Pour éviter l'AVC, il faudrait limiter les aliments blancs, raffinés. Plus un aliment est transformé et plus il perturbe la glycémie. Exclusivité LaNutrition.fr : une étude française préliminaire sur 98 aliments vient de montrer que plus les produits alimentaires sont transformés, moins ils sont rassasiants et plus ils élèvent la glycémie (taux de sucre sanguin). (1) On sait désormais que 90% des sucres ajoutés de notre alimentation viennent d'aliments ultra-transformés et que le degré de transformation d’un aliment joue un rôle sur son index glycémique (IG).
Ainsi les carottes ou les pommes ne présentent pas le même IG et le même indice de satiété selon leur préparation (crues, cuites, broyées ou mixées, etc.). (2, 3) Ces aliments qui font de votre foie un «foie gras» Pommes de terre, pain blanc, viennoiseries, corn flakes, pizzas, galettes de riz soufflé, aliments ultra-transformés, sucreries, sodas sucrés.
Tous ces aliments surchargent le foie de graisses. Il n'y a pas que les canards et les oies. L’accumulation de graisses dans le foie (stéatose hépatique) mais aussi dans les muscles est un phénomène très répandu dans nos sociétés modernes. Il augmente avec l’âge, et favorise la résistance à l’insuline, le diabète et bien sûr le surpoids. S’accompagnant d’inflammation et de fibrose, c’est la forme la plus sévère de maladie hépatique non alcoolique et une cause majeure de cirrhose pouvant conduire à une insuffisance hépatique et au cancer du foie. Les aliments à index glycémique élevé, certains féculents Lire : Qu'est-ce que l'index glycémique ? Les résultats montrent que la glycémie et les valeurs de pics et d’aires sous la courbe d’insuline étaient significativement plus élevés après un repas à IG élevé qu’après un repas à IG bas.
Sources. Pour la ligne et la santé, il vaudrait mieux limiter les glucides que les graisses. Un régime pauvre en glucides permet d’obtenir une perte de poids plus importante qu'un régime pauvre en graisses et diminue également le risque de maladies cardiovasculaires Selon une nouvelle étude parue dans Annals of Internal Medicine, les personnes qui mangent plus de matières grasses mais peu de glucides ont tendance à perdre plus de poids et de masse grasse que les personnes qui suivent un régime pauvre en matières grasses.
Un tel régime permettrait également de diminuer le risque de maladie coronarienne. Lire : manger moins de glucides serait bon pour le coeur et la ligne Dans l’esprit de ceux qui veulent perdre du poids, les matières grasses sont à bannir. Et les matières grasses saturées encore plus, en raison de leur mauvaise image en ce qui concerne la santé cardiovasculaire. Le régime faible en glucides et riche en graisses et protéines a été popularisé par le Dr Robert Atkins. L’index glycémique : bénéfique pour la santé, toujours ignoré des pouvoirs publics. C’est en 1981 que le Canadien David Jenkins a publié le premier article décrivant le concept d’index glycémique.
Il s’agissait dans son esprit de faciliter la gestion de la glycémie par les diabétiques. Mais le concept a montré son intérêt bien au-delà de cette population. Lire : Notre entretien avec David Jenkins L’IG permet de distinguer les effets physiologiques des aliments qui contiennent des glucides, et notamment leurs effets sur la glycémie (sucre sanguin) d’après-repas. La charge glycémique (CG), qui est le produit de l’IG d’un aliment et de la quantité de glucides qu’il contient permet d’évaluer en situation réelle l’impact d’un plat ou d’un repas sur la glycémie. Lire : Index et charge glycémiques Les méta-analyses d’études d’intervention publiées à ce jour montrent qu’un régime à IG et CG bas permet de maigrir ou rester mince, et améliore le contrôle de la glycémie chez les diabétiques. Aujourd’hui, l’IG est adopté par la communauté de la recherche en nutrition. Des experts internationaux demandent la généralisation immédiate de l’index glycémique.
La prise en compte de l’index glycémique et de la charge glycémique de nos aliments est selon eux «une priorité de santé publique» pour lutter contre diabète, infarctus et surpoids.
Un comité d’experts en nutrition venus de 10 pays et 3 continents, réunis les 6 et 7 juin dernier à Stresa (Italie) demande aux pouvoirs publics, aux professionnels de santé et aux médias, de populariser sans tarder l’usage de l’index et de la charge glycémiques. Comprendre l'index et la charge glycémiques Ces experts, qui comptent parmi les plus grands noms de la recherche en nutrition mondiale, ont publié le 11 juin une déclaration de consensus. Leur message : la qualité des glucides, mesurée par leur index glycémique (IG) ou leur charge glycémique (CG), est une donnée fondamentale qui a des implications majeures pour la santé.
Index et charge glycémiques - Pr David Jenkins : les sédentaires bénéficient du régime IG. Le Pr David Jenkins (Faculté de Médecine, Université de Toronto) est le père de l’index glycémique (IG).
L'IG est une valeur attachée aux aliments glucidiques (pain, pâtes, riz, pommes de terre…) qui permet de choisir ceux qui élèvent le moins amplement le sucre sanguin lorsqu’ils sont consommés. La mise en place de l'IG a donné naissance à un régime alimentaire (régime IG) qui prévient et corrige le diabète, les maladies cardiovasculaires, le surpoids, et certains cancers. Dans cet entretien, David Jenkins revient sur sa découverte de l’index glycémique au début des années 1980, qui allait révolutionner la science de la nutrition. Il donne aussi ses conseils pour ce qui pourrait être un régime idéal, tant pour sa propre santé que celle de la planète. LaNutrition.fr : Vous êtes le premier à avoir balayé les vieilles notions de « sucres simples » et « sucres complexes » pour les remplacer par celle d’index glycémique.
Avez-vous eu des difficultés à faire publier votre étude à l'époque? Les spécialistes de l’index glycémique. David Jenkins et Tom Wolever Ce sont les pères de l’index glycémique.
David Jenkins et Thomas M.S. Wolever sont tout deux médecins, chercheurs à la faculté de nutrition et de métabolisme de l’université de Toronto (Canada). Thomas M.S. Wolever est co-auteur avec Jennie Brand-Miller du best-seller The Glucose Revolution. Retour sur leur découverte…En 1981 Jenkins et Wolever cherchent à dresser la liste des aliments que les diabétiques peuvent manger sans danger : il s’agit de ceux qui n’élèvent pas trop la glycémie. Jennie Brand-Miller.
Index et charge glycémiques - L'index et la charge glycémiques.