En Seine-Saint-Denis, des instituteurs qui "ne savent pas écrire le français" Un instituteur qui fait cours les mains dans les poches, qui parle à ses CM2 comme un « grand frère » de banlieue, avec « ouais » et « j'en ai marre » à foison.
Une autre qui explique à ses élèves la signification du verbe « dérider » en prenant l'exemple d'une maman qui s'applique une crème anti-âge. Un troisième, pourtant professeur des écoles lui aussi, incapable de formuler une phrase sur le mode interrogatif ; l'inversion du verbe et du sujet constituant une prouesse apparemment hors d'atteinte. 161107 Dossier synthese Attractivite Enseignant.
Les difficultés de recrutement d'enseignants dans certaines disciplines. Depuis plusieurs années, et en particulier depuis 2011, les concours de recrutement d’enseignants du second degré (CAPES, CAPET, CAPLP) n’attirent plus les candidats en nombre suffisant dans plusieurs disciplines et on ne parvient plus à pourvoir tous les postes ouverts.
Si la situation s’est améliorée en 2013, elle n’en demeure pas moins préoccupante. Le rapport présente, d’abord, un constat précis de la situation, en France et dans six pays européens. Il s’attache ensuite à l’analyse des différentes causes possibles de ces difficultés de recrutement. Enfin, il ouvre des pistes, non exclusives les unes des autres, susceptibles de remédier à ces difficultés : mesures incitatives, mesures visant l’élargissement des viviers, nouvelles formes de recours aux personnels non titulaires. Il souligne, par ailleurs, l’impérieuse nécessité de donner aux candidats potentiels une vision à long terme sur les conditions de recrutement et d’exercice du métier. Envoyé spécial du jeudi 3 novembre 2016.
En Seine-Saint-Denis, des instituteurs qui "ne savent pas écrire le français" Y a-t-il un problème de niveau des profs ? Ouf !
La France est dans la moyenne. L’enquête PISA, qui compare les connaissances et les compétences des élèves de l’OCDE, vient de livrer sa dernière mouture ce mardi. La dégringolade que certains prédisaient n’a pas eu lieu. Si notre système scolaire reste toujours très inégalitaire, le niveau des élèves se maintient, que ce soit en sciences, en mathématiques et en lecture. A un niveau moyen, mais il se maintient. Depp ni 2016 33 TIMSS 2015 mathematiques sciences evaluation internationale eleves CM1 672819. TIMSS 2015 mathématiques et sciences - Évaluation internationale des élèves de CM1. L’étude internationale TIMSS 2015 mesure les performances en mathématiques et en sciences des élèves à la fin de la quatrième année de scolarité obligatoire (cours moyen 1re année pour la France).
Ces élèves sont entrés en cours préparatoire en 2011.Avec un score de 488 points en mathématiques et de 487 points en sciences, la France se situe en deçà de la moyenne internationale (500 points en mathématiques et en sciences), et de la moyenne européenne (527 points en mathématiques ; 525 points en sciences), globalement et quel que soit le domaine de contenus ou le domaine cognitif considéré.En sciences, filles et garçons obtiennent le même score. En mathématiques en revanche, les garçons font mieux que les filles, de manière significative, bien que peu marquée.Interrogés sur leurs pratiques d’enseignement, les enseignants français expriment plus fréquemment que leurs collègues européens un certain malaise face à ces deux disciplines.
Auteurs : Marc Colmant, Marion Le Cam, DEPP-B2. Ségrégation sociale au collège : La Depp pointe le privé. Qui est responsable de la ségrégation sociale à l'Ecole ?
Alors que la question des inégalités sociales dans le système éducatif français s'est enfin imposée dans le débat public depuis la publication du Cnesco, la Depp, division des études du ministère de l'Education nationale, publie une nouvelle étude, dans la revue Education et formations, qui pointe principalement le rôle de la ségrégation résidentielle et du privé dans la ségrégation sociale à l'Ecole. Plus d'un an après une conférence internationale tenue par le Cnesco sur ce sujet, l'étude de la Depp s'appuie sur un nouvel indicateur et atténue la responsabilité de l'école publique...
Une étude qui vient un an après celle du Cnesco "Sur le terrain, les « ghettos » scolaires sont connus, dénoncés, mais leur invisibilité statistique demeure. La ségrégation sociale à l’école reste taboue. L’efficacité de l'école : Enjeu de justice et de compétitivité - Collège des Bernardins. Ce séminaire qui se tient dans le cadre du département sociétés humaines et responsabilités éducatives, se propose d’aborder le sujet de l’école sous l’angle de son efficacité.
Retrouvez tout le programme des séances Celle-ci, en effet, est au cœur de deux enjeux majeurs de nos sociétés : l’enjeu de justice et l’enjeu de compétitivité. Il n’y a pas de justice sociale sans une école efficace. Or, de nombreux indicateurs issus des évaluations internationales nous indiquent que l’école française est parmi les plus inégalitaires des pays développés. Si elle continue à assurer une instruction de qualité aux jeunes naturellement bien adaptés à son modèle de fonctionnement, elle s’est révélée incapable de prendre en charge une large fraction de chaque classe d’âge.
Il n’y a pas de compétitivité économique sans une école efficace. L’efficacité dans l’enseignement. De plus en plus, les systèmes scolaires sont interrogés et évalués au regard de leur efficacité.
Il suffit par exemple de songer à l’importance croissante prise par l’annonce des résultats des enquêtes internationales comme PISA. Ces interpellations récurrentes quant à l’efficacité ont conduit les chercheurs, depuis une quarantaine d’années, à se questionner sur l’efficacité des pratiques dans le monde scolaire. L’objectif de cet ouvrage est de rendre compte des résultats majeurs accumulés par la recherche dans ce domaine et d’apporter ainsi des réponses aux questions suivantes. Comment l'école peut-elle gagner en efficacité ?, Le Cercle. Résultat - RESEAU CNDP SCEREN CNDP - FUTUROSCOPE CEDEX. Article de Périodique dans Cahiers français 368 (05/2012) , p.24-30 (Texte imprimé) Collège unique : le bilan Résumé : Le point, en 2012, sur le collège unique voulu par la réforme Haby de 1975 : enjeux de socialisation, égalité des chances.
Cahiers français, mai-juin 2012 N°368 - . Collectif - La documentation française - 3303330403686 - Lgdj.fr. Dossier : cole en crise Éditorial par Céline Persini La place de l'école dans la société Philippe Raynaud Le système éducatif français dans l'OCDE : quelles performances ?
Georges Felouzis. Une crise de confiance dans l'école. Présentation de l'auteur Philippe Raynaud, Professeur des universités en science politique, enseigne à l’université de Paris-II Panthéon-Assas et est membre de l’Institut universitaire de France.
L’« École républicaine » occupe une place majeure dans l’imaginaire français. En effet, elle a joué un rôle singulier à la fois dans la constitution sociale de la France moderne, et dans la formation d’un « roman national » qui valorisait l’héritage de la Révolution tout en réaffirmant la continuité de l’histoire de France. Or, il semble que, si les Français attendent toujours beaucoup de leur système scolaire, la confiance dans son efficacité et dans sa contribution à la justice sociale est aujourd’hui beaucoup moins forte que jadis. Il serait sans doute trop facile d’en conclure à une faillite globale de l’éducation en France. 2 Voir sur ce point Philippe Raynaud et Paul Thibaud (1990), La Fin de l'école républicaine, Paris, Calmann-Lévy, coll. « Liberté de l‘esprit-Fondation Saint-Simon. »
Une école plus juste pour tous les territoires. Les facteurs d'efficacité du système éducatif. Il va falloir faire plus et mieux à moyens constants. Or, c’est dans le management du système que se situent les réserves de productivité et d’efficacité. De ce point de vue, trois champs d’actions sont riches de potentialités. Le premier est celui de la gestion des établissements considérés comme des unités de production. C’est à ce niveau que l’on peut répondre par la diversité et la créativité à l’extraordinaire hétérogénéité et à l’extrême complexité des situations pédagogiques concrètes. Or, la diversité et la créativité ne se gèrent pas du centre mais de la périphérie. Inégalités dans le système d'éducation : les causes d’un désastre. Éducation et culture Le centre de recherche Innocenti de l’Unicef a publié la semaine dernière son bilan N°13 portant sur la comparaison entre les pays riches en termes d‘inégalités de l’enfance dans des domaines tels que les revenus, la santé et l’éducation, le bien-être dans la vie.
La France est convenablement classée dans le premier domaine (13ème sur 41), mais se trouve reléguée à la 23ème place sur 35 dans le domaine de la santé, à la 28ème place sur 35 dans celui de la satisfaction dans la vie et à la 35ème place sur 37 en matière éducative. Ce classement, humiliant pour notre pays, est obtenu par référence à diverses sources peu contestables : PISA 2006 et 2013, enquêtes de l’OCDE, enquête HSBC, etc. Education : au-delà de l'échec scolaire, encourager les bons élèves.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Dans les enquêtes PISA de l'OCDE, la France n'excelle pas dans les «bons niveaux» scolaires, se focalisant davantage sur l'échec scolaire. Pourquoi l'éducation prioritaire ne fonctionne pas. Pourquoi notre système éducatif est-il si inégalitaire? Comment se fait-il que les politiques, de tout bord, affichent leur volonté de construire une école «républicaine»… Et que dans le même temps, les enquêtes internationales Pisa révèlent des inégalités sociales toujours en forte hausse? Lors de la dernière enquête de 2013, la France était en queue de peloton.
Alors que le prochain classement Pisa sera connu en décembre, le Conseil national de l’évaluation du système scolaire (Cnesco) a plongé la tête dans les trente dernières années de politiques publiques menées en France. Le Cnesco, instance indépendante créée en 2013 pour évaluer les politiques publiques en matière d’éducation, a mobilisé pour l’occasion 22 équipes de chercheurs en France et à l’étranger. Egalité à l’école : la France parmi les cancres des pays riches. Orthographe et réussite en lecture : quel consensus? De la note d’information n° 28 de la DEPP[1], sobrement intitulée Les performances en orthographe des élèves en fin d’école primaire (1987-2007-2015), qui sera nécessairement fortement commentée, on ne retiendra dans ce billet que le dernier tableau, qui compare la réussite en dictée et la réussite en lecture.
On observe d’abord que les pourcentages de réussite en lecture baissent régulièrement, passant de 71,3% en 19 87 à 66,4% en 2007 et à 65,1% en 2015. En orthographe, le nombre moyen d’erreurs passe de 10,6 en 1987 à 14,3 en 2007 et à 17,8 en 2015. Sans surprise, les auteurs notent que « les différences de niveau restent très marquées par l’origine sociale des élèves, le nombre d’erreurs moyen étant plus faible chez les élèves issus d’un milieu social plus favorisé ». Regards sur l'éducation : A quoi ça sert l'Ecole ? Jean-Paul Delahaye : Pour un « PISA CHOC » enfin ! Sciences : Le niveau ne baisse pas, sauf dans le privé. Les deux études CEDRE 2013 publiées par la Depp (direction des études du ministère) montrent que le niveau des écoliers et des collégiens en sciences n'a pas baissé depuis 2007. Bac : peut-on dire que le niveau baisse ? La confusion entre l’accès d’une génération au bac et le taux de réussite conduit à surestimer la proportion de bacheliers parmi les Français et, par extension, le « niveau du bac ».
Les collégiens de cinquième sont tombés au niveau des élèves de CM2 de 1987. Une étude menée par des professeurs d'université et des écoles montre l'évolution du niveau orthographique des élèves de 10 à 16 ans, etnre 1987 et 2005. Éducation de base et égalité des sexes. Éducation : Toute l'actualité sur Le Monde.fr. 1.1 JS COMPLEM BAISSE NIVEAU CM2 DEPP 1987 2007. Depp ni 2016 28 performances orthographe eleves fin ecole primaire 658075. Les performances en orthographe des élèves en fin d'école primaire (1987-2007-2015)
Auteurs : Sandra Andreu et Claire Steinmetz, DEPP-B2 L’infographie Nombre total d'erreurs total obtenues à la dictée selon le secteur Confirmant les observations de l’étude de 2015 sur la compréhension de l’écrit, l’écart de performances entre l’éducation prioritaire (EP) et le public hors éducation prioritaire tend à se réduire en 2015. Baisse du niveau scolaire : doit-on s’alarmer ? Jamais, depuis bientôt 15 ans qu’elle existe, l’enquête Pisa n’avait provoqué autant de remous. Certes, la France n’a jamais bien figuré dans ce classement international destiné à comparer les niveaux des élèves des pays de l’OCDE, mais les résultats rendus publics en décembre dernier ont fait l’effet d’une bombe.
La dernière vague a montré non seulement un décrochage sans précédent de la France par rapport à nos voisins, mais aussi un accroissement des inégalités entre les élèves jamais vu auparavant (lire encadré). Idée reçue (1) : « le niveau baisse » Il y a quelques jours paraissait une étude de l’OCDE intitulée PIAAC et qui évalue les compétences des adultes de 24 pays. Les résultats ont été rapidement commentés par la presse grand public, pour dire qu’une fois de plus la France se classe très médiocrement, mais seuls quelques sites spécialisés ont relevé une donnée plus qu’intéressante : le score des jeunes adultes est nettement supérieur à celui des adultes plus âgés.
Ecole : cette fois le niveau baisse vraiment ! Les élèves d’aujourd’hui en savent-ils moins que la génération précédente ? Difficile d’analyser autrement une des dernières études du ministère de l’Éducation sur le niveau de maîtrise de la langue et des mathématiques Depuis que les tenants d’une école en blouse grise donnent le la, que des pamphlets comme La Fabrique du crétin de Jean-Paul Brighelli (Jean-Claude Gawsewitch, 2005) se vendent comme des petits pains, l’école s’est habituée aux critiques. Niveau scolaire : "une bombe à retardement"