Thierry Gaubert - Affaire Karachi. Ziad Takieddine. Nicolas Sarkozy. Donnedieu de Vabres. Nicolas Bazire. Affaire Karachi : l'ancien ministre François Léotard mis en examen - Le Parisien. L'ancien ministre de la Défense, François Léotard, a été mis en examen le 4 juillet par la Cour de justice de la République dans l'affaire Karachi.
Après trois ans d'enquête, François Léotard est finalement inquiété. L'ancien maire de Fréjus (Var), 75 ans, a été mis en examen pour complicité d'abus de biens sociaux, selon une information publiée dans le Canard enchaîné daté de ce mercredi. Les enquêteurs se demanderaient si François Léotard n'a pas cherché «à se constituer un trésor de guerre en vue de la présidentielle de 2002», dans la vente de sous-marins au Pakistan en 1994. Si, comme l'a promis Emmanuel Macron, la Cour de justice de la République (CJR) est supprimée, il n'est pas sûr que des condamnations soient prononcées avant de longues années, même 23 ans après les faits. Mis en examen depuis le 4 juillet, François Léotard a refusé de répondre aux questions des magistrats chargés du dossier. Nicolas Sarkozy entendu comme témoin. Sarkozy, un homme en bande organisée - Page 1. Hortefeux empêtré dans l'affaire Karachi - Page 1.
Affaire Karachi: L'ex-trésorier d'Edouard Balladur a été mis en examen. La Suisse refuse d extrader un intermédiaire clé. Berne a informé Paris de sa décision le 23 octobre 2012, a indiqué mercredi à l'ats l'Office fédéral de la justice (OFJ), confirmant une information parue dans «Le Temps».
Résidant à Gstaad (BE), l'homme d'affaires libano-espagnol, intermédiaire dans des contrats d'armement français avec le Pakistan et l'Arabie Saoudite, fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré en novembre 2011 par le juge d'instruction parisien Renaud Van Ruymbeke. Il est soupçonné d'avoir oeuvré avec Ziad Takieddine, un intermédiaire franco-libanais, au détournement de commissions légales convenues en marge de la vente de sous-marins au Pakistan et de frégates à l'Arabie saoudite dans les années 1990. Le juge Van Ruymbeke travaille avec son collègue Roger le Loire sur l'hypothèse de commissions versées en marge de ces contrats ayant donné lieu à des rétrocommissions pour financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Retraits en liquide De son côté, M. Attentat (ats) Dix protagonistes de l'affaire Takieddine.
Édouard Balladur L'ancien Premier ministre RPR de François Mitterrand est cité dans le dossier à plus d'un titre.
D'une part, parce qu'il était à Matignon en 1994 lorsque le contrat Agosta de vente de sous-marins au Pakistan a été signé et, d'autre part, parce que la justice soupçonne que ce même contrat ainsi qu'un second (Sawari II) concernant une vente de frégates à l'Arabie saoudite ont donné lieu au versement de rétrocommissions destinées à financer sa campagne présidentielle. L'année suivante, Édouard Balladur affronte Lionel Jospin, mais aussi son "ami" politique Jacques Chirac dans la course à la magistrature suprême. Jusqu'ici, rien n'a permis de confirmer pleinement ces soupçons, mais la présence d'importantes sommes versées en liquide dans ses comptes de campagne et dont la provenance n'a pas pu être clairement établie alimente les doutes.
Édouard Balladur prétend qu'elles proviennent de la vente de gadgets lors de meetings et dément catégoriquement tout financement occulte. Karachi : l'homme qui en savait trop - L'enquête de l'Obs. Au cœur de l’affaire Karachi se dissimule un autre scandale : comment l’Etat français a acheté le silence d’un ancien fonctionnaire de l’armement, mêlé au plus haut niveau au système de distribution des commissions lancé par le gouvernement Balladur et qui pourrait impliquer jusqu’au président de la République.
L’homme, Jean-Marie Boivin, juriste international, salarié de la Direction des Constructions Navales, crée, en 1994, avec l’aval, et sous le contrôle du ministère du Budget, dirigé par Nicolas Sarkozy, une société luxembourgeoise, Heine S.A., chargée de ventiler l’argent des commissions des ventes d’armes au Pakistan, en Arabie Saoudite et dans d’autres pays arabes. En 2004, après avoir changé le nom de sa société, appelée désormais Eurolux, Jean-Marie Boivin est licencié. Il réclame 8 millions d'euros Depuis cette date, il demande réparation pour cette “injustice” et réclame 8 millions d’euros. Les menaces de Boivin Un arrangement secret.
Affaire de Karachi : ce que l'Elysée ne dit pas. Affaire Takieddine: les mensonges de l'Elysée. Au lendemain de la mise en cause par le juge Renaud Van Ruymbeke de deux intimes de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Takieddine/Karachi, l'Elysée a publié, ce jeudi, un communiqué ( ) pour tenter d'éloigner l'incendie judiciaire qui menace aujourd'hui la présidence de la République. , affirment les services de la présidence.
Ces deux petites phrases posent un double problème. , dans une République où la Constitution garantit la séparation des pouvoirs — notamment politique et judiciaire —, comment l'Elysée peut, de manière aussi péremptoire, assurer que « ou qu' ? Nicolas Sarkozy n'est ni mis en examen ni partie civile dans cette affaire ; en théorie, il n'a donc pas accès à la procédure.