TP3 Gestion des ECOSYSTEME' Entente Spéléologique du Roussillon. Moulis est une petite commune de l’Ariège non loin de Saint –Girons qui possède un laboratoire souterrain CNRS de renommée internationale .
Créé en 1948, il est devenu en 2007 une unité de service et de recherche USR dédiée à l’écologie et a pris le nom de « Station d’Ecologie Expérimentale du CNRS à Moulis » : le SEEM . Elle accueille plusieurs dizaines de chercheurs. Elle est devenue une plateforme de recherche et de formation dédiée à l’écologie ,très particulière. LIVRE. ARTICLE=Fragmentation des écosystèmes : les effets seront pires que prévu. La fragmentation d'un écosystème naturel consiste en la division du paysage (bois, plaines, forêts...) en lieux plus petits et isolés, séparés par des paysages transformés par l'Homme (champs agricoles, villes, canaux, etc.).
Texte 1 Ariège : le calotriton des Pyrénées entre les mains du CNRS. L'essentiel La station écologique théorique et expérimentale (Sete) du CNRS de Moulis étudie de près le calotriton des Pyrénées.
Des chercheurs veulent savoir si cette espèce endémique du massif peut cohabiter avec les salmonidés qui peuplent les rivières. Quand il y a des truites dans une rivière, il n’y a pas de calotritons des Pyrénées, plus connu sous le nom d’euprocte des Pyrénées (lire encadré). Et quand ces amphibiens sont présents, les salmonidés, eux, sont absents. À partir de ce constat, deux chercheurs de la station écologique théorique et expérimentale (Sete) du centre national de la recherche scientifique (CNRS), basée à Moulis, ont décidé de savoir si ces deux espèces pouvaient cohabiter. Une étude à laquelle d’autres partenaires sont associés: le parc national des Pyrénées, le laboratoire Géode (géographie de l’environnement) de l’université Toulouse- Jean-Jaurès, et le laboratoire Evolution et diversité biologique (EDB) de l’université Toulouse-III-Paul-Sabatier.
Texte 2 La fragmentation des paysages réduit-elle le choix d’habitat ? Les écosystèmes naturels sont de plus en plus convertis en zones agricoles ou urbaines pour les activités humaines, conduisant au morcellement des paysages en parcelles plus petites et plus éloignées les unes des autres.
Au-delà de la perte globale d'habitat, cette fragmentation de l'habitat augmente les distances entre les parcelles d’habitat et ainsi les coûts de déplacement entre les parcelles du paysage. Ces mouvements entre parcelles d’habitat, aussi nommés mouvements de dispersion, jouent un rôle majeur dans les dynamiques écologiques et évolutives, notamment en permettant la recolonisation des parcelles vides, réduisant ainsi les risques d'extinction des espèces.
Cependant, la fragmentation des habitats, en plus de diminuer la capacité des organismes à se déplacer d’une parcelle d’habitat à une autre, pourrait aussi réduire leur capacité à choisir les habitats optimaux durant ces mouvements. Texte 3: Les points de basculement sont-ils des concepts appropriés pour l'élaboration de politiques environnementales? Au cours des dernières années, de nombreuses études de cas écologiques ont été publiées qui montrent un état de basculement des écosystèmes.
Par exemple, les récifs coralliens peuvent passer à un stade dominé par les algues si l'eutrophisation est trop importante et les herbivores trop peu abondants. Les zoos : une chance pour la biodiversité ? Espaces repensés, espèces mieux respectées... le zoo de Vincennes est tout nouveau tout beau.
L'occasion de réfléchir au destin des animaux et à la fonction du zoo. Arche de Noé, pension ou prison ? C'est une petite musique, douce et entêtante, qui résonne dans les allées des zoos. Elle chuchote : nous sommes dans un sanctuaire. Un refuge pour des animaux qui là-bas, aux antipodes, dans leurs biotopes abîmés, tombent comme des mouches. On peut toutefois lui rendre visite – c'est même vivement souhaité. Sélection naturelle - Evolution. Sujets Mutation Génétique Sélection Description Explorez comment des organismes aux traits différents survivent à divers agents de sélection dans l'environnement. Echantillon d'objectifs d'apprentissage. Changement climatique : coup de chaud pour les lézards pyrénéens.
Retrouvez chaque semaine la chronique «Age bête», le rendez-vous animal de Libération.
Cet été, les randonneurs aguerris des sentes pyrénéennes les ont peut-être croisés sans les apercevoir. Ou alors, les ont-ils pris pour des reptiles tout ce qu’il y a de plus commun. Résidents des éboulis par-delà les 1 800 mètres d’altitude, les lézards du massif franco-espagnol sont toutefois exceptionnels à plus d’un titre. D’abord en raison de leur endémisme, qui fait qu’on ne les trouve que dans les Pyrénées centrales, du Béarn aux confins orientaux de l’Ariège et de l’Andorre. Ensuite, parce qu’il s’agit des seuls lacertidés – on dénombre trois espèces d’ouest en est, le lézard de Bonnal, le lézard du val d’Aran et le lézard d’Aurelio – à vivre exclusivement en haute montagne, dans nos contrées européennes.
Lézards «inféodés» à l’altitude A lire aussi Réchauffement climatique : «Le lézard se reproduit plus tôt mais sa survie adulte est plus faible» Et elles sont de plus en plus fondées. Prewaslski zoo.
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