, une macromolécule, composée de quatre types de molécules plus petites, appelées nucléotides et qui se distinguent par leur base azotée: A (adénine), T (thymine), C (cytosine) et G (guanine).
Tout commence avec des photos prises au rayon X... La digestion - Corpus - réseau Canopé. Le génome, comment ça marche ? Gène et allèle. Synthèse des protéines – Animation. La transcription de l'ADN en ARN messager. La traduction de l'ARN messager en protéines. La transcription et la traduction de l'ADN. L’épigénétique mène le génome à la baguette. Identifiées chez la mouche drosophile il y a plus de 70 ans, les protéines Polycomb et Trithorax apparaissent depuis peu comme des régulateurs essentiels de l’expression de nos gènes.
Retour sur les travaux récents mettant en lumière le rôle de ces complexes protéiques et les perspectives médicales que soulèvent ces découvertes. Depuis une petite dizaine d’années, l’épigénétique a le vent en poupe. Cette branche de la biologie s’intéresse aux mécanismes moléculaires capables de réguler l’expression des gènes sans pour autant modifier la séquence nucléotidique dont ils découlent. Parce qu’elle ne modifie pas la partition du code génétique mais la manière dont celle-ci sera lue, l’épigénétique tient en quelque sorte le rôle de chef d’orchestre du génome. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’identification des tout premiers facteurs de régulation épigénétique, les protéines appartenant au groupe Polycomb, a précédé celle de la structure en double hélice de l’ADN.
MOOC côté cours : Les principales étapes du cycle cellulaire. MITOSE. CNRS Images - La mitose. Cycle cellulaire (Animation mitose) Réplication de l'ADN. La méiose. La méiose. Les étapes de la méiose (Animation) Le séquençage du génome. Principe de la PCR. KEZAKO Comment fait on une analyse ADN. CRISPR-Cas9 : le couteau suisse qui révolutionne la génétique. Six millions de dollars.
À lui seul, ce chiffre résume l’engouement actuel pour un nouvel outil de génie génétique aussi puissant qu’imprononçable : « CRISPR-Cas9 ». Cette somme a en effet été décernée à ses deux co-inventrices – la Française Emmanuelle Charpentier et l’Américaine Jennifer Doudna – par le prestigieux Prix « Breakthrough 2015 in Life Sciences » créé par les fondateurs de Google et Facebook. Il faut dire que CRISPR-Cas9 constitue une véritable révolution en mettant le génie génétique à la portée de n’importe quel laboratoire...
À la clef, l’espoir de traiter de nombreuses maladies génétiques incurables. Et l’enthousiasme est palpable dans le milieu médical : pour Alain Fischer, grand spécialiste français de thérapie génique, cet outil pourrait même valoir le prix Nobel au duo Charpentier-Doudna ! Palindrome d'ADN Retour en 1987. Trois ans plus tard, les choses s’accélèrent. Pourquoi Crispr révolutionne la manipulation génétique. L'histoire humaine lue dans son génome. BIENVENUE A GATTACA - bande-annonce (vost) Denisova : notre cousin d’Asie sort de l’ombre.
À Leipzig, la cafétéria de l’institut Max-Planck d’anthropologie évolutionnaire bruisse souvent des rumeurs annonçant la publication d’une découverte majeure.
Il faut dire qu’elles se succèdent à un rythme étourdissant depuis la fondation de cet institut. Pour autant, l’année 2010 reste marquée dans les mémoires par une agitation exceptionnelle autour du buffet des crudités.