Visualiser les données grâce à une « infinity mirror room » A New York, une galerie expose... nos émotions en temps réel. "Interfacer le monde, c'est inviter le spectateur à faire partie de l'oeuvre" Thèse Anthony Masure #SoftPhd. La créativité entre art numérique et industrie - Culture. « L’innovation est un art ».
Voilà le fil rouge qui a réuni un jeudi soir, en juin, des créatifs dans un nouveau lieu pour la création numérique de la capitale française, le Numa. Un « Silicon Sentier », ouvert en novembre 2013 et dédié à l’innovation qui invite à la fois le « co-working », des start-up, des objets sonores et d’objets connectés. La production et l’inscription. Après le numérique. Il est amusant de voir combien depuis le début des pratiques artistiques digitales, la question du vocable est centrale et combien on tente de se débarrasser du numérique comme quelque chose auquel il faudrait dire adieu.
Ce débat terminologique peut sembler étonnant à plus d’un égard puisque nous avons des précédents historiques où une technique a nommé un corpus de productions artistiques (on pense à l’art vidéo), sans que ceci empêche son intégration dans l’art contemporain. L’argument de la fin de l’art numérique est d’autant plus paradoxal que cette dissolution serait liée à la généralisation sociale du numérique. C’est parce que le numérique serait partout qu’il perdrait toute spécificité et ne serait plus nulle part. On pourrait tout aussi bien dire exactement le contraire : le numérique étant partout c’est la société en son entier qui est affectée par ses caractéristiques les plus profondes. Tags: définition, histoire, langage, netart, numérique, post. Un monde séparé. Février 27, 20141Par Gregory Chatonsky / Méthodologie artistique.
Machines et dispositifs. Une machine : Signal to Noise, LAb[au], BIAN 2014.
Le numérique n’est pas un médium. La question du médium numérique revient à intervalle régulier. C’est toujours la même question qui est posée, la même méthode qui est proposée et le même résultat qui en découle : il s’agirait de comprendre le fonctionnement sous-jacent et interne du médium numérique pour pouvoir analyser véritablement la nature des oeuvres numériques et les ranger dans une catégorie « l’art numérique ». Celles-ci auraient donc comme objectif d’exprimer le numérique en sa nature même la plus générale.
Ceci a pour conséquence la construction d’un monde autonome se comprenant en son essence la plus propre : le ghetto numérique. On a de nombreuses raisons de douter de cette manière de chercher spontanément la souveraineté de l’art dit « numérique ». En effet, elle répète la génétique aristotélicienne de l’art et le procès entre la forme et la matière. Disruption. Octobre 5, 20140Par Gregory Chatonsky / Réflexion Lorsque les pouvoirs et économiques font politiques font référence à “l’art numérique”, c’est le plus souvent pour promouvoir l’innovation.
Celle-ci est la seule valeur associée à cette forme d’art. En valorisant le toujours-nouveau, on promeut l’obsolescence programmée avec toutes ses conséquences sur le biotope, on développe un discours politiquement correct, mais on relie aussi le “goût du nouveau” de la modernité baudelairienne au marché capitaliste. Après l’art contemporain. (180) "Art, science, technology. Digital creation and interdisciplinarity policies", Volume !, 10 : 2, pp.113-129, 2014.
Art, science, technologie V ol um e !
N° 1 0 -2 que les instances d’homologation et les institu-tions culturelles qui souhaitent accompagner son développement. Suite à l’apparition des réseaux de communication informatiques, le Net art se développe tout d’abord à l’écart des structures habituelles de di ff. (180) « Le musée à l'épreuve du numérique : Net Art et médias variables », Critique, Vol. 6, n° 805 - 806, p. 544-551, 2014. De l’espace public urbain, mettant l’accent sur les bouleverse-ments que la culture numérique impose à nos rituels sociaux.
De nombreux artistes dévoilent, en effet, les enjeux soulevés par l’hybridation croissante de notre environnement réel et virtuel : les membres du collectif Microtruc (www.microtruc.net), les ateliers Hype(r) Olds (www.hyperolds.com) ou Aram Bartholl ( s’attachent, en particulier, aux effets que notre fréquentation du réseau, par les habitudes pratiques, cognitives et linguistiques qu’elle implique, exer-cent sur l’ensemble de notre vie ordinaire.Pour ce nouveau monde de l’art, Internet constitue simul-tanément le support technique, l’outil créatif et le dispositif social d’une nouvelle variété de créations.
Un support par sa dimension de vecteur de transmission, au sens où Internet est son propre diffuseur ; un outil , par sa fonction d’instrument de production, qui donne lieu à des usages et engendre des dispositifs artistiques ; enfin un environnement. L' installation interactive. L’art actuel intègre de plus en plus des dispositifs inter-actifs.
Il ne s’agit plus simplement de regarder une œuvre, mais de mettre la main à la pâte (se mouvoir dans l’espace, manipuler un objet, etc.) pour la faire advenir. Comment notre corporéité, notre perception et notre expérience esthétique s’en trouvent-elles transformées ? L’auteure examine comment l’investissement sensori-moteur d’un dispositif interactif déploie l’œuvre et révèle les modalités de la perception stimulées par ce dispositif.
Pour ce faire, elle nous invite dans la traversée de quatre installations interactives : Taken de David Rokeby, Cubes à sons/bruits/babils de Catherine Béchard et Sabin Hudon, BrainStorm de Jean Dubois et Mécanique Générale de Thierry Guibert. Arts numériques et Médias praticables : le public à l’œuvre. Depuis les années soixante, les arts plastiques n’ont eu de cesse de sortir de l’objet d’art pour développer des situations d’expérience esthétique : installation, “in situ”, environnement, et, aujourd’hui, “dispositif”.
L’implication du spectateur dans l’œuvre a d’abord été une question de “co-présence” (Art Minimal), puis s’est développée avec la mise en œuvre de l’image même du spectateur (installation vidéo en circuit fermé). À ces principes s’ajoute aujourd’hui, par l’interactivité, l’intégration des mouvements et des gestes des spectateurs. Par la mise en scène de médias praticables, les arts numériques déploient ainsi des cadres de sociabilités et d’actions renouvelés. Arts numériques : les sponsors passent les bornes. Quel est le rapport entre le «jeu de la vie» du mathématicien John Conway, pionnier de l’intelligence artificielle, et la robe-sculpture futuriste de Lady Gaga ?
Entre Dronestagram, site où sont postées des vues aériennes de Google Earth correspondant aux frappes de drones, et l’appli Angry Birds, téléchargée plus de 2 milliards de fois ? Entre le premier synthétiseur permettant de sampler des sons, et les spectaculaires effets spéciaux de Gravity, le blockbuster spatial ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’ils sont tous «créatifs», utilisent les technologies informatiques et représentent une des multiples facettes de la «Digital Revolution» mise en scène par le Barbican Centre, à Londres. Le centre culturel n’est pas novice en la matière, ayant proposé quelques solides expositions sur le sujet, dont la très populaire «Game On», en 2002, qui fut l’une des premières grandes rétrospectives consacrées à l’histoire des jeux vidéo.
Réalisation du collectif Jodi, pionniers du net.art. L'AADN, un modèle d'innovation au niveau des arts numériques. Ropos recueillis par Nicolas Nova (Near Future Laboratory), le 10 septembre 2014 dans le cadre d'une réflexion sur les modèles d'innovation. Les arts numériques – le pluriel marquant la diversité de ces pratiques – sont un des lieux d’expression et d’interrogation des enjeux provoqués par les technologies de l’information et de la communication. En parallèle des réalisations des laboratoires de R&D ou des projets de start-ups, les projets d’artistes dans ce champ constituent une modalité alternative et riche d’exploration des limites et des opportunités du numérique.
À cet égard, l’association AADN (« Assemblée Artistique des Diversités Numériques »), fondée à la friche RVI en 2004, joue un rôle de laboratoire « hors-les-murs » au service de la production et de l’expérimentation dans le secteur en mouvements des arts et cultures numériques. Bien réel art virtuel. Où en est l’art numérique ? - point d'expert. Culture Mobile : Le Cube se définit lui-même comme un «centre de création numérique». Cet espace autant réel que virtuel, qui s'étend de fait bien au-delà de son lieu, Cours Saint-Vincent à Issy-les-Moulineaux, existe depuis 2001. Tactile art, tout est dans les doigts. WebArt. Internet C'est dans les années 90 que l'Internet en temps que Web se développe et se démocratise, c'est l’émergence des sites web, les prémices du partage et d'échange de données telles que les images, les textes etc..
Le système de communication prévu au départ pour les militaires voit son utilisation originelle être transformée au profit de l'utilisation quotidienne par tout un chacun. C'est le seul moyen de communication réparti sur toute la planète, ce qui permet de toucher un plus grand nombre de personne que la télévision, les journaux et ne pose pas de problème au niveau accessibilité de la population. De plus aujourd'hui grâce aux smartphones, par exemple, ou par le biais des nouvelles technologies, Internet n'est plus consultable qu'à partir d'un ordinateur. Ozone une des toutes premières oeuvres d'art sur Internetooo de Stéphan Barroncom-post de Stéphan BarronFusil de Stéphan Barron.
L'art numérique explose les cadres. LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Florence de Changy (Hongkong, correspondance) Un écran plat ou un caisson lumineux accroché au mur en guise de tableau ? Pour en finir (encore) avec l’art numérique. Art numérique et industrie: «Les artistes n’ont plus peur des marques» - Culture. Théâtre : est-ce que le numérique change quelque chose ? Art numérique et industrie: «Les artistes n’ont plus peur des marques» La créativité entre art numérique et industrie. Du numérique dans l'art. L’histoire continue La peinture de monochrome compte parmi les tendances les plus radicales du vingtième siècle. Et elle raisonne jusque dans les films à clignotement de Paul Sharits (Shutter Interface, 1975), les installations vidéo génératives de Matthew Biederman (R+G+B, 2009) et les œuvres en ligne de Rafaël Rozendaal (hexattack.com, 2013).
Il y a d’ailleurs une filiation évidente entre les expérimentations de ces trois artistes qui correspondent tout particulièrement à ce que Gene Youngblood qualifia en 1970 d’Expanded Cinema. BioArt - L'art issu des labos. Qui sont ces artistes contemporains qui brouillent les lignes entre l’art et la science ? Ce documentaire part à la rencontre des figures de la mouvance BioArt : Stelarc, Art Orienté Objet, Paul Vanouse, Joe Davis, Jun Takita ou ORLAN intègrent la biologie dans leurs créations et interrogent la fonction de l’artiste dans notre société. Ils troquent leur atelier pour un laboratoire, et les matériaux inertes pour des tissus organiques. Dans leurs recherches et leurs créations, les artistes de la mouvance BioArt rendent de plus en plus poreuse la frontière entre sciences naturelles, art et technologie.
À l'âge des technosciences, ce créatif mélange des genres permet aux créateurs de s’approprier les techniques de pointe pour les détourner et interroger leur place dans nos vies. "On peut s'estimer heureux que des artistes œuvrent dans les laboratoires à la manière de "correspondants de guerre".