Financement politique : « L’affaire Bygmalion aurait dû créer un électrochoc, il n’en a rien été » Le président de l’association de lutte contre la corruption Transparency International France estime qu’un véritable contrôle des comptes de campagne pour les élections présidentielles ne peut plus se contenter de vérifications a posteriori reposant sur du déclaratif.
Selon Patrick Lefas, l’affaire du financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 aurait dû provoquer une réforme. Il prône pour un contrôle des comptes en temps réel pour arrêter les dérives en cours de campagne et garantir la sincérité du scrutin. Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’affaire Bygmalion, brasier des rivalités entre Sarkozy et Copé A un an de l’élection présidentielle, la France est-elle outillée pour garantir un scrutin intègre ainsi qu’une compétition équitable entre les candidats ? Quand aurait-il fallu commencer le décompte ? Douze mois avant le scrutin, comme habituellement. Pensez-vous que l’on ait tiré les leçons des précédents scandales ? Enquête interne à l'UMP sur les fuites dans la presse. HTC News. Friday, July 04, 2014 3:07 PM GMT France Télévisions va se constituer partie civile dans l'affaire Bygmalion, a-t-on appris auprès du groupe vendredi, alors que son président Rémy Pflimlin a été entendu jeudi par le juge Renaud Van Ruymbeke comme témoin assisté.
"France Télévisions va se constituer partie civile dans l'affaire Bygmalion et l'annoncera à son Conseil d'administration le 10 juillet", a-t-on expliqué à France Télévisions, ce qui va lui permettre d'avoir accès au dossier. L'ex-PDG Patrick de Carolis a été mis en examen dans l'affaire pour soupçons de favoritisme. Rémy Pflimlin, qui lui a succédé en 2010, a été entendu comme témoin assisté, statut hybride entre celui de simple témoin et celui de mis en examen. France Télévisions et sa filiale France Télévisions Publicité ont conclu plusieurs contrats avec la société de communication Bygmalion entre 2008 et 2012, qui ont commencé sous l'ex-PDG Patrick de Carolis, auquel Rémy Pflimlin a succédé en 2010. DeclarationFILLON_bpUMP_27mai2014. 1 25 mai 2014 Déclaration de François Fillon Bureau politique de l’UMP Pour la première fois dans son histoire notre parti est derrière l’extrême droite C’est une situation lourde de dangers pour notre famille politique mais surtout pour la France qui se dirige tout droit vers une impasse politique.
François Hollande est le premier responsable de la montée du FN. Favorisé l’extrême droite. Mais nous avons nos propres responsabilités dans ce funeste résultat : Nous n’avons pas réussi à faire preuve de cohésion dans la campagne. Nous avons désigné nos candidats dans de mauvaises conditions et trop tard. Nous n’avons pas tout essayé pour rassembler la droite et le centre malgré la montée des extrémistes que chacun pouvait pressentir. Avons pas réussi à dégager une ligne politique claire. Chacun voit bien qu’il n’y aura pas de redressement national sans un très large rassemblement autour d’un profond changement de politique économique et social. e graves. Nous demandons la démission de l'Eurodéputé Jérôme Lavrilleux. UMP : Jean-François Copé annonce une opération transparence. Affaire Bygmalion : le directeur de cabinet de Copé en larmes sur BFM TV.
Présidence de l'UMP : comment Copé a tout manigancé. Christian Estrosi, soutien de François Fillon, s'est appuyé mardi matin 27 novembre, lors de la réunion des parlementaires fillonistes, sur un article du "Nouvel Observateur" pour dénoncer les conditions de l'élection à la présidence de l'UMP.
Selon son entourage, le maire de Nice a déclaré, en brandissant le magazine (en kiosque ce mardi 27 novembre) : "Pour comprendre ce qu'il s'est passé lors de l'élection, le mode d'emploi est dans 'le Nouvel Obs', dans l'article de Carole Barjon cette semaine". L'enquête révèle en effet comment Jean-François Copé, qui tenait l'appareil, a fixé les règles et les modalités du vote avec pour seul objectif de servir ses propres intérêts. Extraits. […] François Fillon a mesuré, un peu tard, le poids du parti et les moyens dont disposait son adversaire, Jean-François Copé.
Il a compris qu'il avait eu tort d'accepter que ce dernier demeurât le secrétaire général du parti. Copé est hors mandat depuis le 16 mai.